Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 321
Temps de recherche: 0.0609s

nature

C’était un commencement d’hostilités. Gilliat le comprit. Il est très difficile, quand on vit dans la familiarité de la mer, de ne point regarder le vent comme quelqu’un et les rochers comme des personnages… Là s’accomplissent en pleine sécurité les crimes de l’irresponsable : Là, dans une paix affreuse, les ébauches de la vie. Presque fantômes, tout à fait démons, vaquent aux farouches occupations de l’ombre .

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Travailleurs de la mer

[ menace ] [ océan ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

harmonie

Nous entrons dans cette solitude, par laquelle se perd aussi notre isolement. La vraie solitude se découvre dans les endroits sauvages, sans obligation humaine. Les voix intérieures deviennent audibles. On sent l'attrait de sources les plus intimes. De fait on répond plus clairement aux autres vies. Plus on devient cohérent en soi-même en tant que créature, plus on entre pleinement dans la communion avec les autres.

Auteur: Berry Wendell

Info: "What Are People For : Essays ", p. 11, Counterpoint, 2010

[ intégration ] [ nature ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

éloge

Lire deux pages de L'Intelligence de Taine et aller chercher des pissenlits, voilà un rêve, et c'est ma vie pour le moment. J'assiste encore au coucher des grives, au croule des bécasses, à l'endormement du bois. J'en deviens bête. Heureusement, deux pages de Taine me décrassent, et me voilà en pleine fantaisie, au-dessus du monde, acharné à l'étude de mon moi, de sa décomposition, de notre néant.

Auteur: Renard Jules

Info: Journal

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

prévisibilité

J'écoutais cette description sans vie et sans âme, tellement conventionnelle, qui correspondait à l'idée que Summers se faisait d'une femme : ces lieux communs qui ne décrivent rien, qui ne suggèrent rien, qui s'accumulent ; tous ces mots et tous ces préjugés, comme du linge empilé dans une armoire déjà trop pleine et qu'on ne déplie jamais. J'écoutais, tout en observant Summers ; et je devinais presque ce qu'il allait dire.

Auteur: Fast Howard

Info: Sylvia

[ rapports humains ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

oeil

Des yeux grands ouverts sont un signe de stupidité, le regard fixe une marque de paresse; le regard trop perçant trahit une tendance à l'emportement, le regard trop vif et trop éloquent est le regard des impudiques; le meilleur regard est celui qui dévoile un esprit tranquille et une amabilité pleine de respect. Ce n'est pas par hasard que les anciens disaient: "Le siège" de l'âme se trouve dans les yeux.

Auteur: Revel Jean-François

Info: Histoire de la vie privée

[ visage ] [ apparence ] [ révélateur ]

 

Commentaires: 0

paysage

La pluie éloigne les montagnes, elle les estompe, les rend presque invisibles. Cependant, ainsi distantes, elles semblent vivantes, pleines de finesse et d'intelligence. Silencieuses, afin de garder un secret, immobiles, elles attendent simplement que les humains s'en aillent jusqu'au dernier. Ceux qui viennent se promener dans ces montagnes sont des envahisseurs, et comme elles se refusent à leur dévoiler leurs secrets, elles se défendent par le silence. Telle est la réalité.

Auteur: Wang Anyi

Info: Amour dans une vallée enchantée

[ nature ] [ brume ]

 

Commentaires: 0

femme-par-homme

C'était une blonde d'une trentaine d'années couverte d'un faux vison qui avait connu des jours meilleurs. Tout comme elle. Une de ces blondes qui, comme les fruits de Californie, mûrissent tôt, pendent en pleine maturité de leur adolescence l'espace de quelques mois ou années suaves, puis tombent dans la première main qui parvient à se hisser suffisamment haut pour les cueillir. le souvenir des jours suaves reste en elles et y fermente.

Auteur: Millar Kenneth Ross Macdonald

Info: Le Cas Wycherly

[ vieillie prématurément ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

réveil

Il existe des gens, paraît-il, que ça déprime de s'éveiller dans une chambre inconnue. Moi, qui ai dormi dans pas mal de carrées, souvent, au contraire, en ouvrant les châsses sur un décor nouveau, ça me file l'impression de repartir à zéro, d'être au premier épisode d'une vie moins tarte, sans complications, pleine de réussites surprenantes. Ça dure pas, évidemment, plus que le temps de franchir la porte; c'est toujours ça de gagné.

Auteur: Simonin Albert

Info: Touchez pas au grisbi !

[ dépaysement ]

 

Commentaires: 0

naviguer

La mer n'était pas pour MacDuff qu'une simple forme de vie, c'était le fondement même de sa relation avec la réalité. C'était apprendre à vivre dans une perpétuelle mobilité, à ne rien considérer comme acquis, à s'entraîner constamment à toujours plus d'humilité et de respect envers ce qu'on ne maîtrise pas, et à profiter pleinement de chaque instant. C'est en mer que l'on saisissait les vraies dimensions et la juste valeur de l'être humain.

Auteur: Larsson Björn

Info: Le Cercle celtique

[ existence ] [ navigation ] [ passion ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Une conversation ce devrait être comme jongler, lancer balles et assiettes, qui montent et descendent, entrent et sortent, délicats et solides objets qui brillent au soleil et et tombent d'un coup si vous les manquez. Mais quand ce cher Sebastian parle, c'est comme une petite sphère de boue savonneuse dérivant au sortir d'une vieille canalisation argileuse, pleine d'une lumière arc en ciel durant une seconde et puis - pfuit ! Plus rien, évanouie. Disparue.

Auteur: Waugh Evelyn

Info:

[ déséquilibre ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel