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poème

J'aime le rond.
J'aime le rond, les courbes, l'ondulation,
le monde est rond, le monde est un sein.
Je n'aime pas l'angle droit, il me fait peur.
L'angle droit veut me tuer, l'angle droit
est un assassin.
L'angle droit est un couteau,
l'angle droit c'est l'enfer.
Je n'aime pas la symétrie.
J'aime l'imperfection.
Mes cercles ne sont jamais tout à fait ronds.
C'est un choix, la perfection est froide.
L'imperfection donne la vie, j'aime la vie.
J'aime l'imaginaire comme un moine
peut aimer Dieu.
L'imaginaire c'est mon refuge, mon palais
L'imaginaire est une promenade à
l'intérieur du carré et du rond.
Je suis une aveugle, mes sculptures sont mes yeux
L'imaginaire est l'arc-en-ciel,
le bonheur est l'imaginaire, l'imaginaire existe.

Auteur: Saint Phalle Niki de

Info:

[ asymétrie ] [ défectuosités ] [ ode ]

 

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guerre

Dans une ambulance, en 1917, j'ai parlé grec avec un blessé allemand, il avait étudié les comédies d'Aristophane à Heidelberg, et, en grec, nous avons récité un dialogue concasse entre deux grenouilles, plein d'onomatopées, et nous avons juré de tout faire pour qu'il y ait un jour la paix. Il m'a offert son couteau de poche. Je l'ai toujours. Cela peut sembler naïf. Il faut comprendre qu'on avait coupé deux jambes à côté de nous, l'air était infesté, avec cette odeur de pourriture douceâtre si caractéristique, nous avions vu mourir des camarades, et c'est parce qu'il citait Aristophane que je ne l'ai pas considéré, sur son grabat, comme un boche tout juste bon à laisser crever pour qu'on ait plus d'eau.

Auteur: Goetz Adrien

Info: Villa Kérylos

[ amitié ] [ ww1 ]

 

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femmes-hommes

Des années à gratter la merde des cabinets avec un couteau de cuisine, à trouver les endroits où les haricots coûtent cinq centimes de moins la livre, à apprendre à se réveiller au moindre toussotement, à consacrer son intelligence à imaginer le moyen le plus efficace et le plus rapide pour repasser les chemises blanches des hommes ou pour laver et cirer le plancher le plancher de la cuisine ou à s'occuper de la maison et des gosses en travaillant en même temps pour économiser de l'argent en le cachant au poivrot pour que les mômes puissent aller un jour à l'université; tout cela ne demande pas simplement énergie, courage et intelligence, ça peut bel et bien constituer l'essence véritable d'une vie.

Auteur: French Marilyn

Info: Les bons Sentiments

[ pensées-féministes ]

 

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canevas

- C'est un jeune type qui a été engagé pour éliminer la baronne. Une histoire tordue pour toucher un héritage colossal. Le type est entré et il a zigouillé la vieille. En quittant le hall, il n'a pas vu le molosse qui gambadait dans le jardin. Un chien dressé pour l'attaque. Particulièrement violent comme cerbère. Un Amstaff avec le kit complet : dent jaunâtres aiguisées comme des couteaux et bave à gogo. Il a réduit le gaillard en charpie. Sérieusement, je pense qu'il a éparpillé les restes sur deux ou trois ares. Il y avait des morceaux d'intestins à travers tout le jardin.
- C'est répugnant ! bredouille Lise d'un air dégoûté.
- C'est clair que ça change de "Belle et sébastien" ou de "Lassie", lance Edgard avec flegme.

Auteur: Ernotte Frédéric

Info: C'est dans la boîte

[ animal domestique ] [ méchant ] [ humour ]

 

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dépouille

Andreas avait encore avancé de quelques pas.
Sur la table de communion, un cadavre était allongé, nu. Les bras étendus étaient perpendiculaires au corps. Les jambes, attachées ensemble à l'aide d'une corde. C'était l'image du Christ crucifié. Un homme. La cinquantaine probablement. Un énorme couteau était planté dans on cœur. Autour de la plaie, du sang séché formait comme un réseau de ruisseaux du haut de la poitrine jusqu'à son sexe. Ses yeux avaient été enlevés. Les orbites ressemblaient à deux trous noirs. A l'extrémité du couteau, une cordelette avec un morceau de papier. Andreas le détacha, après avoir pris soin de mettre des gants en plastique. Il y lut les mots suivants :
Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres.

Auteur: Voltenauer Marc

Info: Le Dragon du Muveran

[ assassiné ] [ question ] [ vengeance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

idéogrammes

Reflet des traditions, les hiéroglyphes continuent à reproduire des formes ayant disparu depuis des millénaires : ainsi le signe servant à écrire le mot "scribe" présente jusqu'à la fin de l'époque pharaonique une écritoire dont la forme était déjà abandonnée à l'époque des pyramides ! Au même titre que les statues et les reliefs, les hiéroglyphes avaient pour les Egyptiens une valeur magique. Ce sont des images conçues comme vivantes, et qui à ce titre peuvent se révéler dangereuses. Aussi sur les parois des tombes et des sarcophages, le scribe prend-il parfois la précaution de rendre inoffensifs les hiéroglyphes qui pourraient nuire au mort : l'artiste mutile ou larde de couteaux des signes évoquant les animaux féroces, des hommes armés. Parois il remplace ces signes inquiétants par d'autres, plus neutres.

Auteur: Boulanger Jean-Paul

Info: Naissance de l'écriture de Jean-Paul Boulanger, p. 136

[ symboles ] [ mauvaise conscience ]

 

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apologue

Un moine tibétain, au cours d’une longue retraite méditative, commença à avoir des hallucinations : il voyait une araignée. Chaque jour, elle apparaissait et grandissait. Elle finit par atteindre la taille de l’homme et par le terrifier. A ce moment, le moine demanda conseil à son guru qui lui répondit : "La prochaine fois que l’araignée viendra, trace une croix sur son ventre puis, après mûre réflexion, prends un couteau et enfonce-le au milieu de la croix." Le lendemain, le moine vit l’araignée, traça la croix puis réfléchit. Comme il s’apprêtait à enfoncer le couteau, il baissa les yeux et vit avec stupeur que la croix était tracée sur son propre nombril. Il est évident que distinguer entre ses ennemis intérieurs et extérieurs est littéralement une question de vie ou de mort.

Auteur: Cooper David

Info: Mort de la famille

[ projections ] [ frousse ] [ frayeur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

justice

À noter que la notion [...] d'agression est extrêmement floue. Si vous me faites un reproche un peu amer, si je vous insulte, si vous me giflez, si je vous donne un coup de poing, si vous tirez votre couteau, si je prends mon pistolet, qui a agressé qui ?
L'Allemagne de la Deuxième Guerre mondiale nous apparaît comme l'agresseur des Alliés. Mais les clauses draconiennes et humiliantes du traité de Versailles lui donnaient le sentiment que c'était elle qui était agressée. On répliquera : le traité de Versailles n'a été si draconien que parce que l'Allemagne était déjà l'agresseur au moment de la Première Guerre mondiale. Et l'Allemagne répliquera que ce n'est pas elle qui a assassiné l'archiduc d'Autriche. Et les Serbes répliqueront que si l'Autriche n'avait pas colonisé la Serbie...

Auteur: Volkoff Vladimir

Info: Petite histoire de la désinformation, Éditions du Rocher 1999 <p.155>

[ complexe ]

 

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enseignement

C'est à partir des abattoirs qu'on devrait enseigner la science des hommes et des barbares, des opinions humaines et du grand mystère humain. La doctrine des grands protocoles de la mémoire de la grande Existence ! Au lieu de les enfermer dans des salles de classe bien chauffées, on devrait emmener les écoliers dans les abattoirs ; ce n'est que dans les abattoirs que je vois des résultats tangibles d'un enseignement sur le monde et sur l'existence pleine de larmes de sang de cette terre. Nos maîtres d'école devraient faire classe dans les abattoirs. Ils ne devraient pas puiser leur savoir dans les livres, mais brandir des masses, faire s'abattre des haches, découper des chairs sanglantes avec des couteaux bien affutés.... On devrait apprendre à lire avec, en main, des viscères, et non ces écrits stériles...

Auteur: Bernhard Thomas

Info: Gel, p.248, Gallimard/nrf 1967

[ végétarien ]

 

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épreuve divine

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. Alors un ange de l’Éternel l’appela des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! L’ange dit : N’avance pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; et Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova-Jiré.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Genèse, 22, 9-14

[ sacrifice ] [ substitution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson