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communion

Ainsi deux amoureux, quand ils commencent à parler, c'est fini, c'est fini, c'est terminé, n'est-ce pas ...

Les affaires se passent dans le silence.

Du moment qu'il n'y a pas de silence, il n'y a rien, n'est-ce pas ...

Quand on ne sent plus rien, ben alors on parle, n'est-ce pas ...

Tandis que les grands sentiments sont muets.

Et alors, au fond, ils sont émus, n'est-ce pas ...

Alors, l'émotion se tait.

Le Verbe, c'est du déchet d'émotion.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: à Robert Sadoul, 1956

[ éloignement ] [ communication ] [ meubler ] [ blabla ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

tradition

D'ailleurs, sur une population de cent mille têtes, il n'en est peut-être pas cinquante qui se soient donné la peine de raisonner leur croyance. Le peuple la reçoit sur parole. Il est catholique, comme il serait Athée, si ses ancêtres l'eussent été. Dieu ressemble à ces vieux meubles qui, loin de servir, ne font qu'embarrasser, mais que l'on se transmet de la main à la main, dans les familles, et que l'on garde religieusement, parce que le fils l'a reçu de son père, et son père de son aïeul.

Auteur: Maréchal Sylvain

Info: Dictionnaire des Athées anciens & modernes - Culte & lois d'une société d'hommes sans dieu

[ conservation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Dans la beauté d'Ilse, je devinais quelque chose de décalé. Ses bas filés me chantournaient l'âme, et, au lieu d'y déceler la nervosité de mon adorée qui se cognait à tous les meubles, j'y inventais une faille, une prédisposition chez elle pour moi, pour mon malaise (...) Ilse était belle et sa beauté me faisait mal. J'aurais voulu lui rendre cette douleur. Mais je restais dans un coin de la cuisine, les bras ballants, la bouche pâteuse, à m'imaginer ce que j'aurais pu vivre si j'avais eu le courage de la prendre contre moi.

Auteur: Ladjali Cécile

Info: Ordalie

[ timidité ]

 

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femmes-hommes

Le syndrome de la Madone et de la putain est ce dont souffre un homme incapable d'associer affectivité et sexualité. La Madone (vierge et mère), c'est l'épouse, la promesse de stabilité et de sécurité, bobonne qui fait partie des meubles et qu'il vénère comme sa propre mère. La putain, c'est l'amante, qui confirme son pouvoir de séduction, le dégage de la dépendance et promet rien de plus que la brouette suédoise. L'une procrée, l'autre "couche". A l'image de Robert De Niro, dégouté, dans Mafia blues : "Quoi ? Une fellation ? Par la mère de mes enfants ?"

Auteur: Sandner Catherine

Info: Trouver enfin ! l'homme de sa vie On n'est pas des gourdes

[ couple ] [ schizophrène ] [ humour ] [ hommes-par-femmes ]

 

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orgasme

A ma connaissance, la seule chose qui ne donne pas la gueule de bois et met entre parenthèse la mort - comme la vie - c'est le sexe. Son effet foudroyant réduit tout en décombres. Mais ça ne dure que quelques instants ou, tout au plus, si vous vous endormez ensuite, quelques heures. Puis les meubles, les vêtements, les souvenirs, les lampes, la panique, la tristesse, tout ce qui avait disparu happé par une tornade pareille à celle du Magicien d'Oz redescend et reprend sa place exacte, dans la chambre, dans la tête, dans le ventre.

Auteur: Busquets Milena

Info: Ça aussi, ça passera

[ drogue ]

 

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Etats-Unis

Mon standard pour la vraisemblance est simple et j'y suis arrivé lorsque j'ai commencé à écrire des trucs en prose: foutons-nous du lecteur moyen. On m'a toujours dit d'écrire pour lui dans ma vie quotidienne de journaliste. Le lecteur moyen, pour eux, était un blanc de banlieue avec deux gamins virgule je ne sais quoi et environ trois voitures, plus un chat, un chien, des meubles et un gazon. Il n'a aucune idée sur rien et tout doit lui être expliqué, de sorte que le produit devient une incroyable merde, une non histoire. Baisons-le. Baisons le en enfer.

Auteur: Simon David

Info:

[ statistiques ] [ audimat ] [ bêtise ] [ Usa ]

 

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nantis

Aux Aigles, la famille s'était rassemblée au salon en cette heure morne où le thé est passé depuis longtemps sans que le dîner soit encore en vue. C'était une scène tranquille, qui aurait irrité un communiste. Cinq membres improductifs de la bourgeoisie étaient assis dans une pièce immense, où ils respiraient davantage d'air, se chauffaient à plus de feu et tiraient plus de plaisir et d'agrément des tableaux et des meubles qu'il n'était strictement nécessaire. Au sous-sol, dans la cuisine, trois membres de la classe laborieuse trimaient ignoblement pour leur préparer leur dîner, acheté avec les revenus d'un capital.

Auteur: Gibbons Stella

Info: Le bois du rossignol

[ prolétariat ]

 

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société de consommation

[…] je ne souhaitais pas gâcher mon temps à gagner de riches tapis, de beaux meubles, une cuisine raffinée ou bien une maison de style grec ou gothique. S’il en est que cela ne dérange pas d’acquérir ces choses et qui savent comment s’en servir une fois acquises, je leur abandonne bien volontiers cette ambition. D’aucuns sont industrieux et aiment le travail en soi – à ceux-là, je n’ai désormais rien à dire. A ceux qui ne sauraient pas quoi faire s’ils avaient plus de temps libre qu’ils n’en ont déjà, je conseillerais de trimer encore deux fois plus dur.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Dans "Histoire de moi-même", page 71

[ passe-temps ] [ ironie ] [ biens superflus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

famille-tribu

Mon grand-père avait une grande maison dans laquelle il vivait avec ses deux femmes. Chacune avait sa chambre et celle de mon grand-père se trouvait au milieu des deux. Il y avait un long salon avec quelques meubles. Et dans la cour, chaque enfant, les demi-frères et demi-sœurs de maman, avait construit sa petite maison pour y vivre avec sa famille. De sorte que la vaste cour abritait une communauté familiale où il y avait toujours des bébés qui pleuraient, des enfants qui poursuivaient un ballon, des femmes qui s'activaient et des vieux qui discutaient, assis dans un coin, à l'ombre.

Auteur: Ouedraogo Roukiata

Info: Du miel sous les galettes

[ cellule tribale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

propreté

Martine avait toujours été plus grande que les autres à l'école. Les traits lourds, elle était souriante et timide, le rouge aux joues dès qu'elle prenait la parole, toujours mal à l'aise dans cette transition difficile : le passage de la vie de ferme à celle de la ville. Leur pavillon était tenu comme une caserne, astiqué comme un bien qu'il faudrait un jour rendre à ses véritables propriétaires. Un canapé et des fauteuils qu'il ne fallait pas risquer d'user en s'asseyant dessus, un drap sur la télévision, des meubles industriels imitation rustique et du carrelage brillant. Rémi suffoquait dès qu'il y mettait les pieds.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Battues, p. 58

[ ménage ]

 

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