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cénacles

Question : Au-delà de la Franc-maçonnerie, il y a aussi d’autres ordres occultes, on parle les Illuminati…

- Oui, oui, oui, il y a beaucoup de sociétés secrètes dans le monde, ces sociétés secrètes ce sont des humains qui jouent au pouvoir, qui jouent… A partir du moment où un humain fonde une société secrète il joue le pouvoir. Donc dans un sens, si on va très, très loin dans la compréhension des lois des sociétés secrètes, si on va très loin et qu’on regarde-là dans les plans subtils de l’Astral spirituel, on peut facilement dire que là où il y a une société secrète, il y a une tendance quelconque à prendre possession de l’humanité, à un niveau quelconque.

L’être humain peut être secret, l’être humain peut s’empêcher de dire des choses, il peut réellement contrôler son énergie et ainsi de suite, mais de là à former des sociétés secrètes ? Si nous formons des sociétés secrètes pour des raisons stratégiques, stratégico-politiques, stratégico-religieuses ou spirituelles, ça fait partie de l’expérience de l’âme, il y a de très bonnes raisons du pourquoi il y a eu des sociétés secrètes : Souvent pour aller contre des pouvoirs qui allaient contre le bien de l’humanité, les francs-maçons c’est un exemple, donc… un peu même la mafia, la mafia au début a fait de très grandes choses au XVe, XIVe et XVIIe siècle bon, mais est-ce que l’être humain, les sociétés secrètes, sont capables de soutenir, de supporter leurs pouvoirs de façon permanente, pendant des siècles, elle est là la question et ma réponse c’est non !
(...)
Vous savez, le pouvoir… supporter le pouvoir, sans astraliser le pouvoir, ça ne se fait pas par un être humain qui n’est pas conscient. Il faut qu’il y ait suffisamment de transparence dans l’Ego, pour laisser passer, laisser aller, dissoudre, ça prend beaucoup de conscience dans l’Ego, et l’être humain aura cette conscience, il sera secret, il aura des pouvoirs, ça fera partie de sa lumière, de sa conscience, mais ce seront des pouvoirs qui ne seront plus de l’ordre des pouvoirs anciens, ça fera partie de sa nature, ce sera une seconde nature.

Auteur: Montréal Bernard de

Info: Bernard de Mtrl interviewé par Richard Glenn. http://hommageabdm.canalblog.com/archives/2017/02/07/34908170.html

[ momentanés ] [ transitoire ] [ initiés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gaule

Comment le PCF, avec son organisation structurée en parti de classe, a-t-il perdu ce contrôle dans les banlieues ?
- Par l'immigration justement. Le PCF vivait de son encadrement et de sa défense historique de la classe ouvrière, anciennement majoritaire en banlieue. Le but du regroupement familial a donc été clairement, entre autres, de casser ce pouvoir en important massivement dans les banlieues, des Africains issus de la paysannerie pauvre du tiers monde et du bled, sans culture ouvrière, syndicale. Ainsi, on a cassé une organisation et une conscience de classe, comme on a cassé à la même période les forteresses ouvrières et syndicales, type Billancourt. Aujourd'hui, les gosses qui brûlent des bagnoles ne sont pas des enfants d'ouvriers qui se battent pour préserver des acquis de classe, mais des paumés violents, issus le plus souvent de familles sans pères et forcément nihilistes, puisque n'ayant aucune culture solide, aucun exemple valorisant auquel se raccrocher. Ces jeunes ne sont pas des opprimés en lutte, ce sont des névrosés sociaux.
- Des névrosés sociaux ? C'est-à-dire...
- Quand on naît en France de parents étrangers venu d'un pays moins développé qui a été exploité puis ennemi de la France. Quand on a vu son père bosser 30 ans pour le SMIC et raser les murs. Quand notre intelligentsia cosmopolite leur a appris en sus, la haine du Français de souche via les éducateurs trotsko-gauchistes. Quand on a détruit en une génération le patriarcat traditionnel dont ils sont issus pour les soumettre au néo-matriarcat marchand dont, en plus, ils ne touchent pas les dividendes ni concrets ni symboliques. On crée alors objectivement une génération d'adolescents complètement perturbés, déstructurés. Des gosses qui ne sont pas dans la misère au sens traditionnel du terme, puisqu'en banlieue chacun mange à sa faim, peut s'habiller, avoir un téléphone portable et le tout sans bosser, on le voit bien sur les images. Une situation parasitaire qui ne les empêche pas d'être dans un profond mal-être, un sentiment confus, peu verbalisé d'envie et d'impuissance que vient encore redoubler l'énergie de la jeunesse.
- Ça c'est l'analyse psycho-sociologique. Mais politiquement qui sont ces jeunes ?
- Ils correspondent à ce que Marx appelle le sous-prolétariat, d'autres les classes dangereuses.

Auteur: Soral Alain

Info: 16 janvier 2006, dans : L'intégration politique ne se quémande pas elle se conquiert, interview à Poivre rouge

[ banlieues ]

 

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islam

On peut aisément arguer et comprendre que le voile musulman, surtout intégral, fut instauré afin de protéger les femmes, et accessoirement leur assurer une forme de tranquillité. On pourrait faire la mauvaise langue et annoncer que l'homme musulman a plus de difficultés à se contrôler avec l'autre sexe... alors que ce n'est que la conséquence de quelque chose de beaucoup plus profond. La volonté d'emprise sur l'esprit, de formatage (c'est comme ça et pas autrement, si tu n'est pas d'accord tu es un renégat, un mécréant). Plus avant encore et plus grave je pense : on déresponsabilise le mâle en lui inculquant que la femme est une mère - la sienne bien sûr pour commencer, et une femme-épouse, reproductrice au premier chef. Le tout bien évidemment sans possibilité de remise en question : contrôle total du dogme.
Beau travail ma foi, surtout lorsqu'on constate que les femmes musulmanes bien endoctrinées (verrouillées ai-je envie de dire) sont les plus efficaces en terme de prosélytisme. Tout simplement parce que ce sexe a été, est, et sera, au centre du jeu de la vie humaine. Ce qui fait penser, par parenthèse, au système judaïque, où la confession passe par la mère. Certains systèmes dogmatiques religieux ont développé de redoutables artifices pour la conservation de leur pouvoir. C'est à se demander si toute les réflexions de ces coteries ne portent pas principalement sur ce point.
Résultat : les musulmans se reproduisent beaucoup et vite, ce qui peut être vu comme inquiétant, que ce soit pour la surpopulation, ou pour l'avenir de la civilisation occidentale.
Le langage est la drogue des hommes, ils s'y raccrochent, plus encore lorsqu'il correspond à des habitudes communautaires ancrées. Réconfort. La crédulité de l'humain est si invraisemblable, sa curiosité et son imagination si grandes, que ce pouvoir des mots est devenu l'arme principale des dirigeants dans le grand jeu du monde des idées. C'est par lui que tout se passe et se passera désormais. La profusion des images qui l'accompagne - le politiquement correct - n'étant là que pour programmer un peu plus le quidam par le biais de l'émotion. L'image vous absorbe, l'émotion vous submerge... SIdération, itération du message - donc programmation inconsciente-, aveuglement et manque de recul de votre discernement, vous voilà acquis.

Auteur: Mg

Info: 21 sept. 2019

[ nickab ] [ doctrine ] [ religions ] [ pouvoir écrit ] [ propagande ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

occulto-socialisme

[Avec Le Hasard et la nécessité de Jacques Monod] Finie l’évolution dialectique, c’est l’indéterminisme discontinuel du code génétique qui régit la vie – le principe téléonomique : la finalité n’est plus au terme, il n’y a plus de terme, ni de détermination – la finalité est là d’avance, inscrite dans le code. [...] Toutes les finalités transcendantes réduites à un tableau de bord. C’est pourtant toujours le recours à une nature, à l’inscription dans une nature "biologique" : en fait une nature phantasmée comme elle l’a toujours été, sanctuaire métaphysique non plus de l’origine et des substances, mais cette fois du code : il faut que le code ait une assise "objective". Quoi de meilleur pour cela que la molécule et la génétique ? De cette transcendance moléculaire, Monod est le théologien sévère, Edgar Morin le supporter extasié (A.D.N. = Adonaï !). Mais chez l’un comme chez l’autre, le phantasme du code, qui équivaut à la réalité du pouvoir, se confond avec l’idéalisme de la molécule.

