Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 104
Temps de recherche: 0.0541s

entente

Plus le concert règne dans les assemblées, c'est-à-dire plus les avis approchent de l'unanimité, plus aussi la volonté générale est dominante; mais les longs débats, les dissensions, le tumulte, annoncent l'ascendant des intérêts particuliers et le déclin de l'Etat.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Du contrat social (Livre IV, Chapitre II: Des suffrages)

[ consensus ] [ division ] [ gouvernement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Passocié

bonheur

Faire route à pied par un beau temps, dans un beau pays, sans être pressé, et avoir pour terme de ma course un objet agréable: voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus à mon goût.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Confessions

[ défini ] [ félicité ]

 

Commentaires: 0

pensées libres

Quelquefois mes rêveries finissent par la méditation, mais plus souvent mes méditations finissent par la rêverie, et durant ces égarements mon âme erre et plane dans l'univers sur les ailes de l'imagination, dans des extases qui passent toute autre jouissance.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Les Rêveries du promeneur solitaire

[ laisser-aller mental ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

rupture

Quand Montesquieu rompit avec le P. de Tournemine, il se hâta de le déclarer hautement, en disant à tout le monde : " N'écoutez ni le P. de Tournemine ni moi, parlant l'un de l'autre ; car nous avons cessé d'être amis."

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Confessions

[ médisance ] [ brouille ]

 

Commentaires: 0

alcool

L'excès du vin dégrade l'homme, aliène au moins sa raison pour un temps, et l'abrutit à la longue. Mais enfin le goût du vin n'est pas un crime; il en fait rarement commettre; il rend l'homme stupide et non pas méchant.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info:

[ abrutissant ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

La droiture et la franchise en toute chose sont des crimes affreux dans le monde, et je paraîtrais à mes contemporains méchant et féroce, quand je n’aurais à leurs yeux d’autre crime que de n’être pas faux et perfide comme eux.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Les Rêveries du promeneur solitaire

[ sincérité dangereuse ] [ panthéonisé ]

 
Commentaires: 8
Ajouté à la BD par miguel

théâtre

C’est le mécontentement de soi-même, c’est l’oubli des goûts simples et naturels qui rendent si nécessaires un amusement étranger. Je n’aime point qu’on ait besoin d’attacher incessamment son cœur sur la scène, comme s’il était mal à son aise au-dedans de nous.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Lettre à d'Alembert

[ critique ] [ spectacle ] [ divertissement ] [ fuite ] [ culture ] [ barbarie ] [ exhibitionnisme ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

misanthropie

L’homme est de tous les animaux celui qui peut le moins vivre en troupeaux. Des hommes entassés comme des moutons périraient tous en très peu de temps. L’haleine de l’homme est mortelle à ses semblables : cela n’est pas moins vrai au propre qu’au figuré.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Dans "L'Emile", Livre Ier

[ antisocial ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

Le Ranz des vaches, cet air si chéri des Suisses qu'il fut défendu sous peine de mort de le jouer dans leurs troupes, parce qu'il faisait fondre en larmes, déserter ou mourir ceux qui l'entendaient, tant il excitait en eux l'ardent désir de revoir leur pays...

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Dictionnaire de musique

[ nationalisme ] [ helvète ]

 

Commentaires: 0

pédagogie

L'abus de livres tue la science. Croyant savoir ce qu'on a lu, on se croit dispensé de l'apprendre. Trop de lecture ne sert qu'à faire de présomptueux ignorants. De tous les siècles de littérature, il n'y en a point où l'on lût tant que dans celui-ci, et point où l'on fût moins savant.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: In "Dictionnaire de la Bêtise", éd. Robert Laffont, p. 253

[ pessimisme ] [ superficialité ] [ surcharge ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama