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autocensure

Ce qui caractérise le climat inquisitorial actuel, c’est qu’il part de la société globale, qu’il est le fait d’associations, de groupes de pression, d’individus isolés, qui exigent des sanctions et des “cordons sanitaires” sur la seule base de leur subjectivité et en s’inspirant des modèles du politiquement correct. Ces sont des journalistes qui demandent qu’on coupe le micro à d’autres journalistes, des écrivains qui réclament l’ostracisme de certains de leurs confrères, des femmes qui se plaignent d’un “sexisme” qui n’existe que dans leur imagination, des obsédés de la race qui s’interrogent gravement pour savoir un Blanc a le droit de photographier un Noir sans tomber dans l’“appropriation culturelle”, des fous furieux qui pensent que pour lutter contre le racisme il faut déboulonner les statues de Christophe Colomb, de Colbert ou de Napoléon. Devenue un empilement de susceptibilités, la société globale se transforme en Absurdistan.

Auteur: Benoist Alain de

Info: Entretien, Breizh Info, 9 octobre 2020

[ hypocrisie ] [ pensée unique ] [ culture woke ] [ déconstruction ] [ nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pouvoir

La civilisation est fragile et nos démocraties sont des blagues . Sont élus ceux qui dépensent le plus pour leurs campagnes électorales, les pires démagogues. Ca se résume à du marketing et de la finance. Quatre ou cinq industriels contrôlent la quasi-totalité des médias français. Quelle objectivité, indépendance, honnêteté, peut-on attendre de leurs employés ? La plupart des journalistes ne sont ni plus intelligents, ni plus cultivés, ni plus honnêtes que le commun des mortels, et ils sont comme tout le monde : ils ont besoin de bouffer deux ou trois fois par jour, de préférence dans de bons restaurants, ils préfèrent voyager en business class et être bien sapés. Qu'est-ce qui est le pire ? Des lèche-culs mielleux qui viennent nous bourrer le mou avec des conneries tous les jours, ou une presse officiellement contrôlée ? Est-ce que ce n'est pas pire de croire qu'on est informés alors qu'on ne l'est pas ?

Auteur: Matz Alexis Nolent

Info: Le Tueur, Tome 7 : Le commun des mortels

[ fric ] [ manipulation ]

 

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pouvoir

En France, l'information se dilue, étouffe sous l'effet de la bêtise et de la servilité, et cette bêtise et servilité sont produites, recherchées. Aucun des oligarques n'aurait idée, après avoir investi des millions pour les acheter, de perdre quelque argent pour le bien de ces médias qu'ils assurent détenir dans le but de défendre la démocratie. Seul Bernard Arnault laisse la besace du "Parisien" absorber toujours plus de déficit afin de rendre impossible toute émancipation. Pourtant tous les journalistes prétendent y croire et continuent de penser que, tant que, contrairement à Bolloré, personne n'aura la bêtise d'intervenir directement, leur indépendance sera assurée. Criant à leur indépendance, niant tous les mécanismes de contrôle et d'écrasement déployés, ils croient défendre leur dignité, là où ils se rendent complices, devenant les relais d'un système qui ne cesse de les exploiter. Non, en France, personne ne prend la peine de tuer. Il suffit d'acheter.

Auteur: Branco Juan

Info: Crépuscule

[ conservation ] [ argent ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fossé intergénérationnel

Depuis trente ans, le Web révolutionne nos manières d'interagir, de communiquer et d'apprendre. Enfant chéri de la génération hippie, espace de libre-échange des savoirs d'une valeur inestimable, ce cadeau au monde semble pourtant virer à la dystopie. "Ok boomer" scandent les millénials, incapables de comprendre la génération les ayant engendrés et la technologie qu'ils utilisent pourtant tous les jours. A contrario, les anciens, accusés de s'être octroyés et d'avoir détruit une planète ne leur appartenant pas, ont perdu leur statut de sage. Blâmer les GAFA, la folle course à la technologie ? Raccourci simpliste. Les journalistes, cherchant plus à faire du chiffre qu'à faire prospérer une information de qualité ? Ne sont-ils pas eux aussi soumis à la dictature de la publicité et des algorithmes ? Oui, ce doit être la faute des publicitaires. Ces publicitaires qui utilisent pourtant un business model vieux de près de deux siècles…Où se cache l'erreur dans l'algorithme alors ? Et si c'était nous ?

Auteur: Internet

Info: Pourquoi les jeunes sont des vieux cons ? D'Orane Caouren. Présentation de l'éditeur

[ décalage ] [ générations ] [ mutation technologique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

audimat

Vingt journalistes parisiens propriétaires de grandes rubriques ou émissions politiques font et défont les carrières. Avant chacune de ces émissions qui sont des super-examens de passage dans la classe politique supérieure, les personnalités répètent avec des professionnels comme on prend des répétitions particulières avant le baccalauréat. Il ne faut pas risquer de perdre quelques points à l'issue du débat. Seulement exprimer l'opinion que les spécialistes croient qu'il convient d'avoir. Tout est renvoyé à une analyse et une prévision des mouvements attendus de l'opinion publique. Une fois déterminée la vague de celle-ci, les spécialistes recommandent dans leur joli langage de "surfer sur sa crête". Le sondage a remplacé la conscience. Et si l'opinion publique était imprévisible ? Ou, pire encore pour les professionnels, si l'opinion publique attendait des leaders et des élus non pas qu'ils la suivent mais qu'ils la guident ? Et si, dans les périodes de crise ou d'incertitude, elle attendait des responsables qu'ils prennent d'abord leurs responsabilités ?

Auteur: Deniau Jean-François

Info: Ce que je crois/Grasset, LdP 1992, p.62-63

[ cénacles ] [ politiquement correct ]

 

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perdition

Ainsi, par la bénédiction du hasard, aucun enseignement ne manquait à Lucien sur la pente du précipice où il devait tomber. D'Arthez avait mis le poète dans la noble voie du travail en réveillant le sentiment sous lequel disparaissent les obstacles. Lousteau lui-même avait essayé de l'éloigner par une pensée égoïste, en lui dépeignant le journalisme et la littérature sous leur vrai jour. Lucien n'avait pas voulu croire à tant de corruptions cachées ; mais il entendait enfin des journalistes criant de leur mal, il les voyait à l'œuvre, éventrant leur nourrice pour prédire l'avenir. Il avait pendant cette soirée vu les choses comme elles sont. Au lieu d'être saisi d'horreur à l'aspect du cœur même de cette corruption parisienne si bien qualifiée par Blucher, il jouissait avec ivresse de cette société spirituelle. Ces hommes extraordinaires sous l'armure damasquinée de leurs vices et le casque brillant de leur froide analyse, il les trouvait supérieurs aux hommes graves et sérieux du Cénacle.

Auteur: Balzac Honoré de

Info: Illusions perdues

[ carrefour ] [ dilemme ] [ croisée des chemins ] [ déniaisement ]

 

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Ajouté à la BD par SFuchs

barbarie

Le 14 avril, Blood and Guts est promu général quatre étoiles. C'est l'aboutissement de toute une vie, la réalisation d'un rêve d'enfant, mais le cœur n’y est pas vraiment : outre le fait que la guerre touche à sa fin, Patton est écœuré par l’ignoble spectacle des camps. Au sujet de Buchenwald, il écrit : "Sincèrement, les mots me manquent pour décrire l’horreur de ces lieux. J'ai convoqué la presse pour que les journalistes rapportent au monde entier la sauvagerie dont les Boches ont fait preuve." Un jeune officier, Steven Kentridge, témoigne de l'impact de la bestialité nazie sur Patton : "II ne pouvait pas encaisser la vue de tout ça, au point d'en être malade à vomir. Je l’ai vu pleurer lorsqu'un survivant, si décharné qu’il ressemblait à un mort vivant, s’est mis au garde-à-vous devant lui et l’a salué. Le général lui a rendu son salut, mais il n’a pas osé lui serrer la main, de peur de la lui briser."

Auteur: Kadari Yannis

Info: Patton

[ camp de concentration ] [ émotion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

phase finale

Waterloo, Camerone, la bataille des ponts de Saumur, Diên Bien Phu : quatre cas emblématiques de ces moments où une guerre est perdue pour l'un des belligérants, mais où une poignée d'hommes luttent jusqu'au bout, même s'ils savent que leur camp a succombé, et peut-être surtout s'ils le savent. Ces quatre exemples sont si connus que le lecteur ne les trouvera pas dans ce volume autrement que par une allusion : priorité a été donnée ici à des épisodes moins célèbres, ou à des perspectives plus larges qu'une seule bataille.

En vingt-cinq chapitres signés par vingt-trois historiens et journalistes, cet ouvrage collectif veut montrer comment, de l'Antiquité à nos jours, lors de guerres entre nations ou de conflits civils, il existe toujours un "dernier carré" de combattants.

Mais à quels mobiles obéit leur lutte? L’héroïsme, l'honneur, la foi, le devoir, la fidélité, le sacrifice, la promesse, l'instinct de survie, le fanatisme ? Il existe autant de réponses que de cas, sachant que ces facteurs peuvent se combiner.

Auteur: Buisson Jean-Christophe

Info: Le dernier carré

[ ultimes guerriers ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nord-sud

On sait donc pourquoi les Êtats-Unis sont allés faire la guerre en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Afrique sud-sahélienne, c'est leur intérêt marchand ; mais pourquoi donc la France se retrouve-t-elle dans la situation de supplétif de l'armée américaine, pour quel bénéfice ? Quelle est notre légitimité à bombarder les villages des montagnes afghanes et à détruire des familles, des enfants, des femmes, des vieillards, des adultes, même talibans, qui n’ont eu que le tort de vivre, chez eux, selon leurs principes, leur religion, leurs us et coutumes, sans rien demander à personne ? Le souverainiste que je suis l'est pour tous les pays du monde : qu’on laisse en paix les pays musulmans qui ne nous menacent pas directement. 

Le fameux droit d’ingérence attaché au nom de Bernard Kouchner, mais également à celui de BHL et de ses amis les éditorialistes et les journalistes des médias d'État, n'est jamais que le droit d'envahir un pays qui ne nous a rien fait, sous prétexte d'y établir les droits de l'homme, à des fins de néocolonialisme au profit du business planétaire.

Auteur: Onfray Michel

Info: Foutriquet

[ moralines capitalistes ] [ post ww2 ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gêne

- Je travaillais à Séoul, se rappelle la correspondante de BBC Jenny Bond et j'étais désespérée de voir la reine de si près parce que j'avais un truc urgentissime a finir. Alors je me suis vite introduite dans le groupe de journalistes à qui elle parlait de son trajet et des étapes pour aller en Australie. Ils pouvaient soit passer par Singapour soit par Los Angeles. J'ai voulu nourrir la conversation avec ce que j'ai pensé être une histoire vraiment drôle au sujet d'un cheval - on connaît l'amour pour les chevaux de la reine - or il s'avère que j'en connaissais un dans le Devon, appelé Jupiter qui avait l'habitude d'être dans la cavalerie de la maison royale. Le propriétaire m'avait dit, 'si jamais tu vois la reine, parle lui de Jupiter. Elle l'aime beaucoup et elle s'en rappelle, tellement il explose les framboises (il pète). Réponse de la reine... "Chacun me regardant fixement dans un total silence" se rappelle Bond, elle m'a regardé puis a contemplé le lointain et dit : - vous savez, je pense que nous passerons par Los Angeles.

Auteur: Anecdotage.com

Info:

 

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