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Gaule

Que les Français se soient refusés à éprouver et surtout à cultiver l’imperfection de l’indéfini, n’est pas sans avoir un accent révélateur. Sous forme collective, ce mal n’existe pas en France : le cafard n’a pas de qualité métaphysique et l’ennui est singulièrement dirigé. Les Français repoussent toute complaisance envers le Possible ; leur langue même élimine toute complicité avec ses dangers. Y a-t-il un autre peuple qui se trouve plus à son aise dans le monde, pour qui le chez soi ait plus de sens et plus de poids, pour qui l’immanence offre plus d’attraits ?

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, pages 607-608

[ caractéristiques ] [ activisme ] [ singularité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

drague

Quand il est arrivé en cours en milieu d'année j'ai fondu directement sous son charme, grand, beau, d'une timidité incroyable. On est devenu bien pote même s'il gardait une certaine réserve envers les autres... Gentil comme tout, il m'écoutait, me donnait des conseils, me consolait....
Et puis un jour on était chez moi et là je décide de prendre le taureau par les cornes... J'essaye de l'embrasser et il me repousse gentiment m'expliquant que les filles ben c'étaient vraiment son truc... On est resté très amis jusqu'à qu'il rencontre son copain et petit à petit plus de nouvelles...

Auteur: Internet

Info:

[ homo ] [ râteau ] [ pensée-de-femme ] [ dialogue-web ]

 

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déforestation

- Sais-tu pourquoi nous n’avons, nous les Islandais, que quelques dizaines de bateaux pontés pour pêcher face à vos centaines de goélettes ? Parce que nos ancêtres ont pensé, comme toi, que la nature était inépuisable et ont sacrifié la forêt qui couvrait la quasi-totalité de la surface de cette île, tu m’entends, la quasi-totalité. Ça fait neuf siècles déjà, et rien n’a jamais repoussé depuis. Nous n’avons pas de bateau pour pêcher et nous nourrir, ou pour repousser vos goélettes qui pillent notre mer, parce que nous avons épuisé le bois pour les construire, tout simplement. Plus du tout.

Auteur: Manook Ian Patrick Manoukian

Info: A Islande ! p 147

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropomorphisme

Je repousse l'image vide de la nature comme image créée par l'intelligence humaine et la distingue clairement de la nature elle-même dont l'intelligence non-discriminante a l'expérience. Si nous déracinons la fausse conception de la nature, je crois que la base du désordre mondial disparaîtra. [...] La nature telle qu'elle est saisie par la connaissance scientifique est une nature qui a été détruite ; c'est un fantôme possédant un squelette mais pas d'âme. La nature telle qu'elle est saisie par la connaissance philosophique est une théorie née de la spéculation humaine, un fantôme avec une âme mais pas de structure.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: La révolution d'un seul brin de paille : Une introduction à l'agriculture sauvage

[ aveuglement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

yoga

[…] dans la pratique posturale, "prendre une posture" ne signifie pas "imiter" un mouvement, une forme, de l’extérieur. Mais "dessiner" ce mouvement de l’intérieur, en le vivant, en imprimant en lui une" intention" (icchâ).
Par exemple, dans la posture de l’arbre : à l’image de l’arbre, sentir :
L’élan de la terre, des racines vers le ciel ; repousser le sol,
La "descente" des rayons du soleil, l’énergie céleste qui coule de la tête aux pieds,
L’épanouissement des branches et du feuillage, avec le geste d’ouverture des bras,
Le reploiement de la sève (selon le rythme des saisons),
L’axe immuable (tronc-colonne), etc.

Auteur: Poggi Colette

Info: Dans "Yoga, sources et variations", pages 230-231

[ imaginaire ] [ anti-ego ] [ expérience de pensée ] [ assiette ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

La voix traînante de John Lee Hooker semble repousser obstinément le flux ravageur du désespoir, de la mort lente. Chaque chanson est une opportunité de jeter dans le combat pour la vie toute sa dévotion, tout son dévolu, comme si l'apocalypse était pour l'instant d'après. Cette voix a quelque chose d'obstiné, de résolu, d'absolu ; quelque chose de renversant, de bouleversant ; quelque chose qui prend d'assaut, et le corps, et l'esprit, et qui les pétrit rythmiquement dans le spleen. Elle exprime la misère, la souffrance, l'humiliation, la solitude de l'homme d'ébène qui endure la plus tragique destinée de tous les temps.

Auteur: Nangala Camara

Info: Le Printemps de la liberté

[ blues ] [ Afrique ]

 

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décentrement du sujet

Une réalisation du désir devrait certainement être une cause de plaisir. Mais pour qui ? Pour celui, naturellement, qui a ce désir. Or nous savons que l’attitude du rêveur à l’égard de ses désirs est une attitude tout à fait particulière. Il les repousse, les censure, bref n’en veut rien savoir. Leur réalisation ne peut donc lui procurer de plaisir, bien au contraire. Et l’expérience montre que ce contraire, qui reste encore à expliquer, se manifeste sous la forme de l’angoisse. Dans son attitude à l’égard des désirs de ses rêves, le rêveur apparaît ainsi comme composé de deux personnes réunies cependant par une intime communauté.

Auteur: Freud Sigmund

Info:

[ paradoxe ] [ lutte interne ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

concentration

... Lors de la dernière séance qualificative. J'étais déjà en pole, d'abord d'une demi-seconde puis d'une seconde et je continuais d'accélérer. Soudain j'étais deux secondes devant tout le monde, dont mon équipier avec la même monoplace. J'ai alors réalisé que je ne pilotais plus la voiture consciemment. J'étais en train de la conduire par une sorte d'instinct, comme si j'étais dans une autre dimension. C'était comme si j'étais dans un tunnel. Pas seulement le tunnel en dessous de l'hôtel, tout le circuit est devenu un tunnel. J'étais en train d'accélérer encore et encore et encore et encore. J'étais au-dessus de la limite mais toujours capable de la repousser.

Auteur: Senna Ayrton Da Silva

Info: après avoir distancé tout le monde aux essais du grand prix de Monaco de F1

[ sport ] [ transe ]

 

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pensée-de-femme

À chaque séquence de son viol correspondait un ou plusieurs termes : par exemple, "impuissance", "incrédulité", au moment où [...] l'avait renversée par terre ; "peur", "répulsion", quand il l'avait pénétrée ; "colère", "rage", quand elle avait voulu le repousser en lui martelant le torse avec les poings ; "répugnance", "dégoût", quand il avait éjaculé en elle, le visage déformé par la jouissance ; "humiliation", "écoeurement", lorsqu'elle s'était relevée en titubant pour s'enfermer dans la salle de bains, puis, dans un deuxième temps, "culpabilité". Car, tout compte fait, c'était sans doute elle la plus coupable des deux. Elle l'avait provoqué. Elle n'avait ce qu'elle méritait. Elle n'était qu'une traînée.

Auteur: Seskis Tina

Info: Six femmes

[ subir ]

 

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poème

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée, et la flûte câline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Sonnet du Trou du Cul. Allusion à sa relation avec Verlaine

[ sodomie ] [ anus ]

 

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