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géopolitique

En 1966, après avoir appris que le président Charles De Gaulle retirait la France de l'OTAN et que toutes les troupes américaines devaient évacuer le sol français, le président Johnson demanda au secrétaire d'État Dean Rusk de l'interroger quant aux Américains enterrés en France. Dean lui laissa entendre qu'il ne pouvait pas vraiment demander cela au président français. Au point que le président Johnson ordonna au secrétaire d'État Dean Rusk :

"Interrogez-le sur les cimetières Dean !"

C'était donc un ordre présidentiel et il se devait de poser la question.

Ainsi, en fin de réunion, Dean demanda à De Gaulle si son ordre de retirer toutes les troupes américaines du sol français incluait également les plus de 60 000 soldats enterrés en France durant les Première et Seconde Guerres mondiales.

De Gaulle, embarrassé, se leva et est partit sans répondre.

Auteur: Johnson Lyndon

Info:

[ Etats-Unis ] [ impérialisme ] [ Gaule-Usa ] [ chantage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Grèce antique

Socrate n'est pas un prince, mais il appartient à la classe moyenne aisée d'Athènes. Son père, Sophronisque, est un sculpteur qui vit bien de son art. Sa mère, Phénarète, est une sage-femme que l'on imagine allant d'une maison à l'autre, partout où la vie est sur le point de naître.
C'est une femme active, vaquant à ses propres occupations. Une femme "moderne" tentant de combiner vie familiale et vie professionnelle.
Athènes, où naît Socrate vers 470 avant notre ère frémit de velléités rénovatrices au même titre que l'Inde - mais aussi, quasi simultanément, la Mésopotamie et la Chine.
Parallèlement aux prêtres, ordonnateurs de la relation aux dieux, une catégorie de penseurs a émergé.
Très vite, ceux que l'on n'appelle pas encore les "philosophes" mais plutôt les physiciens, parviennent au constat que l'univers forme un tout et que la connaissance du monde passe d'abord par celle de l'homme.

Auteur: Lenoir Frédéric

Info: Socrate, Jésus, Bouddha : Trois maîtres de vie

[ anthropomorphisme ] [ historique ]

 

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joie de vivre

Comme on a perdu du temps, depuis que l’homme existe, à lutter pour savoir ce que serait l’autre monde ! Plus l’effort pour le savoir était ardent, moins l’homme connaissait le monde véritable dans lequel il vivait. Le seul monde qu’il connût, qui était beau, dans lequel il vivait, qui lui donnait tout ce qu’il avait, était, d’après les prêtres et les prélats, le dernier qui devait occuper ses pensées. On lui recommandait, on lui ordonnait, dès le jour de sa naissance, de lui dire adieu. Oh ! nous en avons assez de voir injurier cette terre ! Ce n’est pas une vérité triste que de dire qu’elle devrait être notre foyer. Dût-elle ne nous donner qu’un simple abri, une simple vêture, une simple nourriture, en y ajoutant le lis et la rose, la pomme et la poire, elle serait déjà le foyer idéal pour l’homme mortel ou immortel. 

Auteur: O'Casey Sean

Info: Le coucher de soleil et l’étoile du soir

[ contentement ] [ dépassement de la métaphysique ] [ épicurien ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

En 1536 tandis que l'armée de François Ier ravageait le midi de la France pour couper les vivres à Charles-Quint, la famine et l'épidémie désolaient les soldats.
Un jeune empirique provençal arriva au camp, se prétendant possesseur d'un merveilleux secret pour guérir toutes les maladies. On le crut, il empocha joyeusement force pistoles, et fit avec ses onguents un effroyable massacre de tous les malheureux qui se confièrent à lui, si bien que, averti par la clameur universelle, le connétable de Montmorency ordonna de le pendre, sans autre forme de procès. Comme on le menait à la potence, il fut rencontré par le dauphin Henri, à qui il demanda merci, avec accompagnement de grimaces et de lazzi qui disposèrent favorablement le prince. Celui-ci lui accorda sa grâce, et le charlatan, troquant sa robe de docteur contre celle de fou de cour, qui lui allait beaucoup mieux, devint le célèbre Brusquet.

Auteur: Fournel François-Victor

Info:

[ fou du roi ]

 

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vente

Bon nombre de tableaux gisaient pêle-mêle parmi les meubles et les livres marqués au chiffre de leur ancien possesseur, quoique celui-ci n’eût sans doute jamais eu la louable curiosité d’y jeter un coup d’œil. Les vases de Chine, les tables de marbre, les meubles neufs et anciens avec leurs lignes arquées, leurs griffes, leurs sphinx, leurs pattes de lions, les lustres dorés et sans dorures, les quinquets, tout cela, entassé pêle-mêle, formait comme un chaos d’œuvres d’art, bien différent de la stricte ordonnance des magasins. Toute vente publique inspire des pensées moroses ; on croit assister à des funérailles. La salle toujours obscure, car les fenêtres encombrées de meubles et de tableaux ne filtrent qu’une lumière parcimonieuse ; les visages taciturnes ; la voix mortuaire du commissaire-priseur célébrant, avec accompagnement de marteau, le service funèbre des arts infortunés, si étrangement réunis en ce lieu ; tout renforce la lugubre impression.

Auteur: Gogol Nikolaï

Info: Nouvelles de Petersbourg. Le Portrait, p.140

[ aux enchères ] [ sinistre ]

 

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pornographie

La femme exhibait son cul dans ma direction, se cambrant au maximum et hurlant, s’efforçant de resserrer ou d’offrir ses sphincters, prête à y recevoir une orchidée, des allumettes, un stylo-plume, le goulot d’une bouteille de vin qu’on lui enfonçait profondément puis qu’on la forçait à lécher avant de la rouer de coups de pied pour l’obliger à demander pardon. On lui pissait dessus, on lui enfonçait la pointe d’une chaussure dans le vagin, en la forçant à rire au milieu d’éclats de rire qui fusait autour d’elle. La sueur s’accumulait au creux de ses reins. On lui ordonnait de laisser s’écouler la mouille de sa chatte, le foutre de sa bouche, puis on la badigeonnait de Baby Oil et lui faisait répéter un millier de fois qu’elle avait honte, qu’elle mourait, la chevelure souillée de foutre, les cheveux blanchis par le sperme et son cul qui continuait malgré tout à se cambrer davantage.

Auteur: Murakami Ryūnosuke

Info: Ecstasy

[ scatophilie ] [ partouze ] [ sado-masochisme ] [ humiliation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Tout en n'aimant pas les femmes, car il n'en aime aucune, Maupassant les aime cependant par-dessus tout. Il les traite de "rosses inconscientes" de "merveilles de chair ronde et douce qu'habite l'infamie" ; il confond la "femellerie" avec la féminité, mais il écrit au même instant : "Il suffit d'une jolie femme, voyez-vous, pour électriser les Français." "Si une jolie femme m'ordonnait de passer par le trou d'une aiguille, je crois que j'y sauterais comme un clown dans un cerceau. Je mourrai ainsi, c'est dans le sang. Je suis un vieux galantin, moi, un vieux de la vieille école ! La vue d'une jolie femme me remue jusque dans mes bottes" (Les idées du Colonel). (Et ne doutons pas que ce soient les idées de Maupassant.) Il se donne infiniment de peine pour l'Eternel Féminin. Il croit au sourire de la Joconde.
"La vraie femme que j'aime c'est l'Inconnue, l'Espérée, la Désirée ..."

Auteur: Morand Paul

Info: Vie de guy de Maupassant

[ femmes-par-hommes ] [ littérature ] [ obsédé ]

 

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postérité

Tu sais bien que les humains, en éloignant les basiques problèmes de survie, ont développé quantité de disciplines vues comme inutiles ou même parasites, ce qui est une erreur puisqu'elles trouvent toutes leur justification. Pense à l'assassin destructeur de masse qui permet de reconstruire après sa chute - tout en améliorant une morale. Ou au glandeur jouissif, artiste ou pas, qui développe des techniques pour occuper le temps. Tous deux apportent de la matière à l'écrivain penseur, qui lui tente, génération après génération, d'affiner la description du monde et de ses interactions, pendant que de son côté le mathématicien mesure le cosmos donné à ses sens à l'aide de nombres abstraits, réputés immuables dans leurs attributs d'ordonnateurs des proportions.
Je crois pouvoir dire que ces deux spécialistes de l'abstraction et de l'imagination, en affinant les manières de nommer et décrire ce que nous appelons le réel, s'inscrivent, un peu plus que d'autres, dans une continuité évolutive.

Auteur: Mg

Info: 4 mai 2017

[ durabilité ] [ mathématiques ] [ langage ]

 

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harmonie cosmique

Si nous cherchons à caractériser les effets qu’a produit la révolution galiléenne sur la conception du monde et les bouleversements qu’elle y a apportés, un premier trait nous paraît devoir être souligné : contrairement à ce que l’on a dit très souvent, et comme l’a montré notre bref historique, l’ “humiliation cosmologique” que l’homme aurait subie du fait de l’héliocentrisme ne semble avoir joué aucun rôle*. Il n'en est jamais question, du moins à notre connaissance ; il est même question du contraire, c’est-à-dire d’une réhabilitation de la Terre : “Que la Terre soit errante et surpasse en splendeur la Lune – qu’elle ne soit point la sentine des ordures sordides, nous le confirmerons par des démonstration et d’innombrables raisons naturelles.” Cette déclaration de Galilée, quelque peu lyrique, tirée du Message Céleste (1610), et qui annonce le grand exposé cosmologique du Dialogue sur les grands systèmes (1632), exprime très clairement l’idée qu’il se fait de la signification cosmologique de ses thèses. 

Auteur: Borella Jean

Info: La crise du symbolisme religieux, chap. II, art. 2, section 1 * contrairement à l'opinion de Freud

[ ordonnancement de l'univers ] [ astronomie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dernières paroles

Dans 15 minutes, je serais mort !....
...Ce sont les ordres du Führer, j'ai le choix entre le poison et la comparution devant le Tribunal du peuple. Les généraux m'ont apporté un poison foudroyant ? Je suis accusé d'avoir pris part à l'attentat du 20 juillet....
...Stülpnagel, Speidel et Hofacker ont fait des déclarations qui me condamnent. Je figure aussi sur la liste de Goerdeler comme futur président du Reich...
.... J'ai dit aux généraux qu'il n'y avait rien de vrai dans des déclarations qui ont sans doute été arrachées aux inculpés... ...Je n'ai pas peur de comparaître devant le Tribunal du peuple, mais je suis convaincu que je n'arriverai jamais à Berlin. Je serais "liquidé" avant : je comprends ce que Burgdorf entendait par ma "nouvelle affectation". On m'a donné tous les détails jusqu'à l'ordonnance des funérailles !... ...Hitler m'a fait savoir que si je me supprimais moi-même, il n'arriverait rien à ma famille. Au contraire, on s'occupera de vous.

Auteur: Rommel Erwin

Info:

[ suicide ]

 

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