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concomitance

Là où se croisent vos talents et les besoins du monde, se trouve votre vocation.

Auteur: Aristote

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Ajouté à la BD par miguel

amorce

C’est en lisant des histoires américaines que j’ai appris à dessiner comme à peu près tous les gars de ma génération. Peut-être aussi que ma vocation a été déterminée par un tableau noir. Un oncle m’avait offert un de ces tableaux d’écolier, une planche noire supportée par un trépied. Il s’est fait que mon père a été frappé par un gribouillage que j’y avais inscrit, un dessin à la craie représentant un chien qui respirait une fleur.

Mon père trouvait le dessin si beau qu’il est allé avec le tableau noir chez un ami photographe et qu’il l’a fait reproduire. Quand vous avez cinq ans et qu’on prend au sérieux votre œuvre au point d’en faire une photo, ça vous fait un certain effet.

Auteur: Franquin André

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[ déclic ] [ souvenir d'enfance ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

parapsychologie

La capacité au voyage astral est peut être à apprécier comme une aptitude à bypasser  (je ne trouve pas de terme adéquat en français) notre identité incarnée. C'est à dire trouver le chemin qui permet de dépasser - ou oublier, toutes les imprégnations terrestres qui, couches après couches, ont fait, fondent, et verrouillent, notre individualité ici bas. Une sorte de retour vers un état radicalement naturel.

Auteur: Mg

Info: 15 décembre 2021

[ décorporation ] [ supposition ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

exotisme

Plus tard, j’ai dû admettre que notre passion des opprimés et des sans-grade nous avait fait adopter une vision déformée du monde, nous amenant à prendre systématiquement parti pour tout ce que la société génère d’exclus ou de marginaux, on parlerait aujourd’hui de personnes stigmatisées. Nous aimions les clandestins, les prisonniers, les toxicomanes, les putes et les boat people. Dans nos appartements pleins de livres et de disques, dans nos chambres d’étudiants aux armoires bien garnies, nous nous rêvions en exilés, les sans-papiers que nous glorifions portaient le béret du Che et affichaient la peau d’ébène de Sankara, si l’immigration constituait une chance, nous attendions d’elle qu’elle métisse enfin ces populations franchouillardes, qu’elle revitalise de son sang frais ce pays encroûté, et tant pis si l’immigration de tous ces hommes jeunes, de cette force vitale, affaiblissait leur pays d’origine et compromettait son développement. Nous étions aux côtés des Arabes victimes de ce racisme enchâssé dans l’identité française, nous étions ces femmes de ménage portugaises exploitées, ces ouvriers marocains des serres d’Andalousie ; à vrai dire, la misère française était la seule que nous n’étions pas prêts à dénoncer. Nous n’avions guère de compassion pour les clochards d’ici qui erraient dans nos villes, peu d’intérêt pour la situation des paysans qui tiraient le diable par la queue : le Congolais portait ce parfum vivifiant de l’Ailleurs dont étaient dépourvu le paysan de la Creuse ou l’épicier de l’Aude, ces gens qui sentaient toujours un peu l’ail et le vin de noix, qui persistaient à refuser l’avortement et votaient à droite, par égoïsme. Et puis la souffrance du réfugié nous touchait d’autant plus que nous nous en estimions responsables : en tant qu’Occidentaux, notre soif de profit et notre cynisme avaient poussé nos parents, et avant eux nos grands-parents, à piller méthodiquement les richesses du monde, de sorte que la dette que nous avions contractée envers eux était immense et ne prendrait à vrai dire jamais fin. Nous étions par principe du côté de l’autre, de celui pourtant que nous ne fréquentions pas. Je me souviens avoir ouvert un jour mon sac avec ostentation, avoir littéralement vidé les pièces de mon porte-monnaie dans le chapeau d’un joueur de flûte de pan, convaincu d’être dans la vérité, comme s’il me fallait sans cesse donner des gages ; au mendiant d’ici je ne lâchais rien, non par calcul, mais seulement parce que je ne le voyais pas.

Auteur: Sansonnens Julien

Info: "Septembre éternel", Éditions de l’Aire, 2021, p.113-114

[ lointain-prochain ] [ hypocrisie ] [ racisme ] [ exotisme vivifiant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

modernité

[...] le Christianisme se présente, par la force des choses d’ailleurs, comme une nouveauté ; ce caractère d’innovation, tout en étant légitime sur son plan, comporte néanmoins un danger de déséquilibre et d’infidélité, qui en fait s’est actualisé dans le monde chrétien sous la forme d’un progressisme de plus en plus marqué, surtout à partir de la Renaissance, mouvement mondain, extériorisant et individualiste s’il en fut, avec ses abus de l’intelligence sur le plan des arts aussi bien que sur celui des sciences, et malgré l’intérêt que suscita à cette époque, dans certains milieux, la pensée platonicienne. [...] Ici aussi, l’Islam apparaît comme un correctif divin ou un rétablissement d’équilibre du fait qu’il exclut a priori le culte du nouveau ; comme le Mosaïsme*, et plus expressément encore, il réduit la civilisation à la religion et par là-même, en quelque sorte, le temps humain à l’espace religieux.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, pages 88-89. *doctrines et institutions religieuses que les Juifs reçurent de Moïse

[ possibilités hérétiques ] [ comparaison ] [ particularité ] [ monothéismes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

péché originel

Le point de vue chrétien se fonde sur la considération axiomatique et quasi exclusive de la déchéance humainement irrémédiable de l’âme, celle-ci étant livrée sans espoir à la concupiscence, à l’attachement passionnel, voire à l’orgueil ; le point de vue judéo-islamique en revanche part de la considération de la nature humaine spécifique, déiforme et sous ce rapport incorruptible, puis du symbolisme positif des choses naturelles, ni notre déchéance ni celle du monde ambiant ne pouvant être substantielle, donc absolue.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, page 73

[ comparaison ] [ religions sémitiques ] [ perspectives monothéistes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

doctrine chrétienne

Réduire nos actions à la prédestination, c’est leur attribuer l’absoluité ; les croire libres au regard de l’Absolu, c’est leur attribuer la liberté de celui-ci. Ontologiquement, nos actions sont prédestinées, et nous devons le savoir afin de ne pas croire que nous sommes aussi souverains que Dieu et que nous pouvons nous situer en dehors de sa Volonté ; mais pratiquement, nos actions sont libres, donc méritoires, et nous devons le savoir afin de pouvoir agir et mériter.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, page 59

[ providence ] [ libre-arbitre ] [ créationnisme-évolutionnisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

création monétaire

Les cinémas, c'est absolument spectaculaire. Les cinémas vides. C'est pas grave qu'ils soient pas pleins, Macron imprime de l'argent. Il distribue aux producteurs, il distribue aux salles de cinéma. Et on s'en fout s'il y a des gens dans les salles, c'est pas un problème. C'est comme en Union soviétique. C'est pas grave s'il n'y a personne dans les cinémas, on s'en fout. C'est des cinémas d'État. Ils vont quand même diffuser ce qu'ils ont à diffuser. Et c'est pareil pour les restaurants. Les restaurants, ils étaient peut-être fermés, mais l'État payait. Donc c'est quoi, c'est les cantines du parti ? Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Moi j'ai du mal à comprendre les contribuables. [...] Ca n'a aucune logique économique. Ca a une logique politique, mais ça n'a pas de logique économique, et ceux qui sont lésés c'est ceux qui se font piller, c'est les travailleurs parce que c'est leur argent qui est pris et qu'ils seront tenus de rembourser, ou leurs enfants ou leurs petits-enfants en tout cas a priori. Et tout est comme ça. Macron déverse énormément d'argent. [...] C'est pour ça qu'il ne se passe rien aussi. Pourquoi tout le monde se tient à carreaux face au démantèlement complet des libertés publiques et même des libertés anthropologiques - le fait de pouvoir sortir de chez soi pour aller dans l'espace public rencontrer des amis [...] ? Si les gens ne bronchent pas, c'est à cause de ces immenses masses d'argent qui sont imprimées, mais paradoxalement au quotidien, on n'a pas l'impression de crouler sous le fric.

Auteur: Anonyme

Info: Transcription d'un extrait du podcast de Démocratie participative S06E43

[ survie artificielle ] [ covid-19 ] [ effondrement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Si personne ne me voit, en réalité je suis qui ? 

Auteur: Pynchon Thomas

Info: V

 

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Ajouté à la BD par miguel

fatuité littéraire

- D’où vient ce préjugé envers les œuvres créées pour une audience populaire ?

- En toute équité, il vient d’abord du fait que la majeure partie de l’art à destination d’un public de masses est de la merde. Il ne faut pas se voiler la face. Mais la majeure partie des œuvres écrites en tant que littérature au sens noble du terme est aussi de la merde, mais prétentieuse.

Auteur: Chabon Michael

Info:

[ vanité ] [ ambition artistique ] [ consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste