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acausalité
Lorsque Jung a avancé cette idée pour la première fois, la plupart des physiciens ne l'ont pas prise au sérieux (bien qu'un éminent physicien de l'époque, Wolfgang Pauli, ait estimé qu'elle était suffisamment importante pour coécrire avec Jung un livre sur le sujet intitulé The Interpretation and Nature of the Psyche). Mais maintenant que l'existence de connexions non locales a été établie, certains physiciens reconsidèrent l'idée de Jung. Le physicien Paul Davies déclare : "Ces effets quantiques non locaux sont en effet une forme de synchronicité dans le sens où ils établissent une connexion - plus précisément une corrélation - entre des événements pour lesquels toute forme de lien causal est interdite.
Auteur:
Talbot Michael Coleman
Années: 1953 - 1992
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, journaliste spécialiste des phénomènes paranormaux
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
The Holographic Universe
[
définie
]
source
Parce que le terme hologramme fait généralement référence à une image statique et ne traduit pas la nature dynamique et toujours active des enveloppes et des déploiements incalculables qui, instant après instant, créent notre univers, Bohm préfère décrire l'univers non pas comme un hologramme, mais comme un holo-mouvement. "L'existence d'un ordre plus profond et organisé de manière holographique explique également pourquoi la réalité devient non locale au niveau subquantique. Comme nous l'avons vu, lorsque quelque chose est organisé de manière holographique, tout semblant de localisation disparaît. Dire que chaque partie d'un morceau de film holographique contient toute l'information que possède l'ensemble n'est en fait qu'une autre façon de dire que l'information est distribuée de manière non locale. Par conséquent, si l'univers est organisé selon des principes holographiques, on peut s'attendre à ce qu'il ait lui aussi des propriétés non locales."
Auteur:
Talbot Michael Coleman
Années: 1953 - 1992
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, journaliste spécialiste des phénomènes paranormaux
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
The Holographic Universe
[
ontologique
]
mémoire humaine
L'holographie explique également comment notre cerveau peut stocker tant de souvenirs dans si peu d'espace. Le brillant physicien et mathématicien d'origine hongroise John von Neumann a calculé qu'au cours d'une vie humaine moyenne, le cerveau stocke quelque chose de l'ordre de 280 000 000 000 000 000 000 bits d'information. Il s'agit d'une quantité stupéfiante, et les chercheurs sur le cerveau ont longtemps lutté pour trouver un mécanisme qui explique une capacité aussi vaste. Il est intéressant de noter que les hologrammes possèdent également une fantastique capacité de stockage d'informations. En modifiant l'angle sous lequel deux lasers frappent un morceau de film photographique, il est possible d'enregistrer de nombreuses images différentes sur la même surface. Toute image ainsi enregistrée peut être récupérée simplement en illuminant le film avec un faisceau laser possédant le même angle que les deux faisceaux originaux. En employant cette méthode, les chercheurs ont calculé qu'un carré de film d'un pouce de côté peut stocker la même quantité d'informations que celle contenue dans cinquante Bibles !
Auteur:
Talbot Michael Coleman
Années: 1953 - 1992
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, journaliste spécialiste des phénomènes paranormaux
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
The Holographic Universe, The vastness of our memory
[
recoupements
]
[
rapprochements
]
[
analogies
]
[
fractale
]
limitation
...chaque fois que les scientifiques tentent d'observer le monde quantique, ils le perturbent. Et parce qu''il faut toujours qu'au moins un quantum d'énergie soit impliqué, il est impossible de réduire la taille de cette perturbation.
Nos actes d'observation de l'univers, nos tentatives de collecte de connaissances, ne sont plus strictement objectifs, car en cherchant à connaître l'univers, nous agissons en le perturbant. La science s'enorgueillit de son objectivité, mais la nature nous dit maintenant que nous ne voyons jamais un monde quantique pur, immaculé et objectif. A chaque acte d'observation, le sujet observateur pénètre dans le cosmos et le perturbe de manière irréductible.
La science, c'est comme photographier une série de gros plans en tournant le dos au soleil. Quelle que soit la direction dans laquelle vous vous déplacez, votre ombre tombe toujours sur la scène que vous photographiez. Quoi que vous fassiez, vous ne pourrez jamais vous effacer de la scène photographiée.
Auteur:
Peat F. David
Années: 1938 - 2017
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: physicien holistique
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
From Certainty to Uncertainty: The Story of Science and Ideas in the Twentieth Century
postmodernité
Tous les cliniciens témoignent d’un changement dans les comportements des enfants ces trente dernières années. Le changement est d’abord apparu chez les adolescents dans les années 1980 et c’est d’abord pour décrire leurs nouveaux modes d’être qu’ont été inventés les "états limites", l’adolescence prolongée, éternisée, et la difficulté rencontrée par un nombre grandissant de jeunes de structurer leur organisation psychique et donc de développer les troubles classiques de la souffrance psychique que sont les névroses "normales". Depuis le début des années 2000, le changement touche des enfants de plus en plus jeunes, d’abord les enfants d’âge scolaire avec la "disparition" de la période de latence, puis plus récemment les enfants d’âge préscolaire. Ces enfants présentent tous les mêmes symptômes comportementaux :
- une difficulté majeure à supporter les frustrations et donc les ordres émanant des adultes ;
- une propension massive à répondre par des agirs, parfois violents (crises de colères, crises clastiques allant parfois jusqu’au meurtre) ;
- une difficulté importante à mentaliser leurs éprouvés et leurs ressentis psychiques, ainsi qu’une absence de culpabilité face aux actes commis.
[...] La clinique quotidienne avec ces enfants montre que ceux-ci cherchent désespérément une limite à l’excitation pulsionnelle qu’ils n’arrivent pas à canaliser, ni à mettre en forme. Ces petits sujets soumis à l’excitation ne peuvent trouver à calmer celle-ci que par la présence ici et maintenant d’un objet de la réalité avec lequel satisfaire la pulsion. Pas de limite interne pour eux, la seule limite qu’ils trouvent est celle de l’épuisement corporel, la limite du corps. Les incarnations imaginaires de l’Autre que sont normalement les parents et les adultes ne font pas obstacle à la réalisation du plaisir pour ce type d’enfant.
Là où l’enfant pris dans la logique des discours situait normalement la limite par le ressenti de la culpabilité, comme nous l’avons vu plus haut, l’enfant des parlottes modernes ignore la "grosse voix" interdictrice et la limite ne peut venir que de lui-même, ou de la force réelle de l’autre. La psychopathologie des enfants a du coup évolué. L’enfant des discours souffrait de phobie, de la peur du loup représentant le père puissant de l’œdipe, par culpabilité. L’enfant moderne souffre d’une absence de limite posée par l’autre et cherche par tous les moyens à provoquer cet autre pour trouver enfin une limite rassurante à sa toute-puissance. Le remplacement des phobies infantiles, rares de nos jours au moins en tant que motif de consultations, par les TDHA signe le changement de construction subjectif lié à la bascule des discours de référence. Le discours libéral, en effet, est "sans limite" et les modalités éducatives issues de cette forme de parlottes sont celles de "l’épanouissement" et de "l’éveil" de l’enfant. Le retour de la limite fait alors retour, non plus dans la psyché sous la forme de la culpabilité, mais de la seule limite que connaisse le sujet, celle du corps.
Cette limite dans le corps et par le corps est d’ailleurs aujourd’hui celle qui prend une place fondamentale dans la psychopathologie du sujet et dans le lien social.
Auteur:
Lesourd Serge
Années: 19?? - 2022
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 217 à 219
[
psychanalyse
]
[
transformations
]
[
structures incorporées du langage
]
tribalité
L’engouement postmoderne pour les groupes de mêmes, ce que les sociologues ont nommé communautés, va de pair avec la disparition des groupes constitués par différences, les classes sociales. Arrêtons-nous quelques instants sur la différence entre ces deux modalités du groupement des humains entre eux. Les classes sociales, apanage des ères anciennes, reposent sur le principe différentiel externe. L’appartenance à une classe ne doit rien à un individu en particulier, mais est lié à une filiation (l’aristocratie fonctionnait ainsi) , à des biens (la bourgeoisie représente ce cas particulier), à une activité (le prolétaire du début du XXe siècle en est un exemple), etc. [...] La dimension individuelle n’entrait pas en ligne de compte pour déterminer l’appartenance, et les différentions ne se faisaient pas en fonction des individus, mais en fonction de règles et de statuts externes au sujet.
La communauté fonctionne sur un tout autre principe. Il s’agit dans ce cas, comme le montrent les communautés religieuses des ères anciennes, de partager le même, la règle de vie dans le cadre des communautés religieuses. La communauté repose ainsi sur une identité de ses membres, sur une égalité entre individus, sur une similitude entre les individus. [...] La différence n’a pas lieu dans la communauté, mais entre la communauté et les autres. La communauté conjoint ainsi, dans sa forme groupale, avec le narcissisme dans sa forme individuelle. Ceux qui partagent la même communauté que moi sont identiques à moi, ou pour le dire autrement, j’aime mon groupe comme je m’aime moi-même.
Auteur:
Lesourd Serge
Années: 19?? - 2022
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 214-215
[
repli narcissique
]
homme-animal
Je crois bien que je pourrais m’en retourner vivre chez les animaux, si placides, si autonomes,
Eux que je resterais des heures et des heures à regarder, sans bouger.
Jamais ils ne s’échinent ni ne se lamentent sur leur état,
Jamais ne passent la nuit à pleurer sur leurs péchés,
Jamais n’ont de ces discussions nauséeuses sur leurs obligations envers Dieu,
Jamais ne sont insatisfaits, ni saisis de la folie furieuse de posséder les choses,
Jamais ne s’agenouillent devant un autre, ou des ancêtres ayant vécu plusieurs milliers d’années plus tôt,
Jamais ne se prétendent respectables ni malheureux sur terre.
Oui, ils me montrent leur parenté avec moi, que j’accepte,
Me montrent d’évidentes images de moi qu’ils ont clairement en leur possession ;
Je me demande où ils les ont trouvées,
Les aurais-je négligemment laissées tomber en passant chez eux il y a des siècles ?
Sur ma route éternellement tendue vers le futur,
Dans ma rapidité à toujours recueillir plus, toujours montrer plus de choses,
Infinies et omnigénériques, entre autres ces images,
Sans trop avoir souci exclusif de qui ira chercher mes souvenirs,
Choisissant, par exemple, celui-ci que j’aime et m’entendant avec lui en termes d’amitié.
Ce gigantesque, sculptural étalon qui répond facilement à mes caresses,
Tête, front haut, large entre les oreilles,
Pattes luisantes et souples, queue balayant la poussière,
Œil brillant d’étincelles de fureur, oreilles finement coupées, allure flexible.
Ses naseaux se dilatent comme mes talons l’étreignent,
Ses membres harmonieux frissonnent de plaisir dans la course qui nous ramène.
Je ne t’emploie qu’une minute, étalon, avant que je ne te laisse,
Pourquoi ce besoin de tes foulées alors que mon galop dépasse le tien ?
Sans bouger, assis sur ma chaise, je vais plus vite que toi.
Auteur:
Whitman Walt
Années: 1819 - 1892
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 103-104
[
lignée parallèle
]
[
miroir du passé
]
tactilité
Simplement mouvoir, presser, toucher avec les doigts est source de bonheur,
Faire entrer mon corps en contact avec un autre est presque insupportable.
Auteur:
Whitman Walt
Années: 1819 - 1892
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, page 99
[
émotions
]
[
jouissance
]
[
hypersensibilité
]
autoportrait
Pur produit de Manhattan, Walt Whitman : un kosmos !
Fort en gueule, charnel, sensuel, mangeur, buveur, baiseur,
Pas sentimental, pas au-dessus des autres hommes, ni des autres femmes ni à part d’eux,
Ni plus immodeste que modeste.
Auteur:
Whitman Walt
Années: 1819 - 1892
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, page 93
[
poème
]
conte envoûtant
Jung, dans son essai de 1943, L’homme à la découverte de son âme, prend lui un exemple dans l'Antiquité égyptienne. Il met en scène une personne mordue au pied par une vipère des sables. Le prêtre-médecin consulté recourt alors à une thérapie narrative. Par sa parole, il réécrit l'incident qui a eu lieu sur le plan physique terrestre, en le portant sur un plan métaphysique où une solution peut alors être mise en œuvre. Il entreprend de raconter au patient comment le grand Dieu-Soleil parcourant ses domaines a été mordu par un serpent venimeux mis sur son chemin par la Déesse-Mère, comment tous les autres dieux la supplièrent alors de créer le contrepoison efficace, comment elle y consentit et comment fut alors guéri le Dieu souffrant.
Pour Jung : "il nous faut bien nous dire qu’à l’échelon psychique qui était celui des Égyptiens d’alors, ce récit constituait bel et bien un procédé thérapeutique : à cet échelon, en effet, l’homme pouvait encore être facilement plongé dans l’inconscient collectif par un simple récit, dont les images s’emparaient alors de tout son être avec une puissance telle que son système vasculaire et que ses régulations humorales rétablissaient l’équilibre compromis. C’est d’ailleurs, poursuit Jung, ce qui explique en toute généralité la valeur curative de la médecine magique à l’échelon primitif, alors que nous ne concevons la possibilité d’efficacités de cette sorte que tout au plus dans le domaine moral."
A ce niveau de lecture aucun de nous n'est plus alors un être unique, séparé, mais il incarne la totalité de l’humanité. A ce niveau de lecture littéraire du monde, nous aurions peut-être accès à la mémoire de l'espèce, à l'expérience engrangée par l'humanité depuis plusieurs millions d'années.
Auteur:
Soccavo Lorenzo
Années: 197? -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: Conseil R&D en stratégies de l'innovation, spécialiste en nouveaux dispositifs de lecture et sur les évolutions de l'interface lecteurs/livres
Continent – Pays: Europe - France
Info:
https://www.viabooks.fr/, redécouvrir la magie des mots. Quand Jung recourt à la thérapie narrative. mai 2015
[
lire remède
]
[
interprétation premier degré
]