Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Nuage de corrélats : pour l'activer, cochez seulement catégorie et tag dans la recherche avancée à gauche.
Résultat(s): 93633
Temps de recherche: 0.1358s

homme-animal

- Pourquoi plairait-il à un cheval de se soumettre au pouvoir de l’homme ? demanda Ursule. C’est tout à fait incompréhensible pour moi. Je ne crois pas qu’il l’ait jamais désiré.

- Si, il l’a voulu. C’est l’ultime élan de l’amour, peut-être le plus élevé : remettre sa volonté entre les mains de l’être le plus noble, dit Birkin.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 196

[ domination ] [ acceptation ] [ harmonie cosmique ] [ hiérarchie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

sentiment

L’amour est une émotion, au même titre que les autres, alors cela va à merveille tant qu’on le respecte. Mