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femmes-hommes

A force de répéter que l’on est égaux, on a fini par croire que l’on est pareils. Erreur ! Egaux d’accord, mais évidemment différents… chaque homme, chaque femme, a besoin de se différencier pour mieux se connaitre, se construire, exister, s’enrichir, s’affirmer, aimer… Après la domination masculine, le féminisme… Une forte demande de différenciation en fait, s’exprime. Ce qui implique de repenser les relations entre les sexes. Si l’on en croit la science le cerveau est un organe sexué.

Mars et Vénus, c’est peut-être ça finalement l’explication… Et pas la peine de leurs poser la question à ces douze abrutis.

Euh, non onze Pierre ne fait pas partie du lot…

Pourquoi un homme veut-il toujours avoir raison et pourquoi se met-il si facilement en colère, pourquoi les femmes s’angoissent elles de la sorte ?

Auteur: Misraki Chris

Info: Le Tourbillon de ma vie

[ identité ] [ question ]

 

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littérature

Le prestige de la civilisation chinoise était si grand à l’époque classique que les poètes de la cour japonaise préférait le chinois moyen. Ainsi , l’aristocratie pratiquait de préférence l’écriture en chinois, langue de la culture dominante jusqu’au VII ieme siècle. Il en allait de même pour les études de lettres à l’université.

Le Japonais était réservé aux genres "mineurs"  tels que les nouvelles , les journaux intimes ou la plus ancienne forme de poésie japonaise, le waka, forme poétique typique pendant dix siècles, qui survécut grâce aux femmes qui écrivaient des poèmes dans leur intimité et aux hommes qui leur répondaient, eux aussi, par des poèmes. Puisque l’université leur était interdite, les femmes étudiaient à la maison, à l’instar des hommes du plus haut rang. En privé , elles ont appris le syllabaire japonais, le kana, avec lequel elles ont "anobli" les genres mineurs et le waka.

Auteur: Almarcegui Patricia

Info: Carnets perdus du Japon

[ historique ] [ asie ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

scrutateur

Je suis un observateur assidu des gens, un voyeur de l’humanité, si vous préférez. Parfois, je me dis que je dois être un peu excessif, parce que je ne me contente pas d’observer, je me goberge des gens. Certains voyageurs sont totalement absorbés par leurs journaux, d’autres se replient illico sur eux-mêmes, ou s’endorment. Très peu observent. Et personne n’observe de façon aussi gourmande que moi. C’est comme s’il y avait un grand secret que je me devais de percer. Mes observations sont en général d’ordre fantasmatique. Pour ce qui est des femmes, je les déshabille et j’étudie leur potentiel sensuel. Quelle peut être la taille de leurs aréoles, par exemple, ou l’épaisseur de leur toison pubienne. Mon regard transperce les vêtements et j’en tire des conclusions. Quant aux hommes, il s’agit surtout de comparaisons. Leur assurance est-elle supérieure à la mienne, ont-ils plus de succès en amour, sont-ils plus impressionnants que moi ?

Auteur: Kenneth Bernard

Info: La femme qui pensait être belle

[ femmes-hommes ] [ spectateur ]

 

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nourriture

Un jour il a eu le malheur, dans un moment de laisser-aller, un moment où il se tenait détendu, content, de lui lancer cela négligemment, cette confidence, cette révélation, et telle une graine tombée sur une terre fertile cela a germé et cela pousse maintenant : quelque chose d’énorme, une énorme plante grasse au feuillage luisant : Vous aimez les carottes râpées, Alain.
Alain m’a dit qu’il aimait les carottes râpées. Elle est à l’affût. Toujours prête à bondir. Elle a sauté là-dessus, elle tient cela entre ses dents serrées. Elle l’a accroché. Elle le tire… Le ravier en main, elle le fixe d’un œil luisant. Mais d’un geste il s’est dégagé — un bref geste souple de sa main levée, un mouvement de la tête… "Non, merci…" Il est parti, il n’y a plus personne, c’est une enveloppe vide, le vieux vêtement qu’il a abandonné dont elle serre un morceau entre ses dents.

Auteur: Sarraute Nathalie

Info: Le Planétarium

[ appât ] [ femmes-hommes ]

 

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genèse

Le Serpent propose un marché de dupes à Eves, il lui fait croire qu’elle et Adam ne mourront plus, qu’ils seront "comme des dieux". Et en effet, c’est à partir de cette séquence du "péché originel" qu’Adam et Eve ont de la progéniture. C’est-à-dire qu’ils acquièrent une sorte d’immortalité, oui, mais en tant qu’espèce, pas en tant qu’individus. Parallèlement, lorsque Dieu s’aperçoit qu’Adam et Eve lui ont désobéi, les châtiments qu’il leur annonce sont extrêmement différents : à l’homme il promet la mort, tandis qu’à la femme il assigne des "enfantements dans la douleur". Après la Faute, en somme, leurs destins divergent. Et l’équivalent des grossesses pour la femme est la mort pour l’homme. Et, dans les attendus du Jugement divin, la mort n’est nullement programmée pour les femmes, de même que la procréation n’est pas mentionnée dans le cahier des charges des hommes. C’est un épisode extrêmement curieux qui demanderait une très longue analyse… 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 291

[ chute ] [ mystères ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Mary leva la tête et me regarda droit dans les yeux. Je tentai de soutenir son regard, mais c’était comme si je perdais immédiatement pied, comme si j’allais me noyer. Combien de temps deux personnes peuvent-elles se regarder fixement ? Dix secondes ? Il ne se passe en tout cas pas beaucoup de temps avant que l’on ressente de l’angoisse devant ce que l’on voit ou de la crainte pour l’image reflétée de ses propres yeux, qui apparaît soudain sans qu’on puisse l’empêcher. Ou bien ressentir ce doute d’être aspiré tout entier par le regard de l’autre. Ou même cette hésitation à propos de sa propre identité ou de celle de l’autre. L’identité n’existe pas dans les yeux. On ne la retrouve qu’au moment où l’on détourne le regard.
En même temps, le fait de se laisser aller dans les yeux de quelqu’un d’autre, de disparaître et d’être englouti par eux, présente un charme et une fascination illimités.

Auteur: Larsson Björn

Info: Le Cercle celtique

[ oeil ] [ rapports humains ] [ rapports humains ]

 
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anecdote

Parmi les témoignages recueillis par Pauwels, il en est un particulièrement piquant relatif au pouvoir, attribué également en Orient à certains yogis (et évoqué par un auteur aussi digne de foi que Sir John Woodroffe), de rappeler la femme à la femme. Celui qui rapporte l’épisode se trouvait à New York, dans un restaurant, en compagnie d’une jeune femme écrivain très sûre d’elle-même à laquelle il montra le fameux Gurdjieff, assis á une table voisine. La jeune femme le dévisagea avec un air de supériorité affiché mais, quelque temps après, elle se mit à pâlir et sembla sur le point de défaillir. Ceci ne manque pas d’étonner son compagnon, qui n’était pas sans connaître sa grande maîtrise d’elle-même. Plus tard, elle lui avoua ceci: "C’est ignoble! J’ai regardé cet homme et il a surpris mon regard. Il m’a alors dévisagé froidement et, à ce moment-là, je me suis sentie fouaillée intimement avec une telle précision que j’ai éprouvé l’orgasme!"

Auteur: Internet

Info: https://www.sourcevoyance.com/avec-son-coeur/1817/arnaud-desjardins-et-gurdjieff.html

[ femmes-hommes ] [ hypnose ] [ légende ]

 

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femmes-hommes

Par exemple, j’avais beaucoup d’a priori sur la question de la polygamie, de la domination masculine qui s’exerce sur les femmes au Sénégal. J’ai appris là-bas, dans l’intimité de la cour de ma famille, toutes les stratégies pour contourner cette domination, tout ce jeu d’ambiguïtés entre ce qu’on montre de soi et ce qui se passe réellement. Les femmes vont parfois jusqu’à valider un discours de domination masculine alors que, dans la réalité, elles ont des stratégies extrêmement puissantes qui montrent à quel point elles ont le pouvoir. Je l’ai vu avec mes cousines. Ce sont elles qui ont le pouvoir économique, le pouvoir de l’argent. Ce sont elles qui ont investi dans le commerce informel, donc elles qui tiennent les rênes du foyer. Elles ont de ce fait un pouvoir symbolique et un pouvoir réel, un pouvoir beaucoup plus fort que celui de leurs maris. En fait, elles vont l’acquérir, elles vont en jouir, elles vont le manifester, mais il ne faut pas le dire.

Auteur: Diop Alice

Info: Entretien avec Lauren Bastide pour "La Poudre", 22.02.2018

[ Afrique ] [ rôle officieux ] [ occulte matriarcat ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-homme

Dans l’abandon [la femme] a perdu son moi et c’est seulement ainsi qu’elle trouve le bonheur, qu’elle retrouve son moi ; une femme heureuse sans s’attacher, c’est-à-dire sans l’abandon de son moi, à qui que ce soit d’ailleurs, est sans féminité aucune. L’homme aussi se donne, et c’est un défaut chez lui de ne pas le faire ; mais son moi n’est pas abandon (formule du féminin, substance de son moi), et il n’en a non plus besoin, comme fait la femme, pour retrouver son moi puisqu’il l’a déjà ; il s’abandonne, mais son moi demeure là comme une conscience sobre de l’abandon, tandis que la femme, avec une vraie féminité, se précipite et précipite son moi dans l’objet de son abandon. En perdant cet objet elle perd son moi, et la voilà dans cette forme du désespoir, où l’on ne veut pas être soi-même. — L’homme ne s’abandonne pas ainsi ; mais aussi l’autre forme de désespoir porte l’empreinte masculine : ici le désespéré veut être lui-même.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info: Traité du désespoir

[ altruistes ] [ différents ] [ femmes-hommes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Je jure à M. le marquis de Sade, mon amant, de n’être jamais qu’à lui, de ne jamais ni me marier, ni me donner à d’autres, de lui être fidèlement attachée, tant que le sang dont je me sers pour sceller ce serment coulera dans mes veines. Je lui fais le sacrifice de ma vie, de mon amour et de mes sentiments, avec la même ardeur que je lui ai fait celui de ma virginité, et je finis ce serment par lui jurer que si d’ici à un an, je ne suis pas chanoinesse et par cet état, que je n’embrasse que pour être libre de vivre avec lui et de lui consacrer tout, je lui jure, dis-je, que si ce n’est pas, de le suivre à Venise où il veut me mener, d’y vivre éternellement avec lui comme sa femme. Je lui permets en outre de faire tout l’usage qu’il voudra contre moi dudit serment, si j’ose enfreindre la moindre clause par ma volonté ou mon inconscience.

Auteur: De Launay Anne-Prospère

Info:

[ lettre de soumission ] [ épistole ]

 

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Ajouté à la BD par miguel