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mathématiques

Mon professeur Frank Ramsey... a montré que lorsqu'un système scientifique est si complètement précis, au point de pouvoir remplacer chaque mot qu'il contient, comme " électrons ", par la totalité de toutes les observations sur l'électron, alors on ne pourrait jamais rien découvrir de nouveau. Le théorème de Ramsey est dans son essence équivalent à tous les théorèmes de Tarski-Turing*  au sens où  dit que si vous poussez le symbolisme même dans un mot comme "masse" de manière à dire, comme le font les opérationalistes... "La masse est la mesure de la quantité de matière dans un objet." ou "La masse est la propriété fondamentale de la matière"... vous ne découvrirez jamais que la masse et l'énergie sont interchangeables. Vous avez fermé le système à de nouvelles découvertes.

Auteur: Bronowski Jacob

Info: Les origines de la connaissance et de l'imagination (1978)  *qui correspondent, en plus simple, à la notion d'incomplétude de Gödel

[ conclusion impossible ] [ fermeture sémantique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

hommes-femmes

Il savait qu’Ursule lui était revenue. Il savait que sa propre vie reposait en elle. Mais il aurait préféré mourir que d’accepter l’amour qu’elle lui offrait. L’ancienne façon d’aimer lui semblait un terrible lien, une sorte d’enrôlement forcé. Ce que l’amour était pour lui, il ne le savait pas, mais l’idée de l’amour, du mariage, des enfants, d’une vie vécue côte à côte, dans l’horrible intimité de la satisfaction domestique et conjugale avait pour lui un côté répugnant. Il voulait quelque chose de plus épuré, de plus libre, de plus frais pour ainsi dire. L’intimité ardente et étroite entre l’homme et la femme le dégoûtait. La façon dont ils fermaient leurs portes, ces gens mariés, et s’enfermaient dans leur alliance exclusive, même par amour, le choquait. 

C’était toute une communauté entièrement composée de couples méfiants, enfermés comme dans une île dans leurs maisons ou leurs chambres particulières, et n’admettant aucune vie plus large, aucun avenir, aucune relation désintéressée : un kaléidoscope de couples, désunis, séparatistes, des entités dépourvues de signification, de couples mariés !

Car il détestait le concubinage plus encore que le mariage ; une liaison, c’était un autre genre d’accouplement réactionnaire par rapport au mariage légal. Et la réaction était beaucoup plus ennuyeuse que l’action.

[…] Il croyait au mariage intersexuel. Mais, au-dessus, il désirait une union plus haute dans laquelle l’homme et la femme conserveraient la liberté de l’autre, se faisant équilibre l’un à l’autre comme les deux pôles d’une même force, comme deux anges ou deux démons.

Il désirait tellement être libre, non sous la contrainte d’un besoin quelconque d’unité, ou la torture d’un désir insatisfait. Le désir et l’aspiration trouveraient leur objet sans toute cette torture, de même que dans un pays où l’eau est abondante, on ne sent jamais la soif que l’on étanche sans y penser.

Il désirait être avec Ursule aussi libre qu’avec lui-même, solitaire, clarifié, froid et en même temps équilibré, polarisé avec elle. Il détestait jusqu’à la folie l’amour qui dévore, qui empoigne, qui mélange les êtres.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, pages 281-282

[ réinvention ] [ transcendant ] [ idéal ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-femme

Je n’ai pas besoin de l’amour, dit-il, je ne désire pas vous connaître. Je désire sortir de moi-même et que vous vous perdiez pour votre compte afin que nous nous retrouvions différents. On ne devrait pas parler quand on est fatigué et malheureux. On joue les Hamlet et cela semble un mensonge.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 262

[ relation ] [ anti-sentimentalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-par-femme

Il se hissa dans le bateau. La beauté de ses reins blancs et vaguement lumineux, quand il escalada le rebord de la barque, lui donna l’envie de mourir, de mourir.

La beauté de ses reins obscurs et lumineux, quand il grimpa dans le bateau, de son dos souple et rond, ah, c’en était trop pour elle, c’était une vision trop définitive. Elle le savait, et c’était fatal. Ah ! l’irrémédiable terrible de la destinée, et d’une telle beauté !

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 254

[ désir ] [ cristallisation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sentiment

L’amour est une direction qui exclut toutes les autres. C’est une liberté à deux si vous voulez.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 213

[ définition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-femme

- […] Parce que je ne sais pas ce que je désire de vous. Je m’abandonne à l’inconnu en venant à vous, je suis sans réticence et sans défense, entièrement nu pour pénétrer dans l’inconnu. Seulement il faut un engagement entre nous de façon que nous puissions répudier toutes les conventions, nous rejeter nous-mêmes et cesser d’être de sorte que ce qui est réellement nous-même puisse se produire en nous.

Elle réfléchit suivant sa propre façon de penser.

- Mais, est-ce que parce que vous m’aimez, que vous me voulez ? insista-t-elle.

- Non pas, c’est parce que je crois en vous – si du moins je crois en vous.

- Vous n’en êtes pas sûr ? dit-elle en riant, soudain vexée.

Il la regardait fixement, prêtant à peine attention à ses paroles.

- Oui, il faut que je croie en vous, sinon je ne serais pas ici à vous dire de telles choses, répondit-il. Mais c’est la seule preuve que je possède. Je ne crois pas très fortement, en ce moment même.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 205

[ relation ] [ réinvention ] [ dialogue ] [ pacte ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

post-mortem

Dans le judaïsme, une multitude d’hypothèses sur l’au-delà cohabitent sans certitude.

Le terme utilisé dans la Bible pour dire où vont les morts , est le " schéol ", qui signifie aussi " la question ". Mourir , c’est tomber dans la question.

Auteur: Horvilleur Delphine

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[ spéculations ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

.

Nous nous trouvons dans la situation ordinaire de scientifiques qui doivent se contenter d'améliorations fragmentaires : nous pouvons rendre certains points plus clairs, mais il est impossible de tout clarifier.

Auteur: Ramsey Frank Plumpton

Info:

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

Ce qu'on ne sait pas dire, on ne peut l'exprimer... On ne peut pas le siffler non plus.

Auteur: Ramsey Frank Plumpton

Info:

[ limitation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réflexion

La logique s'interroge sur les tautologies, les mathématiques sur les identités, la philosophie sur les définitions ; tout cela est trivial, mais fait partie du travail vital de clarification et d'organisation de notre pensée. 


Auteur: Ramsey Frank Plumpton

Info: Fondements des mathématiques et autres essais logiques

[ réfléchir ] [ triade ]

 

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Ajouté à la BD par miguel