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littérature

... le train zéro est un mirage. Ouvre les yeux, Don. Allez, Don, regarde bien, fais un effort, mon vieux, c'est juste le vent qui court à travers la plaine sans fin, juste un vent qui souffle de la Russie, le pays des mirages, des enfants perdus, des mères et des pères égarés, le pays des amants morts, des traîtres et des fous, un vent qui vient de la Patrie, celle qui dévore ses propres enfants.

Auteur: Bujda Ûrij Bouïda

Info: Le train zéro

[ . ]

 

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déperdition ludique

Il s’est produit entre le jeu et les activités sérieuses un phénomène de contamination aux conséquences incalculables. Les deux sphères se mélangent. Dans les activités d’une nature apparemment sérieuse se dissimule un élément de jeu. En revanche, le jeu n’est plus capable de conserver son vrai caractère, du fait qu’il est pris trop au sérieux et est devenu trop organisé. Les qualités indispensables que sont le détachement, l’improvisation et le plaisir sont ainsi perdus. 

Auteur: Huizinga Johan

Info: Dans "Homo Ludens"

[ rationalisation ] [ adultisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

deuil

Au cimetière, Marcel Pagnol dit un dernier adieu à son ami (Raimu). "Tu vas jouer ce soir dans trente salles et des foules vont rire et pleurer. Tu exerces toujours ton art, tu continues à faire ton métier, et je peux mesurer aujourd'hui la reconnaissance que nous devons à la lampe magique, qui rallume les génies éteints, qui refait danser les danseuses mortes et qui rend à notre tendresse le sourire des amis perdus..."

Auteur: Villers Claude

Info: Les Grandes stars du cinéma

[ éloge funèbre ]

 

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perdus

Si nous ne sommes pas persuadés au fond de nous-mêmes que nos efforts seront récompensés, nous n’avons vraiment aucune raison de nous montrer entreprenants et dynamiques. Les nécessités de l’existence ne sont pas un stimulant efficace. Mes patients déprimés sont tributaires de ces nécessités comme n’importe qui d’autre, et pourtant cela ne parvient pas à les faire bouger. Ils ont abandonné la lutte. En fait, ils ont perdu leur foi et se sont résignés à mourir.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 190

[ suicide psychique ] [ sens-de-la-vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

Mais l'enfant regardait la nuit; Tom adorait la pluie. Il sortit de la boucherie et se remit à gambader comme un fou. Là où d'autres se seraient perdus, comme égarés par ce labyrinthe de gouttes furieuses, lui savait d'instinct s'orienter, déjouant les pièges de notre bon orage chilien.
Et à voir ainsi le gamin danser sous l'eau belle, faisant du déluge une joie de marelle, on eût dit que la pluie lavait tous les méfaits des hommes.

Auteur: Bolan Gaetano

Info: La boucherie des amants, p.36

[ eau ] [ aqua simplex ]

 

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normalisation

Tous les responsables de l’éducation et du gouvernement ne se fondent que sur l’intellect et le rationalisme. L’intuition, en harmonie avec l’ordre cosmique, le sens des valeurs authentiques sont perdus. Seule une logique froide gouverne le monde. Ou bien il y a trop de négligence et de complaisance, trop d’indulgence, car on a perdu le sens de la Voie juste, de la pratique juste ; aussi les jeunes sont-ils dérangés et ne savent plus ce qu’ils doivent faire.

Auteur: Deshimaru Taisen

Info: Le Trésor du Zen

[ intolérance ]

 

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piège des grands mots

Si d’aventure, un homme se présente à vous, faisant étalage de mots, de phrases, dans la confusion de leur dualité vous voilà décontenancés et vous commencez à nourrir un doute. Ne sachant que faire, vous courez chez voisins et amis enquêtant dans toutes les directions. Vous voilà totalement perdus. Un homme de grand caractère ne gaspille pas son temps en discussions et propos oiseux, quant à l’hôte ou l’intrus, le vrai ou le faux, la substance et la richesse.

Auteur: Linji Línjì Yìxuán Lin-chi I-hsüan Lin-tsi

Info: Dans les "Dits de Rinzai"

[ vanité philosophique ] [ interprétations imaginaires ] [ blabla prétentieux ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sexe

Il a remonté mon chandail jusqu'à mon cou, détaché mon soutien-gorge et relevé du bout de la langue le minuscule anneau argenté qui encerclait mon mamelon. Je regardais son visage enfoui entre mes seins. Sa bouche descendait jusqu'à mon sexe et remontait de temps à autre jusqu'à la mienne, pour, entre deux coups de langue, me demander pardon. Perdus dans ses boucles blondes, mes ongles traçaient les lettres du mot merci, qu'il aurait été déplacé de prononcer à voix haute.

Auteur: Babin Miléna

Info: Les fantômes fument en cachette

[ érotisme ] [ gratitude ] [ plaisir ]

 

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altruisme

Depuis le début, je me demande pourquoi Janis la laisse parler. Pourquoi elle ne l'envoie pas balader. Et je comprends, en fait. C'est parce que la femme en face de nous est pleine de détresse. Ma mère ne peut pas s'empêcher d'aider les gens en détresse. Les fragiles, les boiteux, les accidentés, les perdus, les malheureux. Elle les attire, elle les porte sur son dos, jusqu'à ce que leur poids trop important la fasse plier. Après, c'est à moi de la ramasser.

Auteur: Ka Olivier Kaaaa ou Kââââ

Info: Janis est folle, p. 38

[ empathie ] [ oubli de soi ] [ générosité ] [ bon samaritain ] [ modèle de charité ]

 

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crépuscule

Quelque chose en lui, qui ne fut pas dit à ce moment-là, lui rappela d'autres moments perdus de son enfance, non loin de là, mais dans un autre village anonyme et poussiéreux, au bord du fleuve, dont le lit grossissait l'été grâce aux apports silencieux et cachés de ruisseaux et de pentes et qui, tout à coup, resplendissait devant lui, baigné par la lumière moribonde du jour, suspendu pour toujours dans un sortilège de silence et coulant éternellement, étrange et obscur comme le temps.

Auteur: Tizón Héctor

Info: La Beauté du monde

[ réminiscence ]

 

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