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particules élémentaires
La grande révolution de la théorie des quanta fut que des caractères de discontinuités furent découverts dans le Livre de la Nature*, dans un contexte où tout autre chose que la continuité apparaissait comme absurde d’après les vues admises jusqu’à ce moment.
Auteur:
Schrödinger Erwin
Années: 1887 - 1961
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: physicien
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Qu'est-ce que la vie? *Comme si la nature comptait en nombres entiers plutôt qu'en nombres décimaux
[
nouvelle physique
]
[
mathématiques
]
[
bouleversement quantique
]
limitation
La seule alternative possible est simplement de s'en tenir à l'expérience directe que la conscience est un singulier dont le pluriel est inconnu ; qu'il n'existe réellement qu'une seule chose, la pluralité apparente n'étant qu'une série d'aspects différents de cette chose unique, produits par une illusion (la maja hindoue) ; la même illusion se manifeste dans une galerie de glaces ; de même Gaurisankar et le mont Everest se trouvèrent être le même sommet, mais vu de vallées différentes.
Auteur:
Schrödinger Erwin
Années: 1887 - 1961
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: physicien
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Qu'est-ce que la vie?
[
mayasura
]
corps
Cette esquisse ontologique est transférable sur le plan immunitaire suivant la traditionnelle tripartition fonctionnelle de l’organisme : le système métabolique, le système cardio-respiratoire et le système nerveux.
— Le métabolisme concerne l’interdépendance des formes suivant les conditions qu’impose la coévolution. Quand on mange un légume ou un animal on s’approprie le mode d’être du légume ou de l’animal ou encore leur structure ontologique. Ainsi, une forme passe dans une autre en lui apportant la valeur modale de sa genèse. Cette alchimie appropriative que le système digestif effectue montre l’indissociabilité du lien entre le qualitatif et le quantitatif. Le biotope intestinal reflète l’évolution de cette interdépendance témoignant de millions d’années et fournit les bases de la construction immune. Cette immunité initiant le rapport du Un au Tout est donc représentative de l’en soi ou encore de l’essence d’une forme. Elle est globalement assimilable à l’immunité innée et donc représentée par la lignée myélocytaire de l’hématopoïèse, source du processus identitaire primaire qu’assume le pouvoir unificateur du sang.
— Le système cardio-respiratoire se définit par sa capacité à offrir une médiation rythmique entre un organisme et son environnement immédiat, Autrement dit, l’essence d’une forme doit continuer à se faire être dans sa différence dans son rapport aux autres essences sur un mode beaucoup plus qualitatif. L’immunité est ici celle du rapport de l’un à l’autre et concerne donc le pour soi. Elle est aussi globalement assimilable à l’immunité acquise et intéresse les organes lymphoïdes. Il apparaît que le rôle de la rate soit, par sa double constitution hémo-lymphatique, d’une importance majeure en assurant l’équilibre du mouvement dialectique entre l’en soi et le pour soi.
— Le système nerveux confirme la valeur différentielle d’un organisme et en assume l’unicité. L’immunité neurologique est celle de l’en soi pour soi ou encore le soi-même comme autre et elle boucle le mouvement dialectique constitutif de toute forme.
Ce dernier moment dialectique fondant l’ipséité doit être ouvert au monde et médié par la dynamique de l’en soi et du pour soi, comme forme de sa singularité et particularité. Ce dernier moment valide l’ensemble du procès identitaire et joue donc un rôle essentiel dans les pathologies auto-immunes.
Auteur:
Gandolfi René
Années: 196? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: médecin homéopathe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'immunité ou comment devenir soi-même
[
progression dialectique
]
[
triade
]
[
transposition biologique
]
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individu
]
biopouvoir
L’homme doit finaliser le sens de son existence sur fond de néant où veille la présence angoissante du non-sens qu’est la mort. L’homme ne peut donc fuir la mort et doit vivre avec elle puisqu’elle borne le sens de son existence et absolutise l’unicité de sa présence au monde.
Cette dernière sentence philosophique est totalement contradictoire avec le biologisme ambiant qui exalte la vie pour la vie dans le rejet phobique de la mort. La pandémie aurait dû être l’occasion de réfléchir la structure chiasmatique du concept d’immunité où deux conceptions de l’homme se croisent dans leur radicale différence. Au lieu de cela, elle a été l’occasion d’une stupéfiante mise en scène de l’effroi de l’homme face à la mort, effroi ayant même atteint les principales communautés religieuses. Ce fut la victoire du biologisme et la défaite de toute idée transcendantale de l’homme. L’inconditionné de l’être a chuté dans le marécage moléculaire d’une soupe originelle d’où jaillit la promesse illusoire d’une jouissance éternellement renouvelée. On comprend que Moïse ait brisé les tables de la loi à la vue de la vénération du veau d’or par le peuple.
L’idéologie que promeut une politique biologique est celle d’une immunisation contre la mort, permettant à l’homme d’échapper à la pression sélective du système qui l’a enfanté et de se régénérer illusoirement, comme dans la légende de Frankenstein, à même la matrice génétique emblématisée en fontaine de jouvence. Telle est l’utopie, proche d’une hallucinose, de cette nouvelle religion positiviste qu’Auguste Comte avait anticipée et qui ne concerne en rien le surhomme de Nietzsche, mais plutôt l’homme augmenté ou encore le transhumain.
Auteur:
Gandolfi René
Années: 196? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: médecin homéopathe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
refoulement
]
[
transhumanisme
]
[
peur
]
environnement relationnel
Cependant, la pandémie [du covid-19], comme tout symptôme dit infectieux, dévoile la persistance de la pression sélective au sein du système de l’évolution et il est alors fait appel au concept d’immunité acquise ou adaptative qui, nous venons de le voir, est déjà implicitement convoquée dans l’immunité naturelle. Ce deuxième type d’immunité prouve que l’identité de l’homme est toujours exposée au mécanisme co-évolutionniste intéressant la vie de la totalité des formes de la planète. Déterminer l’immunité d’un organisme comme un mode de défense contre ce qui lui est étranger méconnaît le fait qu’une forme ne cesse de s’éprouver dans sa différence et que celle-ci ne peut se concevoir hors de l’impératif logique qui commande à la coévolution. La loi intégrative du système s’impose, une forme n’existe que par rapport à une autre.
La notion de soi comme unité organique se rapportant à une logique existentielle autarcique devient abstraite, sans réalité concrète et oblitérant l’importance de l’interdépendance des formes. Nos intestins abritent une faune et une flore permettant l’assimilation des aliments. Certains animaux ont plus de microorganismes dans leur organisme que de cellules propres cela s’appelle la commensalité ou l’art de vivre ensemble.
La notion de soi rejoint en pure logique celle de l’identique, du toujours pareil, d’une coïncidence à soi sans écart, d’un éternel rapport de soi à soi, rappelant l’obstination cellulaire à n’être que soi sans autre que soi. Ainsi le terme d’étranger associé à celui de non-soi dans la définition de l’identité immunitaire devient fortement problématique. Rien du monde ne peut être considéré comme étranger à une forme et surtout pas les virus et les bactéries qui sont des éléments majeurs du processus évolutif rappelant que celui-ci reste un système intégratif pour le meilleur et pour le pire ; en effet, le jeu n’est pas terminé et nul n’en connaît la fin.
En conséquence, le non-soi fait miroir à l’abstraction du soi et en récupère la dimension imaginaire.
Le modèle cellulaire se révèle fallacieux. La cellule ne se préoccupe que d’elle-même en assimilant le monde, c’est-à-dire en le rendant pareil à elle. Elle s’enclot en elle-même sur son vouloir être le monde : elle est une hallucinose et ne modélise qu’un soi psychotique.
L’ipséité est une identité ouverte au monde et donc à conquérir, jamais achevée, toujours en devenir, en prise avec l’altérité qui la fait toujours être autre que ce qu’elle est. La notion doctrinaire, voire fanatique, d’étranger est donc absconse du fait que le problème immun chez l’homme est d’assumer qu’il n’est que de son rapport à l’autre emblématisé comme grand Autre pour en signifier la logique infiniment différentielle.
Mais qu’est-ce que l’être de l’homme comme être avec un autre ? Telle est la vraie question que la pandémie aurait dû faire jaillir dans toute son ampleur.
Auteur:
Gandolfi René
Années: 196? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: médecin homéopathe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
complexité
]
[
dialectique
]
[
biologie
]
[
tiercéité
]
littérature
On sait trop que l’écrivain Albert Camus a mis la révolte au centre de sa réflexion. L’extraordinaire succès d’une œuvre littéraire pourtant fragile, et qui restera surtout comme un intéressant témoignage sur notre temps, fit bénéficier les idées "philosophiques" de son auteur d’un crédit qu’elles ne méritaient pas tout à fait. L’homme révolté n’est pas un livre philosophiquement très sérieux, non plus que Le mythe de Sisyphe. Les bons sentiments, même les plus généreux, ne font pas nécessairement de la bonne philosophie. Au demeurant, il y avait bien de la pose, peut-être inconsciente, dans ce rôle de la "belle âme" et de la "conscience malheureuse" que Camus avait décidé de jouer, mais qui répondait aussi à la vérité de son être.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 91
[
critique
]
personnalisme chrétien
Dans la terminologie constituée de la scolastique, une subsistence (subsistentia), c’est une personne ou encore une hypostase : trois dénominations à peu près synonymiques. Elles désignent toutes le sujet réellement existant, avec cependant quelques différences : l’hypostase désigne le sujet par rapport à ce qu’il reçoit en lui ; la subsistence désigne une manière d’être du sujet, à savoir que le sujet subsiste, c’est-à-dire existe en soi et par soi, "exerce à son propre compte l’acte d’exister" ; la personne recouvre toutes ces notations. A ces nuances près, ces trois termes peuvent donc être considérés comme équivalents.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 85
[
définition
]
[
christianisme
]
personnalisme chrétien
L’homme est irrémédiablement enfermé dans ses déterminations, alors que par rapport à ces déterminations, l’ordre de l’Esprit est quelque chose d’incalculable, d’incommensurable et, cependant, nous en faisons tous l’expérience, nous en sommes tous porteurs.
C’est là que nous accédons véritablement à "la personne", "ce qui sonne à travers" (personare), c’est ce qui veut se faire entendre, mais que nous ne voulons pas saisir. Chacun de nous est porteur d’un mystère qui est nous-même et que, cependant, nous ne pouvons pas saisir, car c’est lui qui nous saisit et c’est cela "la personne". Ce mystère de la personne, nous ne le trouverons jamais, car ce que je suis est derrière et premier, plus radical que tout ce que je peux saisir dans l’ordre de la conscience ordinaire. Cette personne est véritablement un mystère et c’est ce qui, en moi, dépasse la nature et même la nature humaine, même la nature sexuelle et même la nature individuelle. Je ne suis pas ma nature individuelle – mon tempérament, mes capacités, mes qualités, mes défauts, mes limites, mon sexe, ma pensée – ma personne est au-delà, transcendante.
Il y a donc une distance entre la nature ou les natures et la personne et cette distance est la liberté. Telle est la conception chrétienne de l’homme, telle que l’on enseignée les philosophes et les théologiens : l’homme n’est pas soumis, ni identifié à sa nature, au contraire, tous affirment la transcendance de cette personne par rapport à cette nature. […] Mais qu’est-ce qui fait que cette personne est unique ? Seule une relation avec l’Unique (Dieu) peut fonder l’unicité de ma personne.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, pages 82-83
[
moi-je
]
[
sujet
]
[
définition
]
[
christianisme
]
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étymologie
]
hylémorphisme
Ce qui fait la solidité dans le corps vivant, sa résistance, la durée de l’être, n’est pas la constitution matérielle de ce corps, mais ce qu’on appelle "la vie" ou "une âme", c’est-à-dire un principe de structuration, un principe d’organisation au sens d’Aristote : "l’âme est la forme du corps". Non pas sa forme au sens spatial du terme, l’âme ne dessine pas la configuration spatiale du corps, mais au sens d’organisation, de structure dynamique, en acte. […]
Ce qui fait la réalité, la consistance matérielle du corps d’un homme n’est pas le dispositif matériel, mais la vie qui l’organise, l’âme qui le structure, le principe animique, la forme.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 77
[
animation
]
[
matérialité
]
[
singularité
]
réflexion
Or, qu’est-ce que la pensée ? Nous ne pouvons la définir que d’une manière négative : la pensée, c’est le non-donné, le non-immédiat. C’est une distance, une séparation, mais aussi un moyen, le medium quo de ma présence au monde. Elle prouve à la fois que l’homme transcende le monde, mais aussi qu’il ne peut jamais être en contact direct avec les choses. Il peut seulement se les représenter.
Auteur:
Borella Jean
Années: 1930 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe, théologien catholique
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Tradition et modernité, L'Harmattan, Paris, 2023, page 71
[
définition
]
[
fonction symbolique
]
[
verbalisation
]