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roman culte

Publié en 1922, interdit aux États-Unis pour obscénité jusqu’en 1931, Ulysse de l’écrivain irlandais James Joyce (1882 – 1941) est un roman qui n’a jamais cessé de susciter la polémique depuis sa sortie. Qualifié par Virginia Woolf de prétentieux et vulgaire, il a fait l’objet d’une critique acerbe de Ron Rosenbaum en 2011 ! Pourtant, l’intrigue d’Ulysse est simple : le livre raconte la journée ordinaire, celle du 16 juin 1904, de deux Dublinois. Joyce reprend avec ironie le modèle de l’Odyssée. Leopold Bloom, alias Ulysse, agent publicitaire juif un peu pervers, est trompé par sa femme Molly, alias Pénélope ; Stephen Dedalus, jeune intellectuel, seul au milieu des Philistins, correspond à Télémaque. La journée des deux hommes, qui finissent par se croiser dans un bordel en fin de journée, est on ne peut plus banale. Le style du roman est en revanche difficile. Joyce essaie de reproduire le défilement chaotique, l’association illogique d’idées caractéristique de nos pensées, en faisant d’Ulysse une collection de longs monologues intérieurs. De là l’ennui que ressentent certains lecteurs. Mais pas tous : le livre compte beaucoup d’admirateurs : les écrivains d’abord, mais aussi des lecteurs qui le célèbrent tous les 16 juin (Bloomsday).

Auteur: Internet

Info: https://www.laculturegenerale.com

[ canevas ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

justice divine

Ceux qui prétendent que les règles pour être vertueux sont absolument les mêmes que pour être heureux, pressés d’expliquer leur doctrine, et d’en faire l’application à l’état vrai de l’homme et de la société, croient échapper aux raisonnements de leurs adversaires, en soutenant que la vertu trouve toujours en elle-même sa récompense, et le crime son châtiment, et que le méchant est malheureux par ses remords, comme l’homme juste est heureux de la beauté idéale de la vertu. Ce sont de fausses idées, sans application possible à la société, et dont l’effet inévitable, partout où elles se répandent, est de ruiner toutes les maximes sur lesquelles reposent l’ordre public et la sûreté personnelle. Sans doute, la vertu a ses joies saines, et même au sein des souffrances ; c’est la mère qui enfante avec douleur, et qui, même en expirant, sourit à celui qui lui cause la mort ; mais la vertu n’est pas le bonheur. Si elle était essentiellement heureuse dans ce monde, elle ne serait pas vertu, parce qu’elle ne serait pas un combat, et, comme la gloire, elle n’a de prix qu’autant qu’elle est chèrement achetée.

Auteur: Bonald Louis-Ambroise de

Info:

[ décorrélation ] [ indice d'évaluation trompeur ] [ plaisir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

partage des biens de la succession

Un des moyens les plus efficaces pour faire disparaître les grandes familles, est le partage égal forcé des biens paternels. Le Code Napoléon qui sur plusieurs points capitaux a perpétué et consolidé la Révolution, nous a maintenu jusqu’à présent sous ce régime de destruction. [...] Bonald s’élève contre un tel régime. "Le philosophe, écrit-il, vous prouvera par de doctes raisonnements qu’il faut que tous les enfants partagent également le bien de la famille ; la nature vous prouvera par de grands malheurs qu’il faut, pour que le corps social subsiste, conserver les familles et consommer les individus." Or le partage égal détruit forcément au bout de peu de temps toute la famille. "Dans les pays, écrit Bonald, où, par l’égalité du partage, la loi force les enfants de vendre tout ce qui pourrait leur rappeler leurs pères, il n’y a jamais de famille ; je dirai plus, il n’y a jamais de société, parce qu’à chaque génération la société finit et recommence. [...]"

Auteur: Montesquiou Léon de

Info: Dans "Le réalisme de Bonald", La délégation des siècles, 2021, page 104

[ historique ] [ individualisme ] [ égalité inéquitable ] [ héritage matériel ] [ législation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

autolimitation

Je programmerai mon esprit de manière à ce qu'il s'interdise d'aller au-delà de sa propre plage de reprogrammation.

Auteur: Chiang Ted

Info:

[ homme-machine ] [ analogie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Autant le matriarcat de la civilisation des oasis pré-sumérienne peut sembler naturel à la sagesse et la survie d'une communauté humaine, autant la surpopulation actuelle, au sortir de quelques centaines de générations sous patriarcat, devraient conduire vers une véritable réflexion politique quant à la souplesse adaptative à accorder à tout les rôles sexuels et reproductifs - et mélanges de rôles - qu'on voit émerger dans le monde d'aujourd'hui.

Auteur: Mg

Info: 9 octobre 2022

[ historique ] [ pouvoir ] [ féminisme ] [ sociologie des genres ] [ interrogation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

simplicité

J'écris ce livre pour tous ces gens qui ont une vie simple et très belle, mais qui finissent par en douter

parce qu'on ne leur propose que du spectaculaire.

Auteur: Bobin Christian

Info: Prisonnier au berceau

[ société du spectacle ] [ bon sens ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

maturité

Il nous faut devenir adulte pour comprendre que les adultes n'existent pas et que nous avons été élevés par des enfants que l'armure de nos rires rendaient faussement invulnérables.

Auteur: Bobin Christian

Info:

[ illusion ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

fric

L'argent ne sent pas les fanges d'où il vient ; il a le glorieux parfum de ce qu'il sera.

Auteur: Mendès Catulle

Info: La nouvelle mariée, 1883. Citation très reprise par les américains

[ outil ] [ pouvoir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

Sur mer, la nuit ne vient jamais d'en haut, elle monte des vagues, et on dirait que l'eau devient les nuages, un ciel renversé.

Auteur: Rachilde Marguerite Eymery dite

Info: La Tour d'amour

[ océanique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

souhait

A vrai dire, j'avais une espérance : celle de devenir fou. Je savais bien que j'étais, que j'avais toujours été sur le point de devenir fou. Mais je ne l'avais jamais été, et je ne l'étais pas. Etre fou ! mais c'est l'ambition légitime de tous les hommes dignes du nom d'hommes. Je sais, je sais, il y a les gâteux, les baveux, et les agités féroces, qu'on met en cages ! Exceptions. Il y a surtout, en plus grand nombre, les bons fous rêveurs, qui s'éblouissent délicieusement, comme les bergers d'une idylle de rêve, d'un papillon posé à la fleur des pommiers dans la cour de Charenton ! il y a les mères qui, assises sur un banc, retrouvent, dans le bercement sous un châle, l'illusion du premier-né ; il y a celui qui se croit empereur ! il y a celui qui se croit dieu ! et cet empereur-là ne perdra jamais de batailles ; et ce dieu n'aura jamais d’athées.

Auteur: Mendès Catulle

Info: Le Chercheur de tares

[ liberté intérieure ] [ ouverture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel