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morts-vivants

L'idée de zombie est née au royaume du Kongo puis elle s'est propagée dans le Nouveau Monde, apportée par les bateaux d'esclaves : nzambi (un Dieu) ou zumbi (un fétiche) - quoi qu'il en soit, cela n'appartient pas au monde des vivants. Ressuscité d'entre les morts par un sorcier, un bokor, le zombie est un esclave dépourvu de volonté. Il peut être envoyé pour accomplir une tâche ou tuer un voisin. C'est une bête invincible condamnée à errer par-delà le monde en commentant le mal par procuration. Quand un zombie vous attaque, plante ses crocs dans votre chair, sait-il ce qu'il fait ? Pas vraiment.

Auteur: Namwali Serpell

Info: Mustiks : Une odyssée en Zambie

[ sans âme ] [ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paradigme

Les électrons n’ont pas de substance… Cette dématérialisation de la particule élémentaire est un trait hautement caractéristique de la physique actuelle. La physique en arrive ainsi à extirper la matière morte de sa représentation du monde, pour la remplacer par un jeu vivant de formes… La désubstantialisation de l’univers physique, influera sans nul doute et de manière décisive sur ce que la vision du monde est appelée à devenir. Il est évident, en effet, qu’une physique qui n’admet plus la matière, mais seulement des ondes, ne s’accommode plus de l’esprit matérialiste (ou idéologique), qui a sous-tendu au cours des siècles les conceptions relatives à la Nature.

Auteur: March Arthur

Info: Dans "La physique moderne et ses théories"

[ renversement ] [ univers vibratoire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rythme de la vie moderne

Dans sa guerre contre la Manutention du monde, la diffraction dispose d’une devise : "Ne travaillez jamais !".

"Ne travaillez jamais !" ne signifie évidemment pas : prenez des vacances, mais assassinez ce faux temps qui meut d’autant mieux le monde qu’il est concrètement mort. Le travail-mort coagulé dans la marchandise pétrifie les vivants par sa fausse fluidité circulatoire saccadée en instants interchangeables, dévalisés de toute intensité, purs produits de consommation d’une existence vouée à la vacuité.

Le désormais fameux jamais de Debord n’est pas un nevermore ; c’est un murmure tamtamé sur un mur, un dard empoisonné fiché dans l’épiderme du temps spectaculaire.

Auteur: Zagdanski Stéphane

Info: Debord ou la diffraction du temps, Gallimard, 2008

[ mécanique ] [ opposition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Éternel

Prasâdä, la Grâce divine, est un élément essentiel de la doctrine shivaïte. Le destin des êtres vivants dépend essentiellement de la fantaisie du Créateur et non pas de leur Karmä, d'une rétribution automatique de leurs actions, bonnes ou mauvaises, ce qui limiterait la puissance absolue du Principe Souverain (Mahéshvarä). Le Shivaïsme n'accepte pas la théorie du Karmä car elle limite l'omnipotence de l'être divin, son droit à l'injustice. Tout ce qui existe dans l'univers dépend de la fantaisie, de la grâce de Shivä. C'est pourquoi le Shivaïsme oriente l'homme vers la dévotion, la Bhakti, et non pas vers le moralisme. On ne fait pas de troc avec les dieux.

Auteur: Alain Daniélou

Info: Le Destin du monde d'après la tradition shivaïte

[ omnipotent ] [ inatteignable ] [ injuste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Nous sommes toutes deux [l'araignée tisseuse de toiles et Sue] des amalgames animés de produits chimiques communs à tous les êtres vivants : carbone, hydrogène, oxygène, azote, soufre et phosphore. Toutes deux sommes confrontées à une série de problèmes posés par notre chimie et notre sensibilité propre, entre autres comment grandir et comment gagner notre vie. Ce sont là de grandes questions et comme c'est souvent le cas avec les Grandes Questions, nous avons trouvé des réponses différentes. (...)
Vivre dans un monde où les réponses aux questions peuvent être si nombreuses et si valables, voilà ce qui me fait sortir du lit et enfiler mes bottes tous les matins.

Auteur: Hubbell Sue

Info: Une année à la campagne, p.

[ insecte ] [ fraternité ] [ campagne ]

 

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écriture

Ce monde est sale de bêtise, d'injustice et de violence; à mon avis, le poète ne doit pas répondre par une salve de rêves ou un enchantement de langue; il n'y a pas à oublier, fuir ou se divertir. Il faut être avec ceux qui se taisent ou qui sont réduits au silence. J'écris donc à partir de ce qui reste vivant dans la défaite et le futur comme fermé. S'il n'est pas facile d'écrire sans illusion, il serait encore moins simple de cesser et supporter en silence. Donc... J'aime à penser la poésie comme un lichen ou un lierre, avec le mince espoir que le lierre aura raison du mur.

Auteur: Emaz Antoine

Info:

[ motivation ] [ résistance ]

 

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combat

Nous sommes toutes deux [l'araignée tisseuse de toiles et l'auteur] des amalgames animés de produits chimiques communs à tous les êtres vivants : carbone, hydrogène, oxygène, azote, soufre et phosphore. Toutes deux sommes confrontées à une série de problèmes posés par notre chimie et notre sensibilité propre, entre autres comment grandir et comment gagner notre vie. Ce sont là de grandes questions et comme c'est souvent le cas avec les Grandes Questions, nous avons trouvé des réponses différentes. (...)
Vivre dans un monde où les réponses aux questions peuvent être si nombreuses et si valables, voilà ce qui me fait sortir du lit et enfiler mes bottes tous les matins.

Auteur: Hubbel Sue

Info: Une année à la campagne, p. 85

[ motivation ] [ vie ]

 

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sans-emploi

Si le monde du travail est (re)devenu aussi pourri, humiliant et appauvrissant, n'est-ce pas à cause de notre impossibilité d'imaginer autre chose pour nos vies que l'enchaînement au travail ? A travers les pages du bouquin, une réponse s'esquisse lorsque l'on découvre l'existence de groupes de parole autour de la dépendance au travail. "[…] ces groupes luttent contre la Dépendance au Travail, une pathologie non reconnue officiellement mais qui, à les en croire, fait des milliers de victimes chaque année : des hommes et des femmes que le chômage ou le non-emploi mène dans un cercle vicieux fait d'attentes déçues, de frustration, d'isolement, de dépression, dont, bien souvent, ils ne sortent pas vivants."

Auteur: Colimasson

Info: Extrait de la critique de "Robledo" de Daniele Zito, sur Babelio, 11 février 2019

[ pression sociale ] [ déprime ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par miguel

éloquence

L’Attique s’enivrait de mots, des jeux de la rhétorique, et le monde méditerranéen le savait et s’en gaussait souvent. Quiryat Sepher, "la ville de la lettre", en Palestine et Byblos, "la ville du livre", sont des noms qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans le monde antique. Par contraste, d’autres civilisations semblent muettes ou, tout au moins, comme peut-être dans le cas de l’Égypte ancienne, peu au fait des vertus créatrices et transformatrices du langage. Pour de nombreuses cultures la cécité est la pire infirmité, le retrait du monde vivant ; dans la mythologie grecque au contraire, le poète et le prophète sont aveugles et, grâce aux antennes de la parole, voient plus loin.

Auteur: Steiner George

Info: Après Babel. Une poétique du dire et de la traduction (p 58)

[ voir ] [ concevoir ] [ valeurs ] [ déclamation ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

songe

Une méprise au sujet du rêve.
Dans le rêve, l'homme, aux époques de civilisation informe et rudimentaire, croyait apprendre à connaître un second monde réel ; là est l'origine de toute métaphysique. Sans le rêve, on n'aurait pas trouvé l'occasion de couper le monde en deux. La division en âme et corps se rattache aussi à la plus ancienne conception du rêve, de même que la croyance à un simulacre corporel de l'âme, partant l'origine de toute croyance aux esprits, et vraisemblablement aussi de la croyance aux dieux. "Le mort continue à vivre ; car il apparaît aux vivants dans le rêve" : c'est ainsi qu'on raisonna jadis, durant beaucoup de milliers d'années.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain, 1878-1879, Oeuvres I, Robert Laffont, Bouquins 1990 <5 p.444>

 

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