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humour

Trois rabbins dans un taxi new-yorkais. Le plus vieux dit son ignorance, son éternelle humilité devant le texte, le deuxième en âge dit : Mais non, je suis bien plus ignorant que vous. Le plus jeune intervient : Mais vous êtes mes maîtres, c'est moi l'ignorant !
Alors le chauffeur se retourne en rigolant : Arrêtez le concours, s'il y a un ignorant, ici, c'est moi.
Les trois rabbins se regardent alors, l'air de dire : Mais pour qui se prend-il celui-là ?

Auteur: Internet

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[ spiritualité ] [ judaïsme ]

 

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végétarien

Rendre honneur à la Vie signifie éprouver de l'opprobre pour le fait de tuer. (...) Chaque fois qu'un animal est contraint à servir l'homme, les souffrances qu'il subit nous regardent tous. Je suis convaincu que nous devrions nous impliquer pour épargner les animaux, renoncer totalement à la consommation de viande et parler aussi contre cela. C'est ce que je fais. (...) Jusqu'à ce qu'il étende le cercle de sa compassion à toutes les créatures vivantes, l'homme lui-même ne trouvera pas la paix.

Auteur: Schweitzer Albert

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[ morale ]

 

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minéral

Comme Cheval l’a expliqué, ce sont les pierres qui lui ont donné l’idée des sculptures, ces pierres qui, formées au cours des périodes géologiques, lui sont apparues comme des caricatures. "D’étranges sculptures de toutes sortes d’animaux et des caricatures. Impossibles à imiter l’homme. Je me suis dit : puisque la nature veut faire des sculptures, je m’en vais édifier pour elles l’architecture qui leur convient." Quand vous scrutez ces pierres, elles deviennent des créatures, des oiseaux ou des animaux le plus souvent. Certaines vous regardent.

Auteur: Berger John

Info: Fidèle au rendez-vous, Le Palais idéal du facteur Cheval, p.90

[ vivant ] [ interprétation ]

 

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insonorité

Désormais il est difficile de faire silence, ce qui empêche d'entendre cette parole intérieure qui calme et apaise. (...)
Certes, quelques randonneurs solitaires, des artistes et des écrivains, des adeptes de la méditation, des femmes et des hommes retirés dans un monastère, quelques visiteuses de tombes et, surtout, des amoureux qui se regardent et se taisent sont en quête de silence et restent sensibles à ses textures. Mais ils sont comme des voyageurs échoués sur une île, bientôt déserte, dont les rivages sont rongés.

Auteur: Corbin Alain

Info: Une histoire du silence : De la Renaissance à nos jours, p. 11

[ rareté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Je garde pour moi toute seule ses lampées liminaires, ses cils ouverts sur le jeu des feuillages ; j'entends, la première et sans partager, le bruit mat de son pleur et ses bronches se remplir.

Elle a, comme moi naguère, la tête foncée des fortes qui naissent déjà chevelues, et la bouche ronde et les sourcils et les doigts longs, les pieds.

Ses yeux qui me regardent regardent à travers moi : ils disent sans ambages qu'elle n'est fille de personne. ()

Auteur: Wilhelmy Audrée

Info: Blanc résine, p.272

[ bébé ] [ nouvelle-née ] [ maman ] [ mère-fille ] [ indépendance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réincarnation

On reste dix, vingt minutes, une demi-heure à regarder ces hommes et ces femmes qui regardent le feu dans lequel brûle leur défunt... A la fin, on comprend que leur indifférence stoïque n'est pas insensibilité, ni froideur, mais la conséquence d'une religion qui considère la mort comme un simple changement d'habit ou de dépouille. Dans ce bûcher, selon une métaphore bien connue, ne se consume pas une personne à jamais unique, mais un vêtement usé et qui ne servira plus, une peau vieille, abandonnée pour une neuve.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Une certaine idée de l'Inde

[ incinération ]

 

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colonialisme

Je pense que la réponse à ces questions non posées, est que la communauté du cinéma a été aussi responsable de la dégradation de l'Amérindien et se moque de ses qualités, le décrivant comme sauvage, hostile et diabolique. Il est déjà assez difficile pour des enfants de grandir dans ce monde. Lorsque les enfants des Indiens regardent la télévision, et ils regardent des films, et quand ils voient leur race, comment elle est représentée dans les films, leurs esprits sont blessés, de ces manières que nous ne pourrons jamais connaître.

Auteur: Brando Marlon

Info: Lettre de Brando lue par Sacheen Littlefeather expliquant son refus pour l'Oscar du meilleur acteur

[ cinéma ] [ Usa ] [ médias ]

 
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désordre communautaire

Dans les luttes civiles, les soldats, sauf de rares exceptions, ne marchent qu’avec répugnance, par contrainte et par eau-de-vie. Ils voudraient bien être ailleurs et regardent plus volontiers derrière que devant eux. […] Dans les rangs populaires, rien de semblable. Là on se bat pour une idée. Supérieurs à l’adversaire par le dévouement, ils le sont bien plus encore par l’intelligence. Ils l’emportent sur lui, dans l’ordre moral et même physique, par la conviction, la vigueur, la fertilité des ressources, la vitalité du corps et de l’esprit. Ils ont la tête et le cœur. Nulle troupe au monde n’égale ces hommes d’élite. 

Auteur: Blanqui Auguste

Info: En 1868, cité par Éric Branca in 3 000 ans d’idées politiques, Chronique éditions, 2014

[ motivations ] [ peuple déchiré ] [ militaires ] [ forces de l'ordre ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

cataclysme

Dans la plaine large et silencieuse, elle obscurcit  la lumière du jour, transforme le midi en obscurité. Les gens se regardent avec hargne, ils aspirent au combat. Leurs cris troublent la plaine, ils pèsent sur les pâturages et les terrains vagues. Son hurlement est comme celui d'Ickur et fait trembler la chair de toutes les terres. Personne ne peut s'opposer à son assaut meurtrier - qui peut rivaliser avec elle ? Personne ne peut regarder son combat féroce, le carnage, l'eau qui s'engouffre, se déchaîne, balaie la terre, elle ne laisse rien derrière elle.

Auteur: Enheduanna

Info: À propos d'Inanna, déesse sumérienne omnipotente. Depuis la ligne 49

[ mythologie ] [ religion ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

J'aimais les soirs, les soirs d'été et de l'automne et ceux du printemps, à Digne, car des couples âgés se posent sur les bancs de la Bléone, un peu comme les hirondelles sur un fil électrique et ils regardent, on ne sait ce qu'ils regardent (...)à mon avis, ils regardent surtout rien du tout parce qu'ils restent sur leur banc très avant dans les soirées et dans la nuit, et ils aiment que le paysage s'efface, qu'il se noie, car ils sont âgés et la nuit est comme une soie ou comme une mort.

Auteur: Lapouge Gilles

Info: Nuits tranquilles à Belém, pages 18-19

[ complicité ] [ obscurité ]

 

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