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gouvernement

Vous tous, hommes et femmes, ne voyez-vous pas que l’État est votre pire ennemi ? C’est une machine qui vous broie pour préserver la classe dominante, vos maîtres. Comme des enfants naïfs, vous vous fiez à vos dirigeants politiques. Ils abusent de votre confiance pour vous vendre aussitôt au premier venu. Mais même en dehors de ces trahisons directes, vos responsables politiques font cause commune avec vos ennemis pour vous tenir en laisse, pour vous empêcher toute action directe. L’État est le pilier du capitalisme, et il est ridicule de compter sur lui pour un quelconque secours.

Auteur: Goldman Emma

Info: Dans "Vivre ma vie"

[ subordination ] [ aliénation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

jeunesse

Quand un homme meurt, il a peur et te prend tout ce dont il a besoin; ça fait partie de ton boulot de médecin de le lui donner, de le consoler, de lui tenir la main. Les enfants, eux, meurent comme ils ont vécu - dans l'espoir. Ils ne savent pas de quoi il retourne, si bien qu'ils ne s'attendent à rien, ils ne te demandent pas de leur tenir la main - et, à la fin, c'est toi qui as besoin qu'ils serrent la tienne. Face aux enfants, tu ne peux compter que sur toi.

Auteur: Obreht Téa

Info: La femme du tigre

[ espérance ] [ mort ]

 

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sensibilité

Dans la vie, on se fait tous des illusions, on se fabrique des rêves pour tenir le coup ; si jamais on voyait le monde tel qu'il est, si on se trouvait comme ça, tout à coup, le nez devant, alors... on s'enfuirait en courant comme des enfants et on irait se cacher sa tête dans le sable. C'est pour ça qu'on a un seuil. Avec d'un côté ce que l'on accepte de voir et de l'autre l'horreur sur laquelle on ferme les yeux. Seulement voilà, le seuil, il est pas au même endroit pour nous tous.

Auteur: Favaro Patrice

Info: La vérité crue

[ filtre ] [ singularité ]

 

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parfum

La douceur même des haleines plus pures n'a rien de plus excellent que d'être sans aucune odeur qui nous offense, comme sont celles des enfant bien sains. Voilà pourquoi, dit Plaute, Mulier tum benè olet, ubi nihil olet : la plus parfaite senteur d'une femme, c'est ne sentir à rien, comme on dit que la meilleure odeur de ses actions c'est qu'elles soient insensibles et sourdes. Et les bonnes senteurs étrangères, on a raison de les tenir pour suspectes à ceux qui s'en servent, et d'estimer qu'elles soient employées pour couvrir quelque défaut naturel de ce côté-là.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Essais, Garnier 1962

[ femmes-par-hommes ] [ inodores ]

 

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politesse

Que dire de ces copains qui viennent boire un verre à la maison en tête à tête et qui, au moindre appel sur leur portable, vous laissent en plan pour une bonne demi-heure. Avec pour reprise de la discussion de vagues excuses - quand il y en a - alors que l'hôte, pour faire bonne figure, à fait semblant d'être très occupé, accaparé par l'une ou l'autre occupation, comme si c'était normal parce qu'il est chez lui, à la maison, donc susceptible de tenir le rôle très désagréable, celui d'être sur un placard " à disposition". Suis-je trop sensible ?

Auteur: MG

Info: 1999

 

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accoutumance

Les villes s'apprivoisent, ou plutôt elles nous apprivoisent ; elles nous apprennent à bien nous tenir, elles nous font perdre, petit à petit, notre gangue d'étranger ; elles nous arrachent notre écorce de plouc, nous fondent en elles, nous modèlent à leur image - très vite, nous abandonnons notre démarche, nous ne regardons plus en l'air, nous n'hésitons plus en entrant dans une station de métro, nous avons le rythme adéquat, nous avançons à la bonne cadence, et qu'on soit marocain, pakistanais, anglais, allemand, français, andalou, catalan ou philippin, finalement Barcelone, Londres ou Paris nous dressent comme des chiens.

Auteur: Enard Mathias

Info: Rue des voleurs

[ adaptation ] [ urbanisme ]

 

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mondanités

Trop de gens sont venus me rendre visite et maintenant Linda me dit que "mère" va bientôt arriver. Je suis curieux de savoir comment les gens font pour se rendre visite quand on a à peine le temps de faire ce qu’il y a de singulier et de nécessaire, et l’une des choses les plus importantes à faire c’est d’expédier toute la merde et les choses insignifiantes pour éviter que les forces de l’ignorance et de l’abrutissement ne t’assassinent, et l’autre chose essentielle à faire c’est de tenir éloigné de toute chose ces moments merveilleux où l’on ne fait absolument rien.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à John Martin, 14 juin 1980

[ futiles ] [ perte de temps ] [ défaut de solitude personnelle ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

complexe

C'est l'image émotionnelle et vivace d'une situation psychique arrêtée, image incompatible, en outre, avec l'attitude et l'atmosphère consciente habituelles ; elle est douée d'une forte cohésion intérieure, d'une sorte de totalité propre, et, à un degré relativement élevé, d'autonomie : sa soumission aux dispositions de la conscience est fugace, et elle se comporte par suite dans l'espace conscient comme un corpus alienum, animé d'une vie propre.
Au prix d'un effort de volonté, on peut à l'ordinaire le réprimer, le tenir en échec ; mais aucun effort de volonté ne parvient à l'annihiler, et il réapparaît, à la première occasion favorable, avec sa force originelle.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: L'homme à la découverte de son âme, Petite Bibliothèque Payot, 1972, p 182.

[ hantise ] [ timidité ] [ psy ]

 

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humour

Leon McLain : Sinon, j'ai voulu lire harry potter
Leon McLain : j'choppe le premier tome en ligne, j'survole quelques pages et je m'arrête pour voir comment c'est écrit, viteuf
Leon McLain : "Essayez donc celle-ci, Mr Potter, 22,5 centimètres. Très flexible, agréable à tenir en main. Prenez-la et agitez-la un peu. (...)
Leon McLain : Voyons celle-ci. 27,5 centimètres. Facile à manier, très souple. Harry la prit en main et sentit aussitôt une étrange chaleur se répandre dans ses doigts. Il l'agita de haut en bas et une gerbe d'étincelles rouge et or jaillit alors de l'extrémité de la baguette.

Auteur: Internet

Info:

[ allusion ] [ analogie ] [ sexe ] [ dialogue-web ]

 

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théorie-pratique

Dans l’armée du Vieux, ceux qui pouvaient supporter le froid sont restés au campement, se blottissant les uns contre les autres sous la tente. Les autres, y compris moi, le Vieux et ses fils, on a passé l’hiver à essayer de nous tenir au chaud là où on pouvait. C’est une chose de dire que vous êtes abolitionniste, mais chevaucher pendant des semaines dans les plaines en plein hiver, sans provisions de nourriture, pour mettre à l’épreuve les principes d’un homme, c’est comme vouloir attraper des mouches avec du vinaigre. A la fin de l’hiver, quelques-uns des hommes du Vieux étaient devenus partisans de l’esclavage.

Auteur: McBride James

Info: L'oiseau du bon dieu

[ idéalisme ]

 

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