On retrouve l’illusion délirante de réunifier le monde sous un seul principe – celui d’une substance homogène chez les Jésuites de la Contre-Réforme, celui du code génétique chez les technocrates de la science biologique (mais aussi bien linguistique) avec comme précurseur Leibniz et sa divinité binaire. Car le programme ici visé n’a rien de génétique, c’est un programme social et historique. Ce qui est hypostasié dans la biochimie, c’est l’idéal d’un ordre social régi par une sorte de code génétique [...] irradiant le corps social de ses circuits opérationnels. [...]

Pratiquement et historiquement, cela signifie la substitution au contrôle social par la fin (et la providence plus ou moins dialectique qui veille à l’accomplissement de cette fin) d’un contrôle social par la prévision, la simulation, l’anticipation programmatrice, la mutation indéterminée, mais régie par le code. [...] D’une société capitaliste productiviste à un ordre néo-capitaliste cybernétique, qui vise cette fois au contrôle absolu : telle est la mutation à qui la théorisation biologique du code donne ses armes. Cette mutation n’a rien d’ "indéterminé" : elle est l’aboutissement de toute une histoire où successivement Dieu, l’Homme, le Progrès, l’Histoire elle-même se meurent au profit du code, où la transcendance se meurt au profit de l’immanence, celle-ci correspondant à une phase bien plus avancée dans la manipulation vertigineuse du rapport social.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 97 à 99

[ vision moderne du monde ] [ opérationnalité sans discours ] [ discours scientifique ]

 
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canevas

C'est l'histoire d'une planète que j'ai étudiée il y a quelques temps, mon travail de doctorat en fait. La planète Dolph est un monde assez extraordinaire, où, après une évolution standard, a émergé une faune exceptionnelle et variée. Ici, au sommet de l'évolution animale, tronent de curieux bestiaux bipèdes. Les dolphiens se partagent grosso modo en quatre races principales, qui se différencient principalement par la couleur de leur pelages. Certains, comme nous l'allons voir ont développés des cultures plus ou moins prosélytes, plus ou moins pacifiques, etc.
Justement, au milieu de toutes ces races, s'est dégagé une tribu, les Dulmos, qui rassemble des individus d'un peu toutes les races à l'exception de celles aux yeux bridés du troisième continent. Les Dulmos lancèrent jadis cette idée singulière dans l'histoire philosophique de Dolph: "Il n'y a qu'une sorte d'extra dolphiens". Cette notion, amenée et défendue principalement par une femme, qui se sacrifia pour la propager, s'est étendue ensuite comme un virus sur une grande partie de la partie nord de Dolph. Nous dirions qu'il y avait là une secte qui avait réussi. Par une suite d'aléas et autres conflits guerriers, la tribu des Dulmos fut vilipendée par une grande partie de la population de deux des trois continents dominants, (le troisième s'en contre foutant totalement) parce qu'elle avait objectivement trahi cette femme.
Bref ces curieux animaux de la branche Dulmos, très fiers et repliés sur eux-mêmes, brimés et rejeté par la population générale, se retrouvèrent cantonnés dans quelques fonctions spécialisée de leur planète : lissage des fourrure, taille des feuilles et surtout : contrôle et stockage du prong, une sorte de nourriture. Par un enchaînement de circonstances trop long à détailler ici, cette nourriture devint monnaie d'échange principale entre les dolphiens. En clair : le pouvoir était passé, principalement par un phénomène de paresse généralisée, de la force bête et brutale... vers la détention du prong. Il suffisait d'avoir des prongs plutôt qu'une agressivité et une musculature plus développée que les autres pour décider. De fait cette petite tribu des Dulmos se retrouva avec beaucoup de pouvoir. De plus ils avaient toujours conservé cette certitude ancrée dans leur tradition : il n'existe qu'une seule race d'extra dolphiens, créée - ou découverte - par eux.
Mais beaucoup n'étaient pas d'accord. Il y avait des indices quand à une multiplicité d'extra dolphiens.
On était en conflit permanent.

Auteur: MG

Info: 28 oct 2010

[ judaïsme ]

 

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spiritualité

Imhotep a bouleversé la vie quotidienne égyptienne en introduisant des sciences nouvelles : médecine, architecture, mathématiques et le premier livre religieux, 2500 ans avant la rédaction de la première Bible sous Ptolémée II à Alexandrie. L'homme se découvre alors une âme, deuxième entité qui l'incite à vivre dans le droit chemin, à pratiquer la tolérance, à aimer sa femme et ses enfants et à vivre en conformité avec les lois de la nature en protégeant les espèces... Tous principes de vie en société qui s'appliquent directement à la conscience humaine, à laquelle on offre en contrepartie de cette vie exemplaire la possibilité de renaître après avoir satisfait au jugement de son âme à un nouveau état plus glorieux et moins fragile que celui de l'existence temporaire terrestre et d'entrer de plein pied (comme les dieux) dans la vie éternelle. Le contrôle probatoire de l'âme sera supervisé (symboliquement) par ; la déesse Mâat (de la vérité), le dieu Thot de la Sagesse et des Ecritures et le grand juge Osiris lequel prononcera soit l'admission au Paradis, soit l'anéantissement de l'âme qui sera alors dévorée par un étrange animal composite pour le punir de son inconduite et de ses mauvaises actions commises durant sa vie sur Terre. Il n'y a que peu d'images représentant Imhotep en tant que 1er Ministre égyptien de la 3e dynastie, car malgré tous les titres d'honneur et tous les pouvoirs que lui a conféré le Roi Djoser(Djeser) pour mener à bien ses réformes, le Grand Vizir a toujours refusé d' être honoré comme un dieu. Il reste fils de Ptah (un personnage momifié aux origines inconnues) et serviteur du roi et grand Dieu Invisible Atoum. Il gouvernera l'Egypte à partir de Memphis, capitale administrative entourée de hautes murailles blanches pour assurer sa sécurité) ville située à la jointure des deux royaumes : celui du sud et celui du Nord (Moyenne et Haute Egypte). Pour plusieurs millénaires la seule image que nous avons de lui est celle d'un modeste scribe assis dans le plus simple apparat, sans bijou, ni vêtement de luxe, avec un rouleau de papyrus ouvert sur ses genoux qu'il tient entre ses deux mains. Le peuple le considérera durant trois millénaires (jusqu'à l'avènement du christianisme en tant que religion d'Etat) comme l'exemple à suivre et comme une divinité faisant le lien entre le ciel et la terre, capable de réaliser des miracles...

Auteur: Gardiner Alan H.

Info: Internet. Imhotep, grand chancelier de basse Egypte, prince royal, grand prêtre d'Héliopolis, médecin royal, architecte et chef des principaux corps de construction des grands chantiers ...

[ ancienne Egypte ] [ historique ]

 

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onirisme

On découvrit dans les années 70, une tribu primitive des forêts de Malaisie, les Senoïs. Ils organisaient leur vie autour de leurs rêves. Tous les matins au petit déjeuner, autour du feu chacun ne parlait que de ses rêves de la nuit. Si un Senoï pensait avoir nui à quelqu'un, il devait offrir un cadeau à la personne lésée. S'il avait rêvé avoir été frappé par un membre de l'assistance, l'agresseur devait s'excuser et lui donner un présent pour se faire pardonner. Chez eux le monde onirique était plus riche d'enseignement que la vie réelle. Si un enfant disait avoir rencontré un tigre et s'être enfui, on l'obligeait à rêver à nouveau du félin la nuit suivante, à se battre avec lui et à le tuer. Les anciens lui expliquaient comment s'y prendre. Si l'enfant ne réussissait pas à venir à bout du tigre, toute la tribu le réprimandait. Dans le système de valeurs Senoï, si on rêvait de relations sexuelles, il fallait aller jusqu'à l'orgasme et remercier ensuite dans la réalité le conjoint désiré par un cadeau. Face aux adversaire hostiles des cauchemars, il fallait vaincre puis réclamer un cadeau à l'ennemi afin de s'en faire un ami :Ler rêve le plus convoité était celui de l'envol. Toute la communauté félicitait l'auteur d'une telle performance. Pour un enfant annoncer un plein essor était un baptême. On le couvrait de présents puis on lui expliquait comment voler en rêve jusqu'à des pays inconnus et en ramener des offrandes exotiques. Les Sénoïs séduisirent les ethnologues occidentaux. Leur société ignorait les violences et les maladies mentales. C'était une société dans stress et sans ambition de conquête guerrière. Les Senoï disparurent quand la partie de la forêt ou ils vivaient fut livrée au défrichement. Nous pouvons tous commencer à appliquer leur savoir. Tout d'abord, consigner chaque matin le rêve de la nuit, lui donner un titre, en préciser la date. Puis en parler avec son entourage au petit déjeuner par exemple. Aller plus loin encore en appliquant les règles de base de l'onironautique. Décider ainsi avant de s'endormir le choix de son rêve : faire pousser les montagnes, modifier la couleur du ciel, voyager dans tel ou tel endroit... Dans les rêves, chacun est omnipotent. Le premier test d'orinautique consiste à s'envoler. Etendre les bras, planer, piquer en vrille, remonter : tout est possible. Cela demande un apprentissage progressif. Les heures de "vol" apportent de l'assurance et de l'expression. Les enfants n'ont besoin que de cinq semaines pour pouvoir diriger leurs rêves. Chez les adultes plusieurs mois sont parfois nécessaires.

Auteur: Werber Bernard

Info: Encyclopédie du savoir relatif et absolu

[ songe ] [ contrôle ] [ anthropologie ] [ peuples premiers ]

 
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ufo

Le mercredi 17 juillet 1957, à l'aube, un bombardier de reconnaissance électronique RB-47H Stratojet de l'USAF, indicatif Lacy 17, se rend à Oklahoma City, avec 6 officiers à bord, dont le commandant Mac Clure, et le major Lewis D. Chase.
A 10500 m il repère une grosse et intense lumière blanche-bleutée, comme le rappelle le résumé de l'American Institute of Aeronautics and Astronautics.
Muni d'un appareillage électronique de contre-mesures (ECM) le RB-47 de l'Air Force sera suivi par un objet non identifié sur plus de 1200 km pendant 1 heure et 30 minutes, tandis qu'il survole le Mississippi, la Louisiane, le Texas et atteint l'Oklahoma. L'objet fut à plusieurs reprises vu directement par l'équipe du poste de pilotage comme une très vive lumière ; il fut acquis par un radar au sol et détecté par les appareils de contrôle ECM du RB 47. Une transmission de micro-ondes à 3 Ghz a été détectée par l'équipage du RB-47. L'opérateur #2 des contre-mesures électroniques de Lucy 17 (identifiant), du RB47, intercepta près de Meridian, Mississippi, un signal ayant les caractéristiques suivantes : fréquence 2995 à 3.000 Ghz; étendue du signal pulsé : 2.0 microsecondes; fréquence de répétition du signal : 600 Hz (cycles par seconde); taux de balayage 4 tours/mn; polarité verticale. Le signal s'est rapidement déplacé sur l'écran du localisateur, indiquant un déplacement rapide de la source émettrice; la source est en vol. L'intérêt de ce cas tient aux apparitions et disparitions constatées simultanément par 3 canaux distincts et à la rapidité des manoeuvres qui dépassait tout ce dont l'équipage avait eu jusque-là l'expérience 1.
L'objet disparaît ainsi des écrans radar plusieurs fois de suite, pour réapparaître simultanément en suivant presque tout le temps l'avion à une distance d'environ 17 km, avant de changer rapidement de position pour se trouver devant l'avion. Chase oublie un moment sa mission et met le cap sur la mystérieuse lumière qui disparaît à son approche. Chase reprend son cap initial mais la "cible" réapparaît sous le Stratojet. L'avion pique à nouveau vers l'ovni qui disparaît encore une fois. A court de kérosène, le Boeing doit retourner sur sa base de Forbes.
10 ans plus tard, la commission Condon est saisie du cas, mais classera l'affaire faute de pouvoir accéder au dossier, ayant fait ses recherches sur la date erronée du jeudi 19 septembre.
Par la suite, James E. McDonald retrouve la date correcte du mercredi 17 juillet, et de ce fait beaucoup plus d'informations.
Philip Julian Klass proposera des explications de ce cas qui seront contestées, notamment par Brad Sparks 6 qui arguera que sans le vouloir Klass n'avait en fait que renforcer ce cas.

Auteur: Internet

Info:

[ ovni ] [ témoignage ]

 

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science-fiction

Le scepticisme scientifique est le pain quotidien du Dr Steven Novella. En tant que président de la New England Skeptics' Society, sa mission est de promouvoir la science et la pensée critique. Novella met en lumière des preuves sur une série de sujets complexes sur son blog et son podcast 'The Skeptics Guide to the Universe'.

Dans son dernier livre, The Skeptics' Guide to the Future, Novella, neurologue à Yale, regarde l'avenir avec un œil critique, tentant de prévoir l'avenir de manière réaliste plutôt que de se laisser prendre au battage médiatique qui accompagne généralement le futurisme. Parmi la panoplie de sujets qu’il aborde figure la notion de réalité neuronale, qui serait l’expression ultime de la réalité virtuelle.

"Avec la réalité neuronale, vous n'avez pas besoin de porter des lunettes, ni de vous soucier de problèmes de sécurité ou de déconnexion entre les mondes physique et virtuel", écrit-il. "La réalité neuronale utilise une interface cerveau-machine pour introduire directement le monde virtuel dans votre esprit."

Il n’y aurait pas de casque encombrant ni de contrôleurs portables.

"Cela remplacerait complètement vos entrées sensorielles et autres sorties motrices par un monde virtuel, pendant que vous, par exemple, êtes allongé en toute sécurité dans votre lit", a-t-il décrit. 

Cette réalité neuronale semble trop futuriste pour être possible. Mais Novella dit que cela arrivera certainement. "Il n'y a aucune raison de penser que cette technologie n'est pas possible ; la seule question est de savoir combien de temps cela prendra et quelle sera la qualité de la technologie."

On pourrait imaginer que cette technologie soit d'abord utilisée dans un esprit compassionnel. Les personnes souffrant du syndrome d'enfermement (locked in) pourraient être les premières à l'utiliser, suivies par les tétraplégiques. Ensuite, les personnes âgées et les infirmes pourraient vivre leurs derniers jours dans des mondes fantastiques à l'intérieur de leur esprit. Toutefois, à terme, la réalité neuronale pourrait devenir dystopique, ou utopique, selon le point de vue que l'on adopte.

"Il ne fait aucun doute qu'il pourra être séduisant de vivre dans un monde virtuel où l'on peut littéralement disposer de pouvoirs quasi divins", commente Novella.

À terme, presque tout le monde pourrait décider de "prendre la pilule bleue"* et de vivre dans une réalité neuronale.

Comme le note Novella, cela pourrait être la réponse au paradoxe de Fermi, qui attire l'attention sur l'absence de preuves de l'existence d'une vie extraterrestre intelligente, alors qu'elle devrait être courante dans notre univers. 

Peut-être que des extraterrestres sont installés en toute sécurité sous terre, encadrés soignés et protégés par des robots, et qu'ils se contentent de vivre dans leur propre esprit.

Auteur: Internet

Info: https://www.realclearwire.com, Ross Pomeroy. *Pilule rouge et pilule bleue représentent un choix entre la volonté d’apprendre une vérité potentiellement troublante ou qui change la vie en prenant la pilule rouge ou en restant dans l’expérience satisfaite de la réalité ordinaire avec la pilule bleue. Les termes proviennent du film The Matrix de 1999.   Le concept de pilules rouges et bleues a depuis été largement utilisé comme métaphore politique, en particulier parmi les libertaires de droite et les conservateurs aux États-Unis, où "prendre la pilule rouge" ou être "pilule rouge" signifie prendre conscience des préjugés politiques inhérents. dans la société, y compris dans les médias grand public, et finalement devenir un penseur indépendant ; tandis que "prendre la pilule bleue" ou être "la pilule bleue" signifie accepter sans aucun doute ces prétendus préjugés.

[ monde humain consensuel ] [ terre cerveau anthropique ] [ pur esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

géopolitique

En 1050 av. J.-C., les Zhou, originaires de l’ouest de la Chine (actuelle province du Shanxi), renversent la première dynastie chinoise des Shang. Tout en restant très proches, culturellement, de leurs prédécesseurs, les Zhou instaurent un système de contrôle de leur nouveau territoire différent de celui de la dynastie des Shang. Alors que l’État-domaine des Shang ne s’étendait guère au-delà de quelques centaines de kilomètres autour de leur dernière capitale Anyang, les Zhou mettent en place un système de fiefs qui leur permet d’asseoir leur pouvoir sur un territoire beaucoup plus vaste.  [...]

Les princes auxquels sont octroyés les premiers fiefs sont des membres proches de la famille royale. Plus tard, d’autres fiefs seront octroyés aux chefs des familles ayant combattu aux côtés des Zhou, mais qui ne porteront pas le même nom que la famille régnante. Une hiérarchie de cinq titres nobiliaires est instaurée. Le rang de chacun est lié au nombre de générations d’ancêtres Zhou auxquelles ils peuvent rendre un culte. Seul le roi (wang) a le privilège de célébrer le culte de l’ancêtre divin, fondateur de la dynastie. [...]

Le contrôle exercé par la dynastie des Zhou sur les fiefs octroyés se relâche progressivement. Ce relâchement se fait d’abord sentir dans les territoires les plus éloignés du domaine royal. Les liens familiaux entre le clan des Zhou et les seigneurs feudataires sont de plus en plus ténus. [...]

Sans cesse obligés de faire appel à l’aide des seigneurs feudataires pour résister aux agressions des peuples nomades, les Zhou se trouvent rapidement à la merci des plus puissants d’entre eux. [...]

Alors que les fiefs étaient accordés par le roi Zhou en récompense, ils deviennent, rapidement, possessions héréditaires des familles des seigneurs feudataires. Le chef de la dynastie des Zhou a cessé d’être la source unique et sacrée du pouvoir, chaque famille possède désormais sa propre légitimité. [...]

De nouvelles principautés, situées aux marches du vieux berceau de la civilisation chinoise et beaucoup plu vaste que les anciens fiefs, montent en puissance, à l’instar des principautés de Wu [...], de Chu [...], de Yue [...] ou de Qin [...]. [...]

L’enrichissement des principautés et la montée en puissance de certaines d’entre elles, joints à la chute de prestige de la dynastie des Zhou, favorisent la multiplication des conflits. La guerre, désormais, domine les affaires de l’État. Il ne s’agit plus uniquement de lutter contre les incursions barbares, mais d’attaquer et de se défendre contre les principautés voisines dans un processus continu d’absorption et d’expansion qui se poursuit jusqu’à l’unification de l’empire, en 221 av. J.-C. De 722 à 453 av. J.-C., le nombre de principautés passe de 150 à 12.

Auteur: Niquet Valérié

Info: Introduction à "L'art de la guerre" de Sun Zi, éditions de la Martinière, 2022, pages 12 à 14

[ historique ] [ orient ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson