Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 118
Temps de recherche: 0.0799s

concept psychanalytique

Le Ça n’est ni la première, ni la seconde personne, ni même la troisième, en tant que, pour suivre la définition qu’en donne BENVENISTE, la troisième serait celle dont on parle.

Le Ça, nous en approchons un peu plus, à des énoncés tels que le "Ça brille" ou le "Ça pleut", ou le "Ça bouge". Mais c’est encore tomber dans une erreur que de croire que ce Ça, ce serait ça en tant qu’il s’énonce de soi-même ! C’est encore quelque chose qui ne donne pas assez son relief à ce dont il s’agit.

Le Ça est à proprement parler ce qui, dans le discours, en tant que structure logique, est très exactement tout ce qui n’est pas "je", c’est-à-dire tout le reste de la structure. Et quand je dis "structure logique", entendez-la grammaticale. Ce n’est pas rien, que le support même de ce dont il s’agit dans la pulsion, c’est-à-dire le fantasme, puisse s’exprimer ainsi : Ein Kind ist geschlagen, Un enfant est battu.

Auteur: Lacan Jacques

Info: 11 janvier 1967, La logique du fantasme

[ seconde topique ] [ définition ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

processus

L'expérience analytique est [...] définie par Lacan comme un procès où se "reconstitue" l'image "restaurée dans sa réalité propre" de cause psychique. D'où la fameuse définition de son processus : "induire dans le sujet une paranoïa dirigée". Non pas : provoquer une paranoïa, mais la diriger sur l'image du psychanalyste de sorte que tout le kakon* ignoré du sujet soit projeté progressivement sur elle, pour qu'en retour l'analyste le lui rende dans la nomination de son origine historique. Ainsi, rattachée au réel par sa projection sur l'image du dit psychanalyste, l'image est à mesure désassimilée du réel par la nomination qui lui redonne son statut propre d'image. Par là, de "diffuse et brisée" qu'elle était, elle s'élève chez le sujet à la conscience de son "unité", soit à la réussite du miroir : le sujet s'y reconnaît enfin.
Mais à une condition absolue d'ascèse : que la personnalité de l'analyste soit un "miroir pur d'une surface sans accidents", "un personnage aussi dénué que possible de caractéristiques individuelles" [...].

Auteur: Julien Philippe

Info: Dans "Pour lire Jacques Lacan", page 57. *Source d'une pulsion négative potentielle : par exemple l’affect lié au kakon se situe à l'origine du délire de persécution.

[ désêtre ] [ transfert ] [ analyste transparent ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

consensus

Le discours capitaliste, ce n'est pas le discours tenu par "des capitalistes", c'est une structure, posée en termes de mathèmes* par Lacan, où le sujet peut s’imaginer qu’en tant qu’auto-entrepreneur en puissance, il est le maître du langage ; le discours capitaliste c’est le discours hégémonique que vous entendez partout, tous les jours, dans tous les mass médias, le discours des gouvernements et de leur "opposition" institutionnalisée, le discours des entreprises, des marques, des pipoles qui "font l'actualité"... le Discours Capitaliste est au plan technique, dans son acception stricte lacanienne, le résultat de la copulation perverse du Discours Universitaire avec le Discours du Maître, une structure qui se reconnaît à ceci: le Réel en tant qu'il est l'impossible (l'un-possible) l'impossible à dire, l'impossible à représenter, l'impossible à imaginer est évacué, dénié, refoulé au profit de nouveaux mots (ou de mots arrachés à leur étymon: la novlangue), de formules, d'explications, de résolutions, d'injonctions, d'une idéologie plus ou moins larvée de la promesse, du Progrès à venir, d'un "retour sur investissement"... c'est possible! un jour... vous verrez... yes we can! ...aïe!

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: *formalisation algébrique des concepts de psychanalyse

[ illusion ] [ définition ] [ performatif ] [ profit refuge ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

concept psychanalytique

Or le mot de castration, en psychanalyse, rend compte du processus qui s’accomplit chez un être humain lorsqu’un autre être humain lui signifie que l’accomplissement de son désir, sous la forme qu’il voudrait lui donner, est interdit par la Loi. [...]

C’est donc par interdit que le sujet désirant est initié à la puissance de son désir, qui est une valeur, en même temps qu’il s’initie ainsi à la Loi, laquelle lui donne d’autres voies à l’identification des autres humains, marqués, eux aussi, par la Loi.

Cela entraîne un processus que l’on peut dire de mutation pour le sujet, et de renforcement pour le désir. La Loi dont il s’agit n’est pas seulement une Loi répressive. Il s’agit d’une Loi qui, si même elle paraît momentanément répressive pour l’agir, est en fait une Loi promotionnante du sujet pour son agir dans la communauté des humains. Ce ne peut jamais être la Loi de tel adulte qui la profère à son profit contre l’enfant. C’est la Loi à laquelle est soumis cet adulte, autant que l’est l’enfant.

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, pages 78-79

[ définition ] [ symboligène ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

étape développementale

[...] la castration orale signifie la privation imposée au bébé de ce qui est pour lui le cannibalisme vis-à-vis de sa mère : c’est-à-dire le sevrage, et aussi l’empêchement de consommer ce qui serait poison mortifère pour son corps, soit l’interdit de manger ce qui n’est pas alimentaire, ce qui serait dangereux pour la santé ou la vie. Cette castration (sevrage), lorsqu’elle est judicieusement donnée, aboutit au désir et à la possibilité de parler, et donc à la découverte de nouveaux moyens de communication, dans des plaisirs différents, avec des objets dont l’incorporation n’est pas ou plus possible. [...]

Le sevrage, cette castration du bébé, implique de la mère qu’elle aussi accepte la rupture du corps à corps où l’enfant était, passé du sein interne aux seins lactifères et au portage totalement dépendant de sa présence physique à elle. Cette castration orale de la mère implique qu’elle-même soit capable de communication avec son enfant autrement qu’en lui donnant de l’alimentation, en lui prenant ses excréments et en le dévorant de baisers et de caresses : par paroles et par gestes, qui sont langage.

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, page 99

[ concept psychanalytique ] [ définition ] [ mère-enfant ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

langage

Le signe linguistique est donc une entité psychique à deux faces [...] Nous appelons signe la combinaison du concept et de l'image acoustique : mais dans l'usage courant ce terme désigne généralement l'image acoustique seule, par exemple un mot (arbor, etc.). [...] L'ambiguïté disparaîtrait si l'on désignait les trois notions ici en présence par des noms qui s'appellent les uns les autres tout en s'opposant. Nous proposons de conserver le mot signe pour désigner le total, et de remplacer concept et image acoustique respectivement par signifié et signifiant ; ces derniers termes ont l'avantage de marquer l'opposition qui les sépare soit entre eux, soit du total dont ils font partie. [...] Le signe linguistique ainsi défini possède deux caractères primordiaux. [...] Le lien unissant le signifiant au signifié est arbitraire, ou encore, puisque nous entendons par signe le total résultant de l'association d'un signifiant à un signifié, nous pouvons dire plus simplement : le signe linguistique est arbitraire. [...] Le signifiant, étant de nature auditive, se déroule dans le temps seul et a les caractères qu'il emprunte au temps

Auteur: Saussure Ferdinand de

Info: Cours de Linguistique générale

[ sonorité ] [ définition ] [ triade son signe sens ]

 

Commentaires: 0

définition

- Qu’est-ce que le supramental ? 

- Tous les êtres humains ont en eux un contact quelconque avec le Supramental, mais l’Ego ne permet pas que ce contact se concrétise, parce que l’Ego vit constamment dans la crainte, il vit dans la crainte de lui-même, il vit dans la crainte de ce qu’il entend, il vit dans la crainte de ce qu’il perçoit, il vit dans la crainte de ce qu’il savait, il vit dans la crainte de ce qu’il peut découvrir, la crainte est la fondation même de l’Ego, l’Ego qui n’a pas de crainte n’est plus un Ego humain, c’est un Ego Supramental. (...)

Le Supramental c’est un terme générique, général, qui permet aux gens d’atteindre un plus haut niveau de philosophie, si on va plus loin, le Supramental c’est l’agissement instantané dans le Cosmos, d’Intelligences qui n’ont aucune relation avec les Lois d’incarnation, qui n’ont aucune relation avec les forces de l’incarnation et qui suivent l’être humain dans son évolution depuis des milliers d’année, jusqu’au moment où ils peuvent contacter certains individus, sans que ces individus ne se fracturent physiquement ou psychiquement.

Auteur: Montréal Bernard de

Info:

[ moi supérieur ] [ équanimité ] [ non-émotion ] [ astral ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

rigoler

Le dénominateur commun de toutes les blagues est un chemin d'attente qui est détourné par une rotation inattendue qui nécessite une réinterprétation complète de tous les faits précédents - via la punchline... La réinterprétation seule est insuffisante. Le nouveau modèle doit être hors cohérence. Par exemple, un gentilhomme corpulent qui se dirige vers sa voiture glisse sur une peau de banane et tombe. S'il se casse la tête et que du sang se répand, vous ne rirez évidemment pas. Vous vous précipiterez au téléphone pour appeler une ambulance. Mais s'il s’essuie simplement le visage, regarde autour de lui et se relève vous commencerez à rire. La raison en est, je suggère, que vous savez maintenant que c'est sans conséquence, sans aucun dommage réel. Je dirais que le rire est une manière naturelle de signaler "C'est une fausse alarme". Pourquoi est-ce utile d'un point de vue évolutif? Je suggère que le bruit du rire rythmé en staccato a évolué de manière à informer nos parents, ceux qui partagent nos gènes. En clair : ne gaspillez pas vos précieuses ressources avec cette situation, c'est une fausse alarme. Le rire est est une sorte de signal OK de la nature.

Auteur: Ramachandran Vilayanur S.

Info: A Brief Tour of Human Consciousness: From Impostor Poodles to Purple Numbers

[ psychologie ] [ humour ] [ définition ] [ mécanisme ] [ surprise ]

 

Commentaires: 0

concept psychanalytique

Les pulsions de vie, toujours liées à une représentation, peuvent être actives ou passives, alors que les pulsions de mort, repos du sujet, sont toujours sans représentation, ni actives ni passives. Elles sont vécues dans un manque d’idéation. Les pulsions de mort prévalent pendant le sommeil profond, les absences, le coma. Ce n’est pas le désir de mourir, mais celui de se reposer.

Les pulsions de mort se caractérisent d’être sans représentation résiduelle de relations érotiques à l’autre. Elles sont le fait d’un corps non alertable par le désir. Les pulsions de mort incitent régulièrement le sujet à se retirer de toute image érogène, comme dans le sommeil profond, comme dans l’évanouissement qui fait suite à une émotion très forte, comme aussi dans l’énurésie ou l’encoprésie secondaire, apparaissant chez un enfant qui était déjà continent, dont le schéma corporel avait acquis la continence naturelle à tout mammifère, et qui, confronté à un état émotionnel inassimilable pour son image du corps et l’éthique s’y rapportant, un état que son narcissisme ne peut se représenter, en revient à la mise en sommeil ou d’une image de fonctionnement ou d’une image de zone érogène, ici la zone érogène urétrale ou anale.

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, pages 34-35

[ définition ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

définition

Pourquoi le sujet de la psychanalyse, le sujet de l’inconscient, aussi appelé "sujet du signifiant" s’écrit-il S barré ($) ?

Le sujet, ce n’est pas "la subjectivité", ni le "je" de la grammaire, le sujet de la psychanalyse n’émerge en tant que sujet de l’inconscient que comme le produit d’une double négation (ou négation de la négation): d'abord la castration m’a nié en me coupant de l’immédiateté de mon corps et en me forçant à passer par le langage, puis le langage lui-même aura été nié, le sujet ne s'y trouvant pas, étant toujours "représenté" par un signifiant pour un autre signifiant qui ne le représente pas...

Lorsque quelque "chose" est niée, j'obtiens en lieu et place de cette chose un "rien" ("res" qui signifie "chose" est l'étymon latin de rien); puis ce rien est nié à son tour et je me retrouve avec un "moins que rien", un rien marqué du signe négatif, pas un rien qui serait la négation d’une "chose": ça c'était la première négation, mais la négation d'un rien, une sorte d'inconsistance pré-ontologique qui crée un manque au cœur même du vide (raison pour laquelle, le Dieu de la Kabbale fut prié de créer au préalable ...le néant!)

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 05.03.19

[ monde symbolique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson