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egos blessés

C'est une chose amusante du monde moderne. Dans les toilettes des clubs, on entend des filles dire : "Oui, il a baisé et m'a quittée. Il ne m'aimait pas. Il ne savait pas gérer l'amour. Trop taré pour savoir comment m'aimer." Alors comment en est-on arrivé là ? Qu'est-ce qui, dans ce siècle peu aimable, nous a convaincus que nous étions, malgré tout, éminemment aimables en tant que personnes, en tant qu'espèce ? Qu'est-ce qui peut nous faire croire que quiconque qui ne nous aime pas est perturbé, déficient, dysfonctionnel d'une manière ou d'une autre ? En particulier après nous avoir comparé à une divinité, à une madone en pleurs ou au visage du Christ dans un sandwich friandise... Alors nous les traitons de dingues. Délirants. Régressifs. Nous sommes tellement convaincues de notre bonté et de la bonté de notre amour que nous ne pouvons supporter qu'il puisse y avoir quelque chose de plus digne d'amour que nous, de plus digne d'adoration. Il est courant que les cartes de vœux annoncent que tout le monde mérite l'amour. Non. Tout le monde a droit à de l'eau potable. Pas a être aimé sans cesse.

Auteur: Smith Zadie

Info: White Teeth

[ pensée-de-femme ]

 

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expérience

On n'est jamais plus fort... que lorsqu'on atterrit de l'autre côté du désespoir. 

Auteur: Smith Zadie

Info: White Teeth 1998

[ renforcement ]

 

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perception

Chaque événement se produit deux fois : à l'intérieur et à l'extérieur, et ce sont deux histoires différentes.

Auteur: Smith Zadie

Info: Les dents blanches

[ dualité ] [ subjectivité ] [ bytie ]

 

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camouflage

Mais l'élégance m'attirait. J'aimais comme elle masquait la douleur.

Auteur: Smith Zadie

Info: Swing Time

[ apparence ] [ belle allure ]

 

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beaux-arts

L’art par définition n’a pas besoin d’être utile. En Afrique de l’Ouest par exemple, il y a cent ans, des villageoises faisaient des pots avec des formes bizarres, des pots pas très pratiques, et les anthropologues n’ont pas compris de quoi il s’agissait, mais c’était parce que eux, les scientifiques, s’attendaient à ce qu’un peuple soi-disant primitif ne fabrique que des choses utiles, alors qu’en fait elles fabriquaient ces pots juste pour leur beauté, exactement comme un sculpteur, pas pour contenir de l’eau ou du grain, mais pour leur beauté.


Auteur: Smith Zadie

Info: Swing Time

[ historique ] [ passe-temps ] [ fantaisie ]

 

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vieillir

Elle ne pouvait que constater qu’avec l’âge, les frontières tracées autour de sa personne s’estompaient et fluctuaient. Alors que chez beaucoup de gens de sa connaissance, les hommes notamment, les frontières ne faisaient que se renforcer. Ils édifiaient de nouvelles barrières, voire des murs, ou des créneaux. Eliza ne manquait jamais de se féliciter de cette différence.


Auteur: Smith Zadie

Info: L'imposture

[ ouverture ] [ fermeture ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éphéméride

Un code caché dans des peintures préhistoriques décrypté par un amateur  (source de l'article)

Du Morse avant l'heure?

Alors que Ben Bacon, un conservateur de meubles de Londres, parcourait des galeries de peintures préhistoriques sur internet, une idée lui est venue: et si les petits traits et points figurant sur plusieurs centaines d'entre elles étaient des marqueurs de temps?

HistoryNet évoque la théorie de cet amateur passionné, qui a conduit à une publication dans le Journal archéologique de Cambridge. Fasciné par ces œuvres réalisées il y a 15.000 à 40.000 ans dans des grottes situées en Europe, Ben Bacon avait fini par prendre conscience de la présence d'un certain nombre de motifs récurrents.

À côté des animaux dessinés sur les parois, on peut régulièrement trouver des petites lignes et des petits points, que le passionné décrit comme " les premières écritures connues dans l'histoire de l'Homo sapiens ". Un détail a particulièrement marqué Ben Bacon: il n'y en avait jamais plus de treize. Lui est alors venue une idée: ces symboles discrets pourraient avoir fait office de marqueurs temporels, se basant peut-être sur un calendrier lunaire.

Une nuit, a-t-il raconté à Vice, j'étais sur internet en train de regarder ces peintures datant du Paléolithique sans y prêter vraiment attention. Lorsque j'ai remarqué, vraiment par hasard, que plusieurs animaux représentés avaient un nombre qui semblait leur être associé. "

Plusieurs pistes

Le conservateur s'est alors empressé de partager son hypothèse avec des archéologues de l'université de Durham (nord de l'Angleterre) et de l'University College de Londres, pour qu'ils l'aident à confirmer cette théorie. Lors de la découverte des grottes il y a plus de 150 ans, les archéologues avaient d'abord pensé que les symboles " servaient à compter le nombre d'animaux aperçus ou tués par ces artistes préhistoriques ", nous apprend Vice.

Pour les chercheurs, la théorie du calendrier lunaire formulée par Ben Bacon " colle au fait que la connaissance des périodes de migration, d'accouplement ou de mise-bas des animaux du Paléolithique était un sujet central, puisque toute l'organisation humaine en dépendait ". Un tel calendrier ne fonctionne d'ailleurs pas sur un principe annuel, mais bien sur une comptabilisation par saisons. Question de survie.

Auteur: Internet

Info: https://www.slate.fr/, Elena Gillet - 4 août 2023

[ historique ] [ signes ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

proto-eucaryote

Des scientifiques découvrent "par hasard" que la vie sur Terre est beaucoup plus ancienne qu'on ne le pensait auparavant

Une rencontre fortuite dans une région reculée de l'Australie et des années d'analyse minutieuse ont permis de repousser de 750 millions d'années les preuves de l'apparition d'une vie complexe sur la planète.

Le Dr Erica Barlow, géobiologiste à l'université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW), a découvert une nouvelle façon de comprendre comment la vie s'est formée sur la planète en analysant une roche qu'elle avait posée sur son bureau.

Barlow a trouvé cette roche lors d'une excursion dans l'arrière-pays de l'Australie occidentale il y a une dizaine d'années.

Elle a étudié les stromatolites dans le cadre de son projet de recherche de premier cycle et a passé ses journées dans la région de Pilbara à cartographier la zone et à analyser les structures rocheuses. Barlow rentrait au camp lorsqu'une petite pierre noire et brillante reflétant la lumière du soleil a attiré son attention. Elle se détachait du paysage rouge et il l'a ramassée en souvenir de son voyage.

La roche mystérieuse cache des secrets.

La roche est restée sur le bureau de Mme Barlow au Centre australien d'astrobiologie pendant plusieurs mois, alors qu'elle travaillait sur son projet sur les stromatolithes. Son superviseur à l'UNSW, le professeur associé Martin Van Kranendonk, a vu la roche - connue sous le nom de chert noir - et l'a encouragée à rechercher des microfossiles à l'intérieur. Ce qu'Erica a vu l'a choquée.

La plupart des microfossiles ont la forme de longs filaments, mais ce fossile était rond.

"Le microfossile que j'ai trouvé n'existait pas dans les archives géologiques", explique Barlow. "Il s'agissait d'un type de vie totalement nouveau".

Le grand événement d'oxydation et le développement de la vie sur Terre

La datation indépendante des couches rocheuses entourant le chert noir encastré suggère que les microfossiles ont environ 2,4 milliards d'années.

Cette estimation de l'âge coïncide avec le "Grand événement d'oxydation" : un tournant volatil dans l'histoire de la Terre au cours duquel les niveaux d'oxygène à la surface de la planète ont augmenté de façon spectaculaire et irréversible.

Barlow explique que l'augmentation soudaine et unique de l'oxygène a été théoriquement liée au développement de toute vie complexe sur Terre, mais que rien dans les archives fossiles ne prouvait cette théorie - jusqu'à aujourd'hui...

La seule forme de vie connue qui existait avant le Grand Événement d'Oxydation était " procaryotique " : des organismes simples, unicellulaires et sans noyau, comme les bactéries.

Cependant, la forme relativement complexe et la grande taille du fossile découvert par le Dr Barlow suggèrent que sa forme de vie pourrait avoir été une première étape vers une forme de vie " eucaryote ", c'est-à-dire une forme de vie complexe, généralement multicellulaire, dotée d'un noyau.

"Nous avons montré la première preuve fossile directe reliant l'évolution de l'environnement pendant la Grande Oxydation à une augmentation de la complexité de la vie", déclare Barlow. "Cela montre une avancée dans l'organisation de la vie à cette époque".

Cet événement est parfois appelé la " catastrophe de l'oxygène ", catastrophique pour de nombreuses formes de vie à l'époque, qui avaient besoin d'environnements pauvres en oxygène pour survivre.

Si les recherches futures confirment cette théorie, ce fossile serait la plus ancienne preuve connue d'une vie complexe sur Terre, mais il faudra sans doute attendre un certain temps avant que la technologie ne permette de l'évaluer.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.tameteo.com/,Joana Campos, 11. 7. 2024

[ palier ] [ abiotique ] [ biotique ] [ proto-vie ] [ changement phylétique ] [ radiations adaptatives ] [ pressions de sélection ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

planète terre

À contempler l’horizon d’en bas, on a systématiquement l’impression qu’il y aura toujours quelque chose au-delà : après l’océan, encore de l’océan. Que la Terre est trop vaste pour que nous l’abîmions vraiment.

De l’ISS, je vois une boule qui est la finitude en soi. Ça a beau être grand, c’est quand même fini, contenu.

D’où le parallèle qui m’est venu très tôt : quelle différence entre la Terre et la Station spatiale, toutes deux lancées dans le vide inhospitalier de l’espace ? Aucune. Nous séjournons avec des gens que nous n’avons pas forcément choisis, avec des ressources limitées à utiliser avec parcimonie, sur un vaisseau dont il faut prendre soin si on veut qu’il vole encore longtemps…

L’exemple le plus frappant est sans doute l’atmosphère : une bulle de savon si peu épaisse (quelques dizaines de kilomètres, pour une planète de 6 371 kilomètres de rayon !), une si mince cornée qui contient toute la vie, qui rend à elle seule la vie possible. Et autour de nous ? Du vide, du noir, du rien. À des années-lumière à la ronde.

La Terre est une incroyable oasis au milieu du plus hostile et immense des déserts, grâce à une bulle de savon qui semble pouvoir exploser en un rien.


Auteur: Pesquet Thomas

Info: Ma vie sans gravité

[ vue de l'espace ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

amour

Aimer une personne, c'est apprendre la chanson qui est dans son cœur,  et la lui chanter lorsqu'elle l'a oubliée.

Auteur: Garborg Arne

Info:

[ amitié ] [ profondeur ] [ empathie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel