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inspiration

L'autre moi, qui ne voulait pas se noyer, est allé sous la mer et y est resté longtemps. Elle a fini par faire surface près du Japon et les gens lui ont fait des cadeaux, mais elle avait passé tant de temps sous la mer qu'elle ne les a pas reconnu. C'est une sournoise. Nous communions surtout de nuit. La Nuit. Porteuse de rêves et de cauchemars et vectrice de présages qui bousculent la musique des mots. Au matin, la peur de la voir partir est très réelle et alarmante. Jusqu'au tremblement. Non pas qu'elle s'en soucie. Elle est la muse. Je suis le messager.

Auteur: O'Brien Edna

Info:

[ nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cœur brisé

Il fallait que je me remette (de lui). Depuis des mois, une pierre pesait sur mon cœur. J'avais versé beaucoup de larmes (sur lui) perdu beaucoup de sommeil, mangé beaucoup de pâtisseries. D'une manière ou d'une autre, je devais aller de l'avant. La vie serait un enfer si je ne me débarrassais pas de l'emprise qu'il avait sur mon cœur. Je ne voulais surtout pas continuer à me sentir comme ça, seule dans une histoire d'amour faite pour deux. Même si demeurait l'impression qu'il était le bon. Même si j'avais toujours pensé que nous finirions ensemble. Même s'il avait toujours un collier étrangleur sur mon cœur.

Auteur: Higgins Kristan

Info: All I Ever Wanted

[ amour non réciproque ] [ rupture ] [ romantisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

immobilisme

La liberté est en contradiction avec le bonheur. La liberté authentique n’est pas satisfaction, mais risque, effort et non jouissance ; à l’extrême elle est l’angoisse de celui qui tient entre ses mains son salut et sa perte : la moins confortable des situations. Celui qui veut avant tout le bonheur doit sacrifier avant tout sa liberté, car la servitude le décharge du plus lourd des fardeaux : sa responsabilité – le conformisme est la première condition du confort. Le libéralisme répète à l’individu qu’être libre, c’est être heureux ; comme toute servitude apporte un semblant de paix, il finira par croire qu’être serf, c’est être libre.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "L'Etat"

[ paradoxe ] [ démythification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

non-voyant

Maintenant que j'avais pris conscience que les couleurs, elles aussi, avaient fini par s'envoler à jamais, je fus surpris de ne pas en être anéanti. J'aurais dû exploser, me révolter, crier ma rage d'être privé de cette dimension de la beauté. Vous qui pouvez contempler la magnificence d'une fleur, d'un tableau de maître, d'un coucher de soleil, soyez sûr de votre bonheur. moi, je m'étais enfoncé encore un peu plus dans les marais de la grisaille. Je ne me faisait plus d'illusions depuis longtemps : je savais que j'étais en train d'y disparaître complètement. Mais j'espérais ne pas y laisser ma peau, ayant préparé, tant bien que mal, les conditions de ma métamorphose.

Auteur: Semelin Jacques

Info: J'arrive où je suis étranger

 

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zen

Le bouddha reprit : - tu es comme lui ; la flèche des vues fausses, enduite du poison du désir et de la convoitise, a percé ton esprit ; je veux t'arracher cette flèche, à toi qui es mon disciple ; mais toi, tu refuses que je te l'enlève et tu veux chercher à savoir si le monde est éternel ou non éternel, fini ou non fini, etc. Tu ne trouveras pas ce que tu cherches, mais tu perdras la vie de sagesse ; tu mourras comme un animal et tu seras précipité dans les ténèbres...
Le moine, peu à peu, comprit à fond les paroles du BOUDDHA et il obtint la Voie.

Auteur: Crépon Pierre

Info: Enseignements du bouddha contes et paraboles

[ maitre ]

 

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existence

Quand je mourrais, je me souviendrais de la vie comme d'une méduse d'une taille monstrueuse que l'on effleure avec dégoût, parce qu'il faut bien, et moi aussi je me sentais comme ça, fuyant, visqueux, comme les autres, pas épargné par le désastre universel, oh non, mais flasque, si flasque, avec ma peau flasque, mes paroles flasques, mes histoires vaseuses, la flaccidité de mes pensées, et le dégoût de moi-même, au fond, tout au fond, ces flatulences qui jamais ne parvenaient à l'air libre et m'asphyxiaient lentement. Je me sentais gluant et sombre, comme si le monde dans lequel on m'avait plongé de force, à ma naissance, avait fini par devenir ma propre substance, à force.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: Jérôme : L'enfance de Jérôme Bauche

[ enfer ] [ étouffant ] [ pessimisme ]

 

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éducation

...l'orthographe, bien sûr, les lauriers du pauvre, l'orthographe irréprochable, pas une erreur. La police de l'écrit. Etre agréable à celui qui vous lit. Ne pas laisser trahir, sauf justement peut-être dans cette obsession-là, de la perfection, dans cet excessif respect de l'autorité d'en face, sinon ne pas laisser trahir l'origine populaire, et la pauvreté, la misère, non, ne pas mettre mal à l'aise celui qui vous lira. Désagréable, une lettre bourrée de fautes. Les fautes, des péchés contre les beaux mythes égalitaires. Très embarrassant, une lettre maladroite, on prend pitié, on a envie de dire non, ça y est, c'est fini, on ne voit plus que cela, les fautes, et l'on oublie tout le reste, le fond, l'idée.

Auteur: Filippetti Aurélie

Info: Les Derniers Jours de la classe ouvrière, Editions Stock 2003, p.74

[ présentation ]

 

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mystère

Mais, direz-vous peut-être, cette quatrième dimension, cette inconnue inaccessible de toute équation humaine, ce mobile universel, cet absolu auquel nous devons tout le relatif, ce juge de toutes nos pensées, ce subconscient éternel auquel s’alimente obscurément notre conscience, ce créateur qui cherche à se réaliser dans sa créature, mais nous le connaissons depuis que l’humanité balbutia ses premiers mots ! Ce côté éternel des choses, c’est Dieu !

Eh bien ! non, c’est tout le contraire, et c’est pour cela qu’il nous faut prendre un nouveau symbole qui diffère de l’idée de Dieu comme en mathématiques le calcul intégral, qui remonte des infiniment petits aux quantités finies, s’oppose au calcul différentiel qui descend des grandeurs finies à leurs infiniment petits.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, page 10

[ intermédiation ] [ définition ] [ représentations ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

absurde

- Je refuse de prouver que j'existe, dit Dieu, car prouver c'est renier la foi et sans foi, je ne suis plus rien.
- Pourtant, remarque l'Homme, le Babelfish en dit long sur le sujet, non ? Son évolution ne saurait être le seul fruit du hasard. Il prouve votre existence et donc, selon votre propre théorie, vous n'existez pas, C.Q.F.D.
- Sapristi, s'exclame Dieu. C'est que je n'avais pas pensé à ça ! "et sur-le-champ il disparaît dans une bouffée de logique.
"Bah c'était facile", dit l'Homme puis - en guise de rappel - il se met à prouver sur sa lancée que le noir est blanc et finit écrasé sur le premier passage pour piétons.

Auteur: Adams Douglas

Info: Le Guide du voyageur galactique, tome 1, H2G2

[ religion ] [ pataphysique ]

 

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advaita vedanta

Si l’on traduit ce terme (Brahma) par "l’Absolu" on sera fatalement amené à conclure à l’inexistence pure et simple du relatif, c’est-à-dire du monde créé dans sa totalité […]. L’antinomie (Créateur-créature), complètement évacuée par l’emploi du mot "Absolu" comme équivalent de Brahma, se trouve au contraire préservée si, au lieu de parler d’Absolu, on parle de l’infini. En effet, si le fini se distingue évidemment de l’Infini, celui-ci par définition […] comprend tout et ne laisse rien en dehors de Lui. Il faut seulement se garder de commettre l’erreur ou la méprise assez courante, et qui consiste à concevoir l’Infini comme un tout formé par l’addition de parties. Le véritable Infini est sans parties (akhanda) ou autrement dit, le fini n’est pas une partie de l’Infini.

Auteur: Source MO

Info: Dans "Doctrine de la non-dualité"

[ terminologie ] [ traduction ] [ orient-occident ] [ réel indiscriminé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson