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traumatisme

-"Qu'est-ce qui a été détruit en vous par cette expérience extrême ?"
- La vie. Je n'ai plus jamais eu une vie normale. Je n'ai jamais pu prétendre que tout allais bien et aller, comme d'autres, danser et m'amuser en toute insouciance...
Tout me ramène au camp. Quoi que je fasse, quoi que je voie, mon esprit revient toujours au même endroit. C'est comme si le "travail" que j'avais dû faire là-bas n'était jamais vraiment sorti de ma tête...
On ne sort jamais vraiment du crématoire.

Auteur: Venezia Shlomo

Info: Sonderkommando : Dans l'enfer des chambres à gaz

[ camp de concentration ]

 

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cité imaginaire

Irène est la ville qu’on voit quand on se penche au bord du plateau à l’heure où les lumières s’allument, et dans l’air limpide on distingue là-bas au fond toute l’agglomération : où les fenêtres sont plus nombreuses, où elle se perd en sentiers à peine éclairés, où elle amasse les ombres des jardins, où elle dresse des tours avec des feux pour les signaux ; et par les soirs de brume, une clarté fumeuse se gonfle ainsi qu’une éponge pleine de lait au bas des calanques.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les Villes invisibles

[ localité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

orgasme

Mais que devait-elle faire ? Bien sûr elle n'avait jamais même laissé entrevoir la vérité aux autres filles, elle était vierge. Elle avait parlé avec quelques-unes des filles là-bas chez elle et elles lui avaient dit comment s'y prendre, l'avertissant de ne jamais l'enlever de sa bouche quand ça venait parce que tu pourrais en prendre partout et même dans les yeux et tu sais, chérie, on peut devenir aveugle, et de toute façon c'est le moment où tout explose et tu n'auras pas envie de l'enlever...

Auteur: Selby Jr Hubert

Info: Last Exit to Brooklyn

[ hommes-par-femmes ] [ initiation ] [ légende ] [ gamines ]

 

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dépaysement

Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité connue pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve.
Une gare ! Un port ! Un train qui siffle et crache son premier jet de vapeur ! Un grand navire passant dans les jetées, lentement, mais dont le ventre halète d'impatience et qui va fuir là-bas, à l'horizon, vers des pays nouveaux !
Qui peut voir cela sans frémir d'envie, sans sentir s'éveiller dans son âme le frissonnant désir des longs voyages ?

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Au soleil

[ périple ]

 

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printemps

Là-bas, près du ruisseau,

Où les saules rouges vers l'eau

Penchent leur front, en abondance

Des fleurs d'or ont ouvert les yeux.

Pour moi qui dès longtemps ai perdu l'innocence,

Se peut-il qu'en ces lieux

Dans le regard des fleurs le souvenir renaisse?

J'y vois le reflet d'or de ma jeune saison.

J'étais venu cueillir des fleurs, mais je les laisse

Et, vieil homme à présent, je rentre à la maison.


Auteur: Hesse Hermann

Info: Poèmes choisis, Les premières fleurs. Trad Jean Malaplate

[ grand âge ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

métaphysique

Rares sont ceux qui triomphent car nous sommes presque tous liés à un passé de fautes criminelles qui déforment notre caractère. A chaque cycle de réalisations terrestres, nous croyons plus à nos tendances inférieures du passé qu'aux possibilités divines du présent, compliquant ainsi le futur. C'est comme ça que nous continuons, là-bas, attachés au mal, oublieux du bien. Parfois même, nous en arrivons à la déraison, interprétant les difficultés comme des punitions alors que tout obstacle apporte une occasion vraiment précieuse à tous ceux qui ont des "yeux pour voir".

Auteur: Chico Xavier

Info: Les messagers de Francisco Candido Xavier

[ réincarnations ]

 

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écriture

Mon métier est d'écrire des livres, je suis ce qu'on appelle un écrivain mais là, chaque semaine, j'étais plutôt un maître d'école. J'essayais de leur faire oublier le bruit des kalachnikovs, l'odeur de l'argent, le goût de la drogue. Je leur montrais que prendre un stylo, c'est comme prendre un bateau, c'est le début d'un grand voyage. Tous ces détenus ne montaient pas dans mon bateau et je voyais dans leurs yeux danser les flammes de la haine. Moi je continuais à aller là-bas, les poches pleines de mots et de voyages.

Auteur: Frégni René

Info: Le chat qui tombe et autres histoires noires, p. 12

[ enseignement ] [ prison ]

 

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pauvreté

Aujourd'hui que je vis loin des bidonvilles et que j'ai parfois un peu l'impression de perdre patience, je m'interroge : qu'est-ce qui, là-bas, pouvait expliquer cet incroyable sentiment de bonheur qui m'animait ? Je crois que c'était le fait d'avoir rompu avec toute espèce de privilège, ces privilèges qui, finalement, nous éloignent de la nature de l'homme, nous éloignent aussi de ce que vit une bonne moitié de l'humanité. Dans les ordures, il n'y a rien de superficiel, rien d'artificiel. Sans masque, sans oripeaux, on est renvoyé à la vérité de sa vie.

Auteur: Soeur Emmanuelle

Info: Le paradis, c'est les autres, Récit, Entretiens avec Marlène Tuininga

[ bonheur ] [ confort ] [ égalité ]

 

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practicien

Sait-on comment, jadis, en Chine, s'exerçait la profession de médecin ? D'une manière originale si l'on veut, mais à quel point logique, et que bien des gens adopteraient sans doute avec plaisir chez nous, si Messieurs les Docteurs voulaient s'y prêter. On paie ici son médecin quand on est mal portant - c'était tout justement le contraire là-bas. On faisait choix d'un bon docteur et l'on convenait avec lui d'appointements annuels dont le paiement était d'office suspendu pendant le temps que l'on était malade. L'intérêt du docteur à vous guérir très vite était donc évident.

Auteur: Guitry Sacha

Info: Mes Médecins, Cinquante ans d'occupations, Omnibus Presses de la Cité 1993 p.574

[ Asie ] [ salaire ] [ récompense ]

 

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poème

J'ai entendu une douce voix,
Elle était près de ma mère vieillie ;
Une lueur de joie a jailli ;
Mais hélas ! C'était un rêve.

Une source murmurant là-bas
Faisait rouler des perles.
Elle était pure comme le cristal,
C'était un rêve fou.

Et la mélodie triste, maternelle,
Rappela les jours de l'enfance ;
Je sentis le baiser de ma mère,
Ah ! Hélas ! C'était un rêve.

Elle m'a serré sur sa poitrine avec nostalgie,
Elle a essuyé mes yeux très mouillés
Mais mes larmes se tarissaient.
Ah ! Pourquoi n'était-ce qu'un rêve ?

Auteur: Shahaziz Smpad

Info: Rêve, Traduction Louise Kiffer

[ songe ]

 

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