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question

Chacun prétend que sa cause est celle de la liberté contre la barbarie, et les peuples qui suivent dociles se résignent en disant qu'une puissance plus grande que les hommes a tout conduit. On entend une fois de plus le refrain séculaire : fatalité de la guerre plus forte que toute volonté. Le vieux refrain des troupeaux qui font de leur faiblesse un Dieu et qui l'adorent. Mais peut-on résister ?

Auteur: Rolland Romain

Info:

[ conflits ] [ inéluctables ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclarations d'amour

Tu es belle, mon amie, comme Thirtsa, agréable comme Jérusalem, redoutable comme des troupes sous leurs bannières. Détourne de moi tes yeux, car ils me troublent. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres sur les pentes de Galaad ; tes dents, comme un troupeau de brebis qui montent du lavoir, qui toutes ont des jumeaux, et pas une d'elles n'est stérile ; ta joue est comme un quartier de grenade derrière ton voile.

Auteur: Cantique des Cantiques

Info: Extraits du chapitre 6, 4 à 7

 

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factualisme

Wolfgang Pauli et Dirac firent un jour ensemble un voyage en train. Après une heure de silence de la part de Dirac, Pauli commença à chercher désespérément une remarque grâce à laquelle il pourrait amorcer une conversation. Voyant au loin un troupeau de moutons, il se tourna vers Dirac : "On dirait que ces moutons ont été tondus tout récemment".

Dirac regarda dans leur direction, et répondit : "Au moins de ce côté-ci".

Auteur: Dirac Paul Adrien-Maurice

Info: Rapporté par Étienne Klein

[ apparences ] [ cartésianisme froid ] [ anecdote ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

judaïsme

Parler de défoncer la gueule de Dieudonné est au-delà du stupide.
Les gens qui l'aiment trépignent de rage, d'autant que le système les empêche de le défendre et de s'exprimer, les bride comme un troupeau. Tout ça en triturant la loi et de manière peu justifiée sur le plan de l'égalité (voir le deux poids deux mesures avec l'affaire Saïd B)
Tu ne fais qu'attiser la haine... Elle monte, à ce que je puis voir.
Tant de bêtise pulsionnelle.

Auteur: Mg

Info: 1 avril 2014, en réponse à un article sur Internet

[ antisémitisme ] [ sionisme ] [ racisme ]

 

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homme-animal

Observe le troupeau qui paît sous tes yeux. Il ignore ce qu’était hier, ce qu’est aujourd’hui. Il va de-ci de-là, broute, se repose, rumine, puis reprend sa marche, et ainsi du matin au soir, jour après jour, quel que soit son plaisir ou déplaisir. Attaché court au piquet de l’instant, il n'en témoigne ni mélancolie ni écœurement. Il est dur à l’homme de voir cela, parce que lui se vante de son humanité devant l'animal dont il envie pourtant le bonheur.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Considérations inactuelles I et II

[ jalousie ] [ paix ]

 

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bêtise

Elle était d'une laideur biblique, puisque la rumeur la prétendait capable, par sa seule apparition, de faire fuir les taupes, engeance pourtant réputée pour sa mauvaise vue ; elle semblait aussi idéalement stupide, et il se contait qu'elle n'avait pas qu'à parler pour donner aussitôt à son interlocuteur le sentiment qu'il se trouvait au milieu d'un troupeau d'oies trépanées ; il se disait aussi que d'un simple regard elle permettait au dernier des abrutis de se croire supérieurement intelligent... certes par comparaison.

Auteur: Marteil Jean-Louis

Info: La chair de Salamandre

[ moche ]

 

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jeté au monde

Toi, mystique, tu vois une signification en toute chose.
Pour toi, tout a un sens voilé.
Il est une chose occulte en chaque chose que tu vois.
Ce que tu vois, tu le vois toujours afin de voir autre chose.
Pour moi, grâce au fait que j'ai des yeux uniquement pour voir,
je vois une absence de signification en toute chose ;
je vois cela et je m'aime car être une chose c'est ne rien signifier.
Etre une chose c'est ne pas être susceptible d'interprétation.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Dans Le Gardeur de troupeaux et autres poèmes, "Poèmes désassemblés", trad. Armand Guibert, Poésies, Gallimard

[ absurde ] [ simplicité ] [ laisser-faire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

Tirant d'un flûtiau, d'une cornemuse, des airs de son pays méridional, dont la lumière s'accordait bien avec les beaux jours, un homme en blouse, tenant à la main un nerf de boeuf, et coiffé d'un béret basque, s'arrêtait devant les maisons. C'était le chevrier avec deux chiens et devant lui son troupeau de chèvres. Comme il venait de loin il passait assez tard dans notre quartier ; et les femmes accouraient avec un bol pour recueillir le lait qui devait donner la force à leurs petits.

Auteur: Proust Marcel

Info: La Prisonnière. À la recherche du temps perdu

[ signal ]

 

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s'endormir

Chaque soir, en ma petite méditation, ces images qui se succèdent : une flamme infime, vacillante et vive, qui devient feu pour s'emparer de mon corps, après ma mort, et le réduit en cendre ; puis cette cendre qui se diffuse, à tous vents, comme une semence, dans un champ, les montagnes, une savane, sous le pas tranquille d'un troupeau d'éléphants. Et moi je soupire de soulagement, enfin affranchie de l'angoisse, n'ayant plus rien à craindre pour ce corps aujourd'hui si fragile, enfin soulagée de moi.

Auteur: Willems Sandrine

Info: Carnets de l'autre amour

[ mourir ] [ réconfort ] [ pré-sommeil ]

 

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ennui

Elle connaissait trop la campagne ; elle savait le bêlement des troupeaux, les laitages, les charrues. Habituée aux aspects calmes, elle se tournait, au contraire, vers les accidentés. Elle n'aimait la mer qu'à cause de ses tempêtes, et la verdure seulement lorsqu'elle était clair-semée parmi les ruines. Il fallait qu'elle pût retirer des choses une sorte de profit personnel ; et elle rejetait comme inutile tout ce qui ne contribuait pas à la consommation immédiate de son coeur, - étant de tempérament plus sentimentale qu'artiste, cherchant des émotions et non des paysages.

Auteur: Flaubert Gustave

Info: Madame Bovary, Première partie, Chapitre VI

[ dépaysement ] [ femmes-par-hommes ]

 

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