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éternité

Je m’en irai, je me dissoudrai dans l’amour des étoiles et des mondes et je retrouverai mes mortes parentés avant de revivre avec elles dans le pays impérissable.
Je m’en reviendrai avec ma musette pleine de larmes, de livres et de rêves à mon tour, je dévorerai l’Inconnu dans une ineffable et éternelle étreinte. Je m’en viendrai avec la souvenance des paysages et des peuples. Chanteront les mers, danseront les galaxies, tressailliront les fleuves.
Donner, se donner, nous sommes tous dans la main du grand Amant et les premiers balbutiements de notre adoration sont les premiers moments de notre dignité.
A Dieu je m’abandonne. Les oiseaux de juin descendent dans le verger.

Auteur: Grall Xavier

Info: Dans "L'inconnu me dévore"

[ adieux ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

prière

Que je prie, non pour être préservé des dangers, mais pour les regarder en face.

Et que je ne demande point l'apaisement de ma souffrance, mais le coeur qu'il me faut pour la surmonter.

Que je ne m'attende point à des alliés, sur le champ de bataille de la vie, mais à ma propre force.

Que je n'implore point avec crainte pour être sauvé, mais que j'aie foi en la patience pour conquérir ma liberté.

Accorde-moi de n'être pas ingrat, sachant qu'à ta seule miséricorde je dois mes succès : mais si je succombe, que l'étreinte de ta main me secoure.


Auteur: Tagore Rabindranath

Info: L'Offrande lyrique - La Corbeille de fruits

[ fortitude demandée ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

deuil

Il m'est alors venu à l'esprit que je pouvais trouver le réconfort dans le deuil de mon père et de ma mère, puisque le mystère de la mort les avait déjà étreints. Quoi qu'il arrive quand une personne meurt, ça leur était arrivé. Ils étaient partis devant, ils avaient montré le chemin, et à cause de ça, la mort semblait un peu plus tranquille, un peu moins terrifiante. Parce que les parents étaient déjà là - dans la mort -, j'ai compris que je pouvais me permettre de profiter de la lumière du soleil aussi longtemps que possible."Assise près de la tombe de mon père, j'étais heureuse - et fière - d'être en vie."

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans la forêt

[ premiers de cordée ]

 

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question

Outre ces nombreuses similarités, Darwin soulignait quelques exceptions, dont le rougissement et le froncement de sourcils, qui n'existeraient que chez les hommes. Il avait raison pour le rougissement. Je n'ai jamais vu ni entendu parler d'autres primates dont le visage rougirait en quelques secondes. C'est un mystère de l'évolution, surtout pour les cynique qui pensent que notre vie sociale se résume à l'exploitation égoïste des autres. Si c'était le cas, on vivrait mieux sans avoir le sang qui affleure aux joues et au cou malgré nous et permet de nous repérer comme un phare en pleine mer.  En admettant que ces rougeurs soient un signe d'honnêteté, pourquoi l'évolution nous a-t'elle doté, nous, et pas les autres espèces, d'un signal aussi évident.

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte, p 75

[ émoi ] [ sincérité ] [ langage corporel ] [ animal particulier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Il s'avança un fauteuil, s'installa entre sa femme et sa mère et, tandis que Dawn parlait, il lui prit la main. Il y a cent façons de prendre la main de quelqu'un. Selon que c'est la main d'un enfant, la main d'un ami, la main d'un parent âgé, la main de celui qui part, la main du mourant, la main du mort. Il tenait la main de Dawn comme on tient la main d'une femme adorée, toute sa ferveur passant dans son étreinte, comme si, par cette pression de sa paume, il arrivait à échanger leurs âmes, comme si ces doigts enlacés symbolisaient toute leur intimité. Il tenait la main de Dawn comme s'il ne savait rien de leur situation présente.

Auteur: Roth Philip

Info: Pastorale américaine

[ toucher ]

 

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solitude foncière

Nous vivons ensemble, agissons les uns avec les autres, réagissons les uns les autres ; mais toujours et en toutes circonstances, nous sommes seuls. Les martyrs descendent main dans la main dans l'arène ; ils sont crucifiés seuls. Dans l'étreinte les amants tentent désespérément de fusionner leurs extases isolées en une transcendance unique ; en vain. Par sa nature même, tout esprit incarné est condamné à souffrir et à jouir dans l'isolement. Les sensations, les sentiments, les intuitions, les fantasmes - tout cela est privé et, à l'exception de symboles de seconde main, incommunicable. Nous pouvons mettre en commun des informations sur les expériences, mais jamais les expériences elles-mêmes. De la famille à la nation, chaque collectif humain est une société d'univers insulaires.

Auteur: Huxley Aldous

Info: The Doors of Perception

[ signes unificateurs ] [ échelles sociétales ] [ langage intégrateur ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

exister

Il y a, insondable, le prodige que quelque chose existe. Entre le gouffre du passé et le gouffre de l'avenir, sur la goutte de boue terrestre, l'homme émerge une seconde, éperdu, ahuri, parmi les mystères impénétrables du Temps, de l'Espace, de la Matière, des Causes et des Fins.

Éphémère atome d'atome, il étreint l'universel des aspirations de son cœur et de son cerveau. Il est aussi incapable de déchiffrer un coin de l'énigme où il est compris que le moucheron de s'élever d'un battement d'ailes au-dessus de l'atmosphère qui le contient. Desservi par ses sens imparfaits, il perçoit des choses que des impressions partielles et falotes. Elles suscitent en lui des images baroques d'où s'engendrent des conceptions erronées qu'il est incapable de transmettre sans les travestir.

Auteur: Lichtenberger André

Info:

[ mystère ]

 

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mot fourre-tout

Tout ça n'est pas aussi incompréhensible que tu le prétends, mon petit chou. L'amour est le sentiment que nous éprouvons pour ceux que nous aimons profondément et que nous tenons en haute estime. Il peut être léger comme l'étreinte que nous accordons à un ami ou lourd comme les sacrifices faits pour nos enfants. Il peut être romantique, platonique, familial, fugace, éternel, conditionnel, inconditionnel, imprégné de chagrin, alimenté par le sexe, souillé par les abus, amplifié par la bonté, tordu par la trahison, approfondi par le temps, assombri par la difficulté, suscité par la générosité, nourri par l'humour et "chargé de promesses et d'engagements" que nous pouvons ou ne pouvons pas tenir.

La meilleure chose qu'on puisse probablement faire de sa vie, c'est de faire face à cette foutue merde.

Auteur: Strayed Cheryl

Info: Tiny Beautiful Things: Advice on Love and Life from Dear Sugar

[ synonymie ] [ tous azimuts ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

paysage

Dimanche matin, la pluie cessa. Derrière les nuages se profila, jaune pâle, le disque solaire, puis de nouveaux lambeaux de nuages plus sombres se glissèrent devant, et le soleil disparut encore. Comme s’il jouait à cache-cache. Rien ne bougeait. Je trouvais étrange que là-haut dans le ciel les nuages remuent, et qu’ici, à terre, tout soit si calme. Plus silencieux qu’à l’accoutumée. Un morne lierre rampait à l’assaut des hauteurs, enserrant le sumac de son étreinte mortelle. Les gouttes de pluie en dévalaient les feuilles grasses et luisantes, puis glissaient sur les feuilles en dessous… Ainsi de suite, toujours un cran plus bas jusqu’à toucher terre. Et former une flaque dans l’herbe. Les allées de béton parcouraient la pente de zébrures scintillantes et convergeaient vers le portail.
Je me tenais à ma fenêtre.

Auteur: Nadas Peter

Info: Dans "La Bible", traduction de Marc Martin

[ urbain ] [ observation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

enfance

Ca, c'est une ruse des arbres, pour faire croire qu'ils restent toujours au même endroit, pendant des années et des années. Ils ont l'air paisible et doux, fixés dans la terre noire par les racines solides. Si on les regarde sans trop faire attention, on peut croire qu'ils ne veulent rien, qu'ils ne savent rien dire. Mais le petit garçon savait que ce n'était pas vraiment vrai. Les arbres ne sont pas immobiles. Ils ont l'air de dormir, comme cela, d'un sommeil épais qui dure des siècles. Ils ont l'air de ne penser à rien. Le petit garçon, lui, savait bien que les arbres ne dormaient pas. Seulement ils sont un peu farouches et timides, et quand ils voient un homme qui s'approche, ils resserrent l'étreinte de leurs racines et ils font le mort.

Auteur: Le Clézio Jean-Marie

Info: Voyage au pays des arbres

[ magie ] [ nature ]

 

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