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hopital

Neel regarda la fragile silhouette allongée sur le lit au milieu d'une forêt de tubes et de câbles. Grâce au respirateur, la poitrine de la patiente se soulevait et s'abaissait comme les soufflets d'un accordéon. Le moniteur bipait régulièrement et, sur le tracé de l'électrocardiogramme, les petites déflexions se formaient et s'effaçaient avec une périodicité infaillible. (…) Mais ses yeux, ces yeux qui fixaient le mur nu, étaient sans expression et aveugles, et, quand Neel braqua une lumière sur eux, leurs pupilles ne se rétrécirent pas.

Auteur: Anirban Bose

Info: La Mort de Mitali Dotto

[ respiration articicielle ] [ intubé ]

 

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pensée-de-femme

On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans, le coup de foudre vous atteint en plein coeur, comme une chose évidente, l'événement qui nous est dû depuis toujours. On ne l'appelle pas coup de foudre, on ne le nomme pas. Il est sensations, chaleur sur les joues, palpitations légères au creux de la poitrine, vide dans les entrailles. Le corps retient son souffle, avance, pose pour ce regard, rien que pour lui, impatient d'être beau, anxieux de disparaître comme il est apparu, avec tout son mystère.

Auteur: Samson Barbara

Info: On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans

[ adolescente ]

 

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écriture

Dehors, la lumière bleuissait. Les arbres et les maisons voisines émergeaient doucement, comme si elles sortaient de l'eau. Ma joie était si intense que je sentais ma poitrine prête à éclater. Il me fallut plusieurs jours pour finir la biographie. Je lisais surtout dans la cuisine et grandit en moi le désir de devenir écrivain. J'avais écrit des nouvelles à l'école et je me disais à présent que ce serait merveilleux d'écrire pour de bon, d'être connu et de voyager sans être obligé de devenir médecin ou ingénieur...

Auteur: Sharma Akhil

Info: Notre famille

[ aube ] [ déclic ]

 

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femme-par-femme

Beaucoup des tissus qu’on nous apporte sont anciens, avec des motifs et une texture d’un autre temps ; ils sont imprégnés de l’odeur de la femme qui nous les présente. Cette femme a des manières désuètes, son port naturel évoque des couleurs douces et fanées ; elle est paisible, posée et néanmoins profonde, si profonde… Nous prenons ses mesures – épaules, poitrine et hanches – et au contact de la chaleur de son corps, de sa poitrine qui se soulève, nous sommes comme plongées dans un sentiment d’immuable éternité.

Auteur: Li Juan

Info: Sous le ciel de l'Altaï

[ mystérieuse ] [ abîme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art pictural

Je mélangeai sur la palette le jaune de cadmium avec un soupçon de rouge, puis balayai la chevelure avec la pâte ocre obtenue. J’étalai ensuite un mauve moyen sur l’ensemble de la robe et couvrit de jaune mixé d’une pointe de vert le visage, les avant-bras et les mains. Des bâtonnets bleu cobalt lacérèrent la robe. Les volumes étaient suggérés uniquement par l’inflexion de ces bâtonnets : verticaux dans l’épaisseur de la jupe, incurvés sur la pliure du bras, courbés sur la poitrine. Des traits arrondis terminèrent l’ondulation des cheveux.

Auteur: Yvars Alain

Info: Que les blés sont beaux. L'auteur, dans la peau de Van Gogh, parle de sa création du portrait d'Adeline

[ peindre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

habillement

Une toute nouvelle Adriana Philomena Stevenson, plus banale que nature. Chaussures à talons plats, sweater noir à col rabattu, pantalon à pinces, manteau de cuir. Des lunettes de presbyte, rouge à stries blanches, suspendues sur sa poitrine par une chaînette dorée. Le casque de cheveux blonds, encore raide des efforts de la coiffeuse. Un gros sac de cuir pendait à son épaule. Le sien, noir et vaste. Elle avait abandonné le sac vert d'Adriana à l'atelier. Une superstition. Ne pas se balader avec le sac d'une morte au bras.

Auteur: A. B. Daniel pseudo

Info: L'enfant venu d'ailleurs de

[ superstition ] [ personnage ]

 

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poème

Infirmes,
Avec sur vos poitrines des rubans et des croix,
Vous êtes des héros, aujourd’hui.

Infirmes,
Avec sur vos poitrines vos rubans et vos croix,
Demain, chez vos patrons,
Vous serez des ouvriers plus malhabiles,
Plus mal payés,
Vos petits auront faim.

Et si demain, même demain,
Nous vous disons
Que votre sang vous l’avez versé
Pour que vos maîtres soient plus durement vos maîtres,
Vous lèverez contre nous vos moignons,
Vos béquilles de gloire et de douleur,
Infirmes, avec vos rubans et vos croix,
Qui n’accepterez pas d’avoir pour rien souffert.

Auteur: Martinet Marcel

Info: Les Temps maudits suivi des Carnets des années de guerre

[ colère ] [ prolétariat ]

 

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poème

Ici dans l'île
la mer
et quelle étendue!
sort hors de soi
à chaque instant,
en disant oui, en disant non,
non et non et non,
en disant oui, en bleu,
en écume, en galop,
en disant non, et non.
Elle ne peut rester tranquille,
je me nomme la mer, répète-t-elle
en frappant une pierre
sans arriver à la convaincre,
alors
avec sept langues vertes
de sept chiens verts,
de sept tigres verts,
de sept mers vertes,
elle la parcourt, l'embrasse,
l'humidifie
et elle se frappe la poitrine
en répétant son nom....

Auteur: Neruda Pablo

Info: Odes élémentaires, Ode à la mer

[ océan ]

 

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mort

L'orignal gisait sur le flanc, une jeune femelle. Elle saignait et vivait encore. Les jambes tremblantes sous le coup de l'excitation de la chasse, j'ai sauté à bas de mon canoë. Elle a fixé sur moi ses grands yeux et soulevé sa tête lourde.../...La première balle aurait sans doute suffit.../...La seconde balle? Une horreur. Elle lui avait déchiré le ventre, l'étripant à moitié. L'orignal a ouvert la bouche, sa longue langue violette rouge de sang, puis elle a poussé un cri qui a remué quelque chose dans ma poitrine.

Auteur: Boyden Joseph

Info: Les saisons de la solitude, p385

[ animal ] [ émotion ]

 

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immoralité corporelle

J'avais toujours trouvé qu'au physique des signes individuels tel qu'un ventre en brioche (signe de relâchement spirituel) ou une poitrine plate où percent les côtes (signe d'une sensibilité par trop inquiète) étaient d'une laideur extrême, et je ne pus refréner mon étonnement lorsque je découvris qu'il existait des gens à qui plaisaient des tels signes. Pour moi je ne pouvais y voir que des exemples d'indécences éhontée, comme si leur propriétaire avait exposé à l'extérieur de son corps son sexe spirituel. Ils illustraient un type de narcissisme que je n'ai jamais pu pardonner.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Le soleil et l'acier

[ attirances relatives ] [ chair-esprit ] [ apparence ] [ répulsion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson