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bouquins

Eh bien, oui, il y avait beaucoup de livres, partout, en équilibre au hasard des étagères, empilés sous des chaises, à côté des lits, même dans le fond de quelques placards. Mais je n'ai jamais été "collectionneuse". Mon amour des livres est l'amour de ce qu'ils contiennent; ils détiennent la connaissance comme un bac retient l'eau, comme une robe enveloppe le mystère du corps d'une femme exquise. Leurs matérialité importe - ne me parlez pas de stocker des livres sous forme d'octets - mais ils ne doivent pas inspirer de dévotion fétichiste.

Auteur: Glass Julia

Info:

[ bibliomane ]

 

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langue française

"Je ne sais pas" qui devient, "je sais pas", puis "j'sais pas". Et ensuite : "chépa" (ou chais pas) pour finir parfois par cette ultime contraction, souvent même proférée machinalement de manière quasi inaudible : "chpo".
Avec cette variante : "schpu" (je ne sais plus)... Qui nous permet brièvement d'amener cette blague. Nous sommes à un examen de médecine vétérinaire :
"Monsieur, pouvez-vous me dire ce qu'est la PBFD ?
- Euh, schpa, une maladie des oiseaux ?
- Ok, mais plus précisément, de quelle partie du corps des oiseaux ?
- Euh, schpu... du bec ?"

Auteur: Mg

Info: 2012

[ contractions du langage ] [ phonétique ]

 

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curiosités

Mary Dridely, Joseph Coles et Haven Gillies moururent alors qu'ils passaient devant un hôtel à New York. Ils furent tués par David Smee (7 ans) et sa jeune soeur âgée de 6 ans. Les deux enfants étaient restés seuls sans surveillance des parents depuis plusieurs heures dans la chambre d'hôtel située au 27e étage de l'immeuble. Ils s'ennuyaient et décidèrent d'essayer d'écraser "les petites fourmis qu'ils voyaient circuler en bas". Les enfants commencèrent à jeter des fruits mais s'en prirent ensuite à différents objets de mobilier dont des chaises et même des postes de télévision.

Auteur: Internet

Info: Les Faits Divers de Martin Monestier

[ accident ] [ gamin ]

 

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pensée-de-femme

"Je m'appelle Dalloway" Ce fut la première vision qu'il eut de Richard - un jeune homme blond, plutôt emprunté, assis sur une chaise longue, qui laissaient échapper : "Je m'appelle Dalloway" Sally s'en était emparée ; et par la suite elle l'appelait toujours "Je m'appelle Dalloway ! " En ce temps là, il était en proie aux révélations. Celle-ci - qu'elle épouserait Dalloway - était aveuglante - instantanément écrasante. Il y avait une sorte de - comment dire - une sorte de naturel dans sa façon d'être avec lui ; quelque chose de maternel, de doux.

Auteur: Woolf Virginia

Info: Mrs Dalloway

[ coup de foudre ]

 

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tanière

Je demeure chez moi autant que je le peux, dans ma soupente, au huitième étage, où il fait très froid l'hiver, trop chaud l'été. Je suis revenu aux mansardes de mon enfance. Ma soupente ressemble par ses dimensions à une cellule, à une cabine de transatlantique, à un belvédère, ou bien, quelquefois, à une dunette... Elle est meublée d'une armoire blanche, d'une table de sapin teinte au brou de noix, sur quoi j'écris, d'une chaise, d'un lit-divan où je dors, où je rêve les yeux ouverts, ou fermés, pendant que le réveil-matin grignote ce qui reste de la nuit.

Auteur: Calet Henri

Info: Le tout sur le tout

[ littérature ] [ terrier ]

 

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complexée

Toute sa vie, elle avait eu l'impression de gêner. Sa présence dérangeait Jacques, ses rires réveillaient les enfants que Louise gardait. Ses grosses cuisses, son profil lourd s'écrasaient contre le mur, dans le couloir étroit, pour laisser passer les autres. Elle craignait de bloquer le passage, de se faire bousculer, d'encombrer une chaise dont quelqu'un d'autre voudrait. Quand elle parlait, elle s'exprimait mal. Elle riait et on s'en offensait, si innocent que fût son rire. Elle avait fini par développer un don pour l'invisible et logiquement, sans éclats, sans prévenir, comme si elle y était évidemment destinée, elle avait disparu.

Auteur: Slimani Leïla

Info: Chanson douce, p 90

[ hantise ] [ obèse ] [ corpulente ]

 

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rustres

Il n'y avait pas grand chose à observer : deux brutes sans technique, frappant à l'aveugle, sentant à peine les blessures tant ils étaient excités par l'odeur du sang.
Tu vois ces deux abrutis ? Demanda le maître d'armes. Eh bien, ton pire ennemi, c'est eux. Contre un soldat bien entraîné, tu peux toujours t'en sortir ; il a une femme et des gosses, il veut rentrer chez lui. Mais eux... C'est autre chose. Ils n'ont pas de technique, ils sont idiots comme des pieds de chaise, mais ils aiment ça, il vivent pour ça, et surtout ils n'ont pas peur.

Auteur: Katz Gabriel

Info: La Maîtresse de guerre

[ bêtise ] [ violence ]

 

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coup de foudre

La sensation de la connaître depuis toujours me submerge soudain. Je suis subjuguée par sa personnalité. Je bondis brutalement de ma chaise pour venir sur la sienne et l'embrasser fougueusement. Nos lèvres généreuses deviennent incontrôlables. Nos langues s'apprivoisent rapidement, fiévreusement. Dans ma tête, j'entends cette petite voix qui me souffle " c'est trop tôt ", mais mon corps se fiche éperdument de ce conseil et poursuit son initiative. Je me sens comme transportée. Chaque centimètre de sa peau m'électrise de la tête aux pieds, chacun de ses baisers m'enivrent. Mon coeur s'enflamme, bascule. Je n'ai jamais rien vécu d'aussi magique, d'aussi puissant.

Auteur: Dantourre Laure

Info: Entre elles et îles

[ lesbienne ]

 

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deuil

Nous sommes retournés au salon, où la présence d’Alix demeurait inscrite dans chaque objet. Un cardigan de laine bleu pâle était encore accroché au dossier d’une chaise. J’ai déchiffré le titre du livre resté ouvert sur la tranche : Albertine disparue. Dans le jardin, que l’on voyait depuis la porte-fenêtre, des massifs de roses anciennes déployaient leurs nuances enflammées par l’été : blanches, crème, jaunes bordées de rose. J’ai effleuré du doigt la porcelaine de Sèvres, la théière posée sur la table basse. Une bouffée de chagrin m’est montée à la gorge à l’idée qu’Alix et moi ne boirions plus jamais de Darjeeling ensemble.

Auteur: Gestern Hélène

Info: L'odeur de la forêt

[ émotion ] [ absence ] [ objets ]

 

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couleur

Un jaune de Van Gogh est un or alchimiste, un or butiné sur mille fleurs, élaboré comme un miel solaire. Ce n’est jamais simplement l’or du blé, de la flamme, ou de chaise de paille ; c’est un or à jamais individualisé par les interminables songes du génie. Il n’appartient plus au monde, mais il est le bien d’un homme, le cœur d’un homme, la vérité élémentaire trouvée dans la contemplation de toute une vie. Ce feu, au ciel, grossit justement les étoiles. Jusque-là va la témérité d’un élément actif, d’un élément qui excite assez la matière pour en faire une nouvelle lumière.

Auteur: Bachelard Gaston

Info: Le droit de rêve

[ art pictural ] [ doré ]

 
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Ajouté à la BD par miguel