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excès

C'est le royaume du mauvais goût agressif, de la mégalomanie bruyante, de l'insensibilité définitive, et sonore. C'est la ville où il faut prendre un mégaphone pour dire à sa petite amie qu'on l'aime, où il faut se jeter à l'eau pour prouver qu'on a faim, où il faut brûler des billets de mille dollars pour prouver qu'on est riche. C'est une ville où les abeilles ne peuvent bourdonner qu'en imitant le bruit des avions et où - quand les "parties" sont avancées - on verse de l'alcool à brûler dans le champagne à vingt dollars la bouteille. Une ville où personne ne sait plus aimer, dormir, travailler, manger normalement.

Auteur: Stroheim Erich von

Info: à propos de Hollywood - dans une interview publiée dans "Cinémonde", n°421, 12 nov. 1936 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 451

[ dégoût ] [ spectacle ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

crise des subprimes

Aux côtés de Ben Bernanke, président de la FED, [Hank Paulson] implora le Congrès d’accorder 700 milliards de dollars au trésor afin de redresser le système. Son plan de sauvetage fut baptisé le "Troubled Asset Relief Program" (TARP). Paulson réunit les chefs des huit plus grosses banques et leur expliqua qu’ils allaient tous recevoir de l’argent du gouvernement. Le TARP injecterait des liquidités dans le système bancaire, tout en assainissant les comptes des banques en rachetant les actifs toxiques tant redoutés. Et donc, sans supervision du Congrès ni examen judiciaire, c’est en fin de compte le contribuable américain qui fit les frais de l’incompétence et de la malhonnêteté colossale de l’industrie financière.

Auteur: Cunningham Darryl

Info: L'ère de l'égoïsme : Comment le néolibéralisme l'a emporté

[ vingt et unième siècle ] [ arnaque ]

 

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gratitude

Comme des millions de gens dans le monde, j'ai souvent serré les poings de rage en voyant les crimes impunis de Bush. J'aurais tant aimé l'avoir en face de moi... Lui faire ressentir ne serait-ce que la millième partie de la peur et des souffrances infligées à tant d'innocents !
Vous l'avez fait. Quel courage, en sachant qu'un gouvernement de marionnettes vous le ferait payer. Mais vous avez choisi d'incarner notre révolte à tous face aux guerres du pétrole, guerres du dollar, guerres du mensonge.
S'il y avait une Justice, vous seriez décoré, Bush jugé pour crimes contre l'humanité et les Etats-Unis devraient payer des dommages à l'Irak - martyr.
Choukran (merci), Muntadar !

Auteur: Collon Michel

Info: Muntadar avait lancé ses chaussures au visage de Bush

[ oppression ] [ révolte ] [ usa ] [ Irak ]

 

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publicité

"Journée Coca Cola" ("Coke Day") : des établissements organisent des journées à la gloire de la marque. Mike Cameron, étudiant de Greenbrier High School à Evans au Colorado a été suspendu car il portait un polo Pepsi le jour du "Coke Day", "ruinant" ainsi une photographie à la gloire de Coca sur laquelle les élèves habillés en rouge et blanc formaient le mot "Coke". Cette journée devait rapporter 10 000 dollars à l'établissement.
Organisation de simulations d'entretiens d'embauche avec des représentants de sociétés : un élève ayant expliqué à un manager McDo qu'il ne comptait pas travailler dans une entreprise "qui ment aux consommateurs et ravage la forêt amazonienne" a dû présenter publiquement des excuses.

Auteur: Ariès Paul

Info: Démarque-toi !, Petit manuel antipub

[ éducation ] [ consumérisme ] [ Usa ]

 

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récit de voyage

[...] nous accusons toujours Ferdynand Ossendowski :

D’être un menteur et un imposteur,

D’avoir, de connivence avec son manager, le chasseur de dollars Lewis Stanton Pale, fabriqué un voyage à sensations dans un but de lucre,

D’avoir exagéré sciemment quantité de données réelles et d’épisodes vécus.

D’en avoir inventé un nombre égal.

D’avoir forgé de toutes pièces plusieurs itinéraires qu’il n’a pas parcourus et en particulier

De n’être jamais allé au Thibet.

Le livre d’Ossendowski rentre dans cette catégorie de romans grossiers à quatre sous auxquels les allemands appliquent le terme intraduisible de Schundliteratur – qui mérite la même considération que les productions pornographiques.

Auteur: Montandon George

Info: A propos du roman "Bêtes, hommes et dieux", Clarté n°69, 1er décembre 1924

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nationalisme

Impérialisme? Qu'est-ce que cela veut dire? Discours belliqueux et moustaches hérissées, agression, conquête, pif-paf et fanfare? C'est la conception Guillaume II. Il y en a une autre, qui revient au même, d'hommes graves et glabres, qui chantent des psaumes pacifiques et qui ne remuent pas un sabre mais des dollars, et chez qui cependant est fortement empreint le trait majeur de l'impérialisme, c'est-à-dire le sentiment de la puissance, un sentiment qui fait que l'on impose ses vues sans tenir compte de celles d'autrui, que l'on sert ses intérêts en négligeant ceux du reste de l'humanité, que l'on n'admet enfin la discussion sur rien. C'est le propre de l'impérialisme qui consiste à commander sans consentir à être contrôlé.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Journal 18 juin 1929

 

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finances

Non content d'avoir un ami à la Maison Blanche, la J. Henry Schroder Corporation, s'embarqua bientôt dans d'autres aventures internationales; rien de moins qu'un plan pour préparer la Deuxième Guerre Mondiale. Il s'agissait de fournir, au moment crucial, le financement de la prise de pouvoir en Allemagne par Hitler. Bien que l'on ait attribué la responsabilité du financement d'Hitler à d'innombrables magnats, dont Fritz Thyssen, Henry Ford et J.P. Morgan, ceux-ci, avec d'autres, ont vraiment apporté des millions de dollars afin de financer ses campagnes politiques durant les années 20, exactement comme ils l'avaient fait pour d'autres candidats qui auraient eu une chance de remporter les élections, mais qui disparurent et dont on n'entendit plus jamais parler.

Auteur: Mullins Eustace

Info: Les secrets de la Réserve Fédérale

[ pouvoir ] [ manipulation ] [ fauteurs de guerre ]

 
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argent

[…] le marché des changes où l’on achète et vend les devises de tous les pays enregistre, sur le plan mondial, un montant quotidien d’environ 5 000 milliards de dollars. Or, le montant quotidien des échanges mondiaux de biens et de services s’élève en moyenne à 72 milliards de dollars sur les dernières années. Cela signifie qu’une dérisoire proportion de 1.46% des transactions sur le marché des changes couvre la totalité des besoins en devises des exportateurs et importateurs mondiaux de biens et de services.
A quoi servent les 98.54% restants de l’activité sur ce marché des changes ? A autre chose : des opérations de couverture, des opérations à terme, et surtout, surtout, surtout… à la spéculation.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ virtualisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art modeste

Tous les metteurs en scène essaient de faire les plus gros films possibles. C'est rare de voir quelqu'un qui dise : je veux faire un petit film. Alors je pense qu'à la longue, c'est ça, la maîtrise de la petite forme, qui va rester intéressant. Et là, de nouveau Coppola avait une idée dont il avait parlé l'année dernière (je ne sais pas ce que c'est devenu) : produire une douzaine de films, chacun pour deux ou trois cent mille dollars. Il voulait donner autant d'argent à douze jeunes cinéastes. Il est très conscient de ça. Moi, je trouve que si le cinéma a un avenir, c'est ça. Trouver un style, une forme et aussi une distribution pour le cinéma pauvre.

Auteur: Wenders Wim

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°337, juin 1982 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 319

[ surenchère ] [ contre-pied ] [ économie ] [ septième art ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

graffiti

Abandonne tout espoir, toi qui pénètres ici peut-on lire, barbouillé en lettres de sang au flanc de la Chemical Bank, presque au coin de la Onzième Rue et de la Première Avenue, en caractères assez grands pour être lisibles du fond du taxi qui se faufile dans la circulation au sortir de Wall Street, et à l'instant où Timothy Price remarque l'inscription un bus s'arrête et l'affiche des Misérables collée à son flanc lui bouche la vue mais cela ne semble pas contrarier Price, qui a vingt-six ans et travaille chez Pierce & Pierce, car il promet cinq dollars au chauffeur s'il monte le son de la radio qui passe Be my baby sur WYNN, et le chauffeur, un Noir, un étranger, obtempère.

Auteur: Ellis Bret Easton

Info: American Psycho (1991)

[ incipit ] [ New-York ]

 
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Ajouté à la BD par miguel