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philosophe

John Dee était totalement pénétré par les influences occultes de la Renaissance ; comme Bruno, il pratiquait avec ardeur les recettes magiques contenues dans le De occulta philosophia de Cornelius Agrippa. Il s’intéressait profondément aussi au Moyen Age et il collectionnait les manuscrits méprisés du passé médiéval. Seul, sans aide, sans le support d’académies mystiques comme celles qui fleurissaient à Venise, Dee tentait de réaliser en Angleterre ce qui faisait tout naturellement partie du "néo-platonisme" de la Renaissance italienne : une transformation Renaissance des traditions médiévales. Dans l’Angleterre du XVIe siècle, Dee a peut-être été le seul à représenter le renouveau lulliste de la Renaissance.

Auteur: Yates Frances Amelia

Info: L'art de la mémoire, de l’anglais par Daniel Arasse, éditions Gallimard, 2022, page 369

[ résumé ] [ œuvre ] [ apport ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

indifférenciation

On a pu dire avec raison que le féminisme ne s’est pas réellement battu pour les "droits de la femme", mais bien, sans s’en rendre compte, pour le droit de la femme de devenir égale à l’homme : chose qui, quand bien même serait-elle possible en dehors du domaine extérieur pratique et intellectuel, reviendrait au droit, pour la femme, de se dénaturer, de déchoir. Le seul critère qualitatif c’est, répétons-le, celui du degré de plus ou moins parfaite réalisation de sa propre nature.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, page 50

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sexuation

[…] partout où sont attestées des formes de dépassement effectives de la condition humaine, le sexe doit être conçu comme un "destin", un fait fondamental de la nature humaine. On n’existe qu’en tant qu’homme ou qu’en tant que femme. Ce point de vue doit être réaffirmé face à tous ceux qui, aujourd’hui, estiment que le fait d’être homme ou femme est quelque chose d’accidentel et de secondaire par rapport à l’appartenance générique à l’espèce humaine, et que le sexe est une différence concernant exclusivement la partie physique et biologique de la nature humaine, au point qu’il n’aurait un sens et ne comporterait des implications que pour les aspects de la vie humaine qui dépendent de cette partie naturaliste. Un tel point de vue est abstrait et inorganique ; en réalité, il ne peut valoir que pour une humanité déchue, par suite d’une régression et d’une dégénérescence. Ceux qui l’adoptent prouvent par là qu’ils ne savent voir que les aspects terminaux, les plus grossiers et les plus tangibles, de la sexualité. La vérité c’est que le sexe existe, non seulement avant et au-delà du corps, mais dans l’âme, et, dans une certaine mesure, dans l’esprit.

[…] La limite dégénérative correspond à un développement pratiquement exclusif, tératologique, de la partie extérieure et construite, du "masque" de l’individu "social", intellectuel, pratique et "spiritualisé", qui se constitue comme une entité à part ne maintenant plus guère de rapports organiques avec l’être profond et essentiel. C’est dans ces cas seulement que le fait représenté par le sexe peut être considéré comme secondaire et négligeable ; la contrepartie habituelle en est soit une anesthésie, soit une barbarisation primitiviste de la vie sexuelle. Alors seulement il paraîtra peu important d’être homme ou femme, et l’on reconnaîtra de moins en moins à ce fait la valeur – quant à la détermination des vocations, à la formation de soi, au comportement, aux occupations typiques – qu’il eut et aura toujours dans toute civilisation normale.

Auteur: Evola Julius

Info: Métaphysique du sexe, traduit de l’italien par Philippe Baillet, éditions L'âge d'homme, Lausanne, 2005, pages 48-49

[ anti-déconstruction ] [ critique ] [ modernité ] [ involution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

blues

Sais-tu quelle est l'expression mathématique de la nostalgie ? ... Les valeurs négatives. La formalisation du sentiment qu'il vous manque quelque chose.

Auteur: Hoeg Peter

Info: Smilla's Sense of Snow tags - Høeg

[ spleen ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

curiosité

Vouloir comprendre, c'est essayer de récupérer quelque chose qu'on a perdu.

Auteur: Hoeg Peter

Info: Smilla's Sense of Snow

[ manque ] [ compensation ] [ posséder ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

thébaïde

Je ressens la même chose à l'endroit de la solitude que certaines personnes ont la bénédiction de l'église. C'est la lumière de la grâce pour moi. Je ne ferme jamais ma porte derrière moi sans avoir conscience d'accomplir un acte de miséricorde envers moi-même.

Auteur: Hoeg Peter

Info: Smilla's Sense of Snow

[ spiritualité ] [ égoïsme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

décor

Ils atteignirent la salle hypostyle*, qu'ils traversèrent d'une traite. L'éclairage carmin lui donnait un air plus menaçant qu'à l'ordinaire. Ces pilastres hiératiques, ces simulacres de végétations pétrifiées... Un goût de mort ou d'enfers sur le point de s'embraser.

Auteur: Suhner Laurence

Info: QuanTika, tome 2 : L'Ouvreur des Chemins - *Dont le plafond est soutenu par des colonnes.

[ étrange ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

complexe d'Œdipe

[...] non seulement le meurtre du père n’ouvre pas la voie vers la jouissance que la présence du père était censée interdire, mais si je puis dire, elle en renforce l’interdiction.

Tout est là, et c’est bien là ce qu’on peut appeler à tous les points de vue - je veux dire dans le fait et aussi dans l’explication - la faille, c’est à savoir que l’obstacle étant exterminé sous la forme du meurtre, la jouissance n’en reste pas moins interdite. Bien plus - ai-je dit - cette interdiction est renforcée. Cette faille interdictive est donc, si je puis dire, soutenue, articulée, rendue visible par le mythe, mais elle est en même temps profondément camouflée par lui. C’est bien pourquoi l’important de Totem et Tabou est d’être un mythe, on l’a dit, peut-être le seul mythe dont l’époque moderne ait été capable. Et c’est FREUD qui l’a inventé.

L’important est ceci : c’est de nous attacher à ce que comporte cette faille, au fait que tout ce qui la franchit, l’affranchit, fait l’objet d’une dette au Grand Livre de la dette. Tout exercice de la jouissance comporte quelque chose qui s’inscrit à ce Livre de la dette dans la loi. Bien plus, il faut bien que quelque chose dans cette régulation soit ou paradoxe, ou le lieu de quelque dérèglement, car le contraire, le franchissement de la faille dans l’autre sens, n’est pas équivalent.

FREUD écrit le Malaise dans la civilisation pour nous dire que tout ce qui est viré de la jouissance à l’interdiction va dans le sens d’un renforcement toujours croissant de l’interdiction. Quiconque s’applique à se soumettre à la loi morale voit, lui, toujours se renforcer les exigences toujours plus minutieuses, plus cruelles de son surmoi.

Pourquoi n’en est-il pas de même en sens contraire ? Il est un fait, c’est qu’il n’en est rien, et que quiconque s’avance dans la voie de la jouissance sans frein, au nom de quelque forme que ce soit du rejet de la loi morale, rencontre des obstacles dont notre expérience nous montre tous les jours la vivacité sous des formes innombrables et qui n’en supposent peut-être pas moins quelque chose d’unique à sa racine.

C’est au point que nous arrivons à la formule qu’une transgression est nécessaire pour accéder à cette jouissance et que, pour retrouver Saint PAUL, c’est très précisément à cela que sert la loi, que la transgression dans le sens de la jouissance ne s’accomplit qu’à s’appuyer sur le principe contraire, sur les formes de la loi. Et si les voies vers la jouissance ont quelque chose en elles-mêmes qui s’amortit, qui tend à être impraticable, c’est l’interdiction qui lui sert, si je puis dire, de véhicule tout-terrain, d’autochenille, pour sortir de ces boucles qui ramènent toujours l’homme, tournant en rond, vers l’ornière d’une satisfaction courte et piétinée. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: 16 mars 1960

[ psychanalyse ] [ explication ] [ rapport proportionnel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Wanny arpente le littoral. C’est fou comme on se sent dérisoire dans un décor aussi titanesque. Sur le versant sud du fjord, un trio de glaciers flamboie de rose à la lumière du crépuscule. Juste sous leur cahute, leur baie se tapisse de calme tandis qu’au large, au-delà des récifs, les eaux s’agitent sous la brise, noires comme le goudron dans l’ombre jetée par la montagne. Elle se soulage sur le rivage puis remonte une côte derrière leur cabane. De là, elle tend le cou, se dresse sur la pointe des pieds, tente d’apercevoir les plus hauts rochers et corniches de Fuglefjell. Le sommet de la montagne semble percer le ciel. Là-haut, elle perçoit l’agitation des oiseaux. Ils crient, leurs ailes bruissent comme ils s’élancent dans les airs. Juste en dessous d’eux, sur une étroite bande herbeuse, Wanny aperçoit la cause de leur détresse. Un petit renard fait les cent pas, le manteau si noir qu’on ne distingue que ses contours que lorsqu’il passe devant un rocher blanc. Wanny relève les yeux, distraite par le mouvement des fulmars qui survolent la cime montagneuse. Quand elle regarde de nouveau en bas, le renard a disparu, fondu dans la nuit.

Auteur: Mundy Robyn

Info: La Femme au renard bleu

[ sentiment de petitesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

corps-esprit

Pas de différence entre corps et esprit. C'est pareil à la feuille de papier, on ne peut acheter l'endroit sans l'envers !

Auteur: Deshimaru Taisen

Info:

[ unicité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel