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psychiatrie

"Vient, on va voir Beyazıd”

Nous nous sommes mise en marche pour voir, non le sultan, mais le complexe qui porte son nom, où s’érigea une des premières écoles de médecine du monde islamique. Ici il y avait un curieux département pour les maladies mentales. A l’heure où en Europe on traitait le malade mental on l’attachant à terre, ici on les traitait avec de l'eau, des fleurs et de la musique.

"Incroyable non ?" Et après on écoute les gens des Balkans se lamenter, les turcs sont comme-ceci, sont comme cela

Auteur: Kassabova Kapka

Info: Lisière

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rencontre

"Bonjour, dit-elle. Moi c'est Iglika. Comment tu t'appelles ?"

Iglika veut dire primevère. Je me figeai sur place. Sa peau était une galaxie dorée, sa chevelure un fleuve de blé. Elle était tout droit sortie d'une chanson. Une inquiétude pétrie de superstition s'empara de moi ; comment pouvait-on traverser la vie dotée d'une telle beauté sans jamais croiser quelqu'un pour vous jeter le mauvais œil ? Elle rit, découvrant des dents de perles.

Auteur: Kassabova Kapka

Info: Lisière

[ personnage ] [ grâce ] [ forte impression ] [ femme-par-femme ]

 

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mémoires

Les gens s’imaginent souvent que prendre des photos les aidera à se souvenir précisément de ce qui est arrivé. En fait, c’est le contraire. J’ai appris à laisser mon appareil au placard pour les évènements importants parce que les images ont le don de remplacer mes souvenirs. Soit je garde mes impressions à l’esprit, soit j’en fait une photo - pas les deux.

Auteur: Abby Geni

Info: Farallon Islands

[ interne ] [ externe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

IL EST INTERDIT

De procéder à la purge de la valve de friction des soufflets de bielle avant l'ARRÊT TOTAL de la soupape de freinage hydrostatique, MÊME en cas d'engorgement des membranes de graissage de la clavette basculante.

Auteur: Internet

Info:

[ machinisme ] [ jargon ] [ sncf ] [ locomotive ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

corps-esprit

Le corps et l’esprit ne marchent pas l’un sans l’autre : la pensée devient émotion qui devient sensation qui devient sens qui devient chair. Mais pendant la majeure partie de ma vie, j’ai été sans racines, sans amarres, un fantôme. Un être de pensée, sans corps. J’ai été cette personne constituée d’une sensibilité artistique et de chagrin. J’ai cru que mon esprit était primordial et mon corps secondaire - le premier un instrument compliqué, le second un simple véhicule. Ma chair n’a pas compté dans la formation de mon identité.

Auteur: Abby Geni

Info: Farallon Islands

[ indissociables ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

libre penseur

Ma façon de penser, dites-vous, ne peut être approuvée. Et que m'importe ? Bien fou est celui qui adopte une façon de penser pour les autres ! Ma façon de penser est le fruit de mes réflexions : elle tient à mon existence, à mon organisation. Je ne suis pas le maître de la changer ; je le serais, que je ne le ferais pas. Cette façon de penser que vous blâmez fait l'unique consolation de ma vie ; elle allège toutes mes peines en prison, elle compose tous les plaisirs dans le monde et j'y tiens plus qu'à la vie. Ce n'est point ma façon de penser qui a fait mon malheur, c'est celle des autres.

Auteur: Sade Marquis de

Info: Lettre du 20 février 1781. Dans 50 lettres du Marquis de Sade à sa femme.

[ profession de foi ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

moment fort

On dit que le temps ralentit dans des moments de stress très intense. J’ai fait quelques recherches sur le sujet, et en fait, ce qui se passe, c’est que la mémoire devient incroyablement fidèle. En temps normal, l’esprit ne se raccroche qu’aux images et aux événements importants. Nous nous souvenons des grandes choses et oublions les petites. En situation ​de stress, toutefois, notre cerveau stocke tout. Le temps s’écoule à la même vitesse que d’ordinaire, mais avec le recul, le souvenir devient photographique. C’est comme si la trotteuse avait ralenti, comme si nous étions capables de voir le monde qui nous entoure dans des détails aussi fantastiques que précis.

Auteur: Abby Geni

Info: Farallon Islands

[ bullet-time ] [ intensité ] [ émotion ]

 

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art pictural

Plus que toute autre forme artistique, la photographie requiert d’être froid et dépassionné. (…)

Le traumatisme et la souffrance sont les fondements de l’art. J’y crois. Mais confronté à la tragédie, un peintre spécialisé dans les fresques ou dans les aquarelles peut vivre ce moment en être humain et redevenir artiste après. Face à la mort d’un être cher, un sculpteur ou un portraitiste peut d’abord souffrir, faire son deuil, guérir – puis créer. La plupart des artistes traversent l’existence de cette manière. Ils peuvent avoir des réactions normales face aux vicissitudes de l’expérience humaine. Ils peuvent traverser le monde avec compassion et camaraderie.

Ils peuvent créer plus tard. En dehors, ailleurs, au-delà.

Mais la photo est immédiate. Elle n’offre pas le luxe du temps. Confronté au sang, à la mort ou au changement, un photographe n’a pas d’autre choix que de saisir son appareil. L’artiste vient en premier, l’être humain en second. La photo est la captation neutre des événements, la chronique du sublime comme de l’effroyable. La nécessité veut que ce travail soit effectué sans émotion, sans attache, sans amour.

Auteur: Abby Geni

Info: Farallon Islands

[ distanciation ] [ froideur ]

 

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urss

Le communisme tue les couleurs du monde, tout ce qu'il a d'attrayant, son parfum, sa beauté. La marque la plus funeste et la plus puante du communisme, aux yeux de votre père, était le manque d'esprit, et cette absence d'esprit, précisément, ainsi que la laideur qui va de pair, vont pénétrer partout, être partout. L'architecture, les monuments, les portraits, les jardinets, la littérature, le style des meubles, les objets du quotidien, tout sera dépourvu d'esprit, tout sera envahi d'une laideur pénétrante, noyée dans une seule et même couleur : une couleur tuée, de papier d'emballage, idéologique. Comme du sel dessalé, ou une foi sans joie, ou du sucre sans goût sucré, ou un amour non partagé, disait votre père aux gens.

Auteur: Dimova Teodora

Info: Les dévastés

[ grisaille ] [ collectivisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jalousie

La haine est le degré suprême de l'inhumanité transformée en passion, et heureux qui n'a pas éprouvé son voisinage attentif. Jessie aurait bien ri si on lui avait dit que Morgane la haïssait pour de bon et, dans sa haine, n'était pas loin de sangloter à ses pieds en implorant son pardon comme on aspire à du repos après un travail au-dessus de nos forces. Les autres femmes belles ou jolies n'éveillaient chez Morgane qu'une émotion amère et méchante, prête à se transformer en critique. Mais Jessie se situait à part comme le mot principal de la jeunesse et de la douceur. Pour Morgane, elle était, en une seule personne, tout un monde qui avait grandi à côté d'elle.

Auteur: Grine Alexandre

Info: Jessie et Morgane

[ amitié ] [ proximité ] [ malentendu ]

 

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