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mondialisation

La publicité voudrait faire croire qu'elle est nécessaire à la satisfaction des besoins humains alors qu'elle est l'esclave des plus grandes sociétés transnationales. Le terme même de globalisation a été inventé par Theodore Levitt, l'un des grands gourous américains du marketing. Sa thèse est simple : "Les différences de cultures, de goûts nationaux, d'environnement institutionnel des affaires sont des vestiges du passé."
On a vite compris : plus une tête ne doit dépasser. La globalisation c'est la pensée unique mise au carré. Les partisans de la globalisation rêvent de réaliser tout ce qu'on accusait les communistes de vouloir faire. La globalisation, c'est un véritable communisme à la Ubu. Ils ne rêvent que de publicités "globales" pour des produits "globaux" type McDo, Nike ou Disney imposés à des consommateurs tout aussi "globaux".

Auteur: Ariès Paul

Info: Démarque-toi !, Petit manuel anti-pub, p. 23-24

[ normalisation ] [ absurde ] [ propagande ]

 

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existence

Jeune, l’être humain est obnubilé par son propre épanouissement, par le recul des frontières : son champ d’activités s’étend du lit d’enfant aux cloisons de la chambre, puis à toute la maison, au parc, à la ville, au pays, au monde. À l’âge d’homme vient le temps de rêver à quelque chose d’encore plus grand. Mais aux environs de la quarantaine survient un clivage. À force de manifester sa puissance, la jeunesse se fatigue. Une nuit, un matin, l’homme franchit la ligne de démarcation, atteint son sommet, esquisse le premier pas de descente. Survient la question : faut-il descendre fièrement, défier le crépuscule, ou bien tourner son visage vers le passé, s’efforcer de sauver les apparences, prétendre que cette pénombre résulte simplement du fait qu’on a provisoirement éteint la lumière dans la chambre ?

Auteur: Tokarczuk Olga

Info:

[ résumée ] [ bascule ] [ décrépitude ] [ dégradation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

unicité

Il en résulte que dans le plus simple de tous les multivers vivent également des doubles. Le cosmologiste John Barrow résume cette réflexion en une sorte de profession de foi: "Nous croyons que la probabilité que la vie se développe est supérieure à zéro parce qu'elle s'est finalement formée sur Terre de manière tout à fait naturelle. Il devrait donc exister dans un Univers infini une infinité de civilisations. Dans celles-ci doivent également se trouver des copies de nous tous à tous les âges.
Lorsque quelqu'un meurt, il existe également quelque part dans le vaste Univers de nombreuses copies de lui, qui apportent du passé la même mémoire, les mêmes souvenirs et les mêmes expériences, mais continuent à vivre. Cela continue pour toujours et de ce point de vue, chacun de nous "vit" éternellement.

Auteur: Hurter Tobias

Info: Les Univers parallèles : Du géocentrisme au multivers

[ fractale ] [ entité univers ] [ spéculation ] [ science-fiction ]

 

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évolutionnisme

[...] ce système offrait l'avantage d'être simple sinon simpliste, donc facile à exposer dans les ouvrages de vulgarisation, et de plaire à tous puisque, d' une part, les agnostiques pouvaient, grâce à lui, comprendre la genèse du monde et l'apparition des formes vivantes sans faire appel à la théologie, tandis que, d'autre part, les transformistes chrétiens s'imaginaient trouver dans le même système et moyennant un peu d'eau bénite, un génial complément aux lacunes et aux obscurités de la Bible. Ainsi tout le monde était-il content : la Science, alors à son apogée, ayant expliqué le mystère de nos origines, ne pouvait manquer, dans un bref avenir, d'assurer le bonheur de tous les hommes : le Progrès marchait à pas de géant et les modernes, désormais maîtres du passé, envisageaient l'avenir avec une présomptueuse confiance.

Auteur: Georgel Gaston

Info: Dans "Les Quatre Âges de l'Humanité", Archè Milano, 1976, page 32

[ savoir lénifiant ] [ idées agréables ] [ progressisme ] [ explication pseudo scientifique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

Les bruits de Strandebarm sont au fondement de tout ce que j'écris. L'obscurité de l'automne. Un garçon de douze ans qui longe un chemin étroit du village. Le vent et la pluie battent, le fjord écume. Une maison isolée avec une fenêtre éclairée. Une voiture peut-être est passée. Ces choses sont au fondement de tout.
(...)
Je cherche une manière simple et concrète et j'espère toucher en même temps aux grandes questions de la vie.
(...)
J'aime mes personnages même si ils sont parfois maladroits. Aucun n'est jamais mauvais en soi. Les êtres humains n'ont pas un caractère défini... Ce ne sont pas nos identités mais nos relations qui mènent nos vies. Et il n'y a pas d'autre forme d'art que le théâtre qui permette de représenter le jeu de la communauté humaine.

Auteur: Fosse Jon

Info:

[ dramaturgie ] [ écriture ]

 

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royalisme

Le gouvernement le plus en harmonie avec la philosophie révolutionnaire est la République démocratique, qui prétend remettre une part du pouvoir à chaque individu. Au contraire le gouvernement en harmonie avec la philosophie sociale de Bonald est la monarchie héréditaire. Cette philosophie considère, en effet, la société comme un corps général dont l’existence embrasse le passé, le présent, l’avenir. L’homme meurt ; la société vit et se maintient à travers les générations qui se succèdent. Or seule la monarchie héréditaire offre ce caractère de durée, d’immortalité.

Dans la république démocratique, au contraire, la société n’est plus un corps général, mais simplement une réunion d’individus ; la volonté en général n’est qu’une somme de volontés particulières. En un mot tout s’y individualise, tout s’y restreint et s’y concentre dans le présent, d’accord en cela avec la doctrine révolutionnaire.

Auteur: Montesquiou Léon de

Info: Dans "Le réalisme de Bonald", La délégation des siècles, 2021, page 43

[ intérêts ] [ général-particulier ] [ arguments ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

force

J’ai passé des jours affreux à combattre le froid et la faim, mas j’ai passé des jours plus terribles encore à lutter de toute ma volonté contre les pensées déprimantes et délétères. Leur simple souvenir me glace le cœur et, tandis que je les revis avec acuité en écrivant le récit de mes épreuves, ils me plongent de nouveau dans un état de terreur. Je ne peux m’empêcher de penser que les pays parvenus à un très haut degré de civilisation négligent par trop cet aspect de l’éducation qui rend l’homme apte, quand il est réduit aux conditions primitives de l’existence, à lutter contre la nature et à assurer sa propre survie. C’est pourtant la seule façon de développer une génération nouvelle d’hommes sains et forts dont la volonté et les muscles de fer s’allieraient en même temps à une âme sensible.

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, page 37

[ épreuves ] [ confrontation ] [ surhomme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bouddhisme

A une autre occasion, elle a confié que les principes bouddhiques de contrôle de soi et de paix intérieure avaient été déterminants pour l'aider à supporter le temps passé enfermée. Elle "acceptait" les circonstances dans lesquelles elle vivait et essayait seulement d'influer sur les aspects de la vie qui étaient encore sous contrôle. "J'ai tout simplement cessé de me plaindre que ma famille me manque, expliqua-t-elle en 1996. Je n'avais aucune influence sur la situation alors j'ai appris à contrôler mes pensées".
La maîtrise. Le self-contrôle. Suu Kyi les évoque souvent comme un but de développement personnel. On ne peut pas tout influencer autour de soi. La seule chose qu'on soit certain de contrôler, ce sont ses propres pensées et actions. En soi-même, en un certain sens, on peut toujours être libre. Même dans des conditions strictes, il existe toujours une marge de manoeuvre.

Auteur: Bengtsson Jesper

Info: Aung San Suu Kyi : Un pays, une femme, un destin

[ indépendance ]

 

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accommodements

Passé l'après-midi au bar du Lutetia avec un jeune professeur de philosophie, 27 ans, Michel Onfray, qui promène mélancoliquement avec lui un manuscrit refusé par tous les éditeurs parisiens. Il se réclame de Cioran, Matzneff, Bott et moi - et se refuse à tout compromis, ajoutant qu'il a suffisamment souffert dans son enfance des humiliations vécues par son père, simple ouvrier agricole. Comme je lui explique comment fonctionne le monde intellectuel parisien, il me demande à brûle-pourpoint comment je peux concilier tant de frivolité avec ma passion pour Louise Brooks? Les deux me sont également nécessaires et j'ai passé l'âge du "tout ou rien". Le mot qu'on exècre le plus dans sa jeunesse, celui de "compromis", est aussi celui auquel on doit de survivre encore après trente ans. Et c'est sans doute celui qui vaudra un jour sa gloire à notre jeune philosophe inconnu.

Auteur: Jaccard Roland

Info: "Le Monde d'avant", journal, 26 avril 1986. Sur le post FB de Lionel Chiuch, qui ajoute "Lacan aurait sans doute dit quelque chose sur ce "com-promis" à propos d'Onfray à l'aube de la carrière que l'on sait..."

[ concessions ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

au-delà

Humains, nous pouvons l'être,

mais nous devons nous élever au-dessus de l'Humanité

au nom de la foi, de l'espérance et de l'amour.

Il y a un temps pour les pélerins, et aussi un temps pour les faussaires,

Il y aura un temps où nous serons seuls et nus :

nus face aux galaxies,

nus, mais finalement vêtus... tandis que nous atteignons la Fin de l'Enfance nous recommençons.



Et bien que la voie soit obscure

et que la distance jusqu'au sommet me brise le coeur,

car je ne le verrai jamais, pourtant je joue mon rôle,

dans la croyance que ce qui nous attend est le cosmos comparé à la poussière du passé...

avec la mort des simples humains la vie commencera !

Auteur: Hammill Peter

Info: Fin de la chanson "Childlike faith in childhood's end" de Van Der Graaf Generator - album "Still Life", 1976 (ma traduction)

[ surhumain ] [ musique rock ] [ espérance ] [ vertus ] [ triade ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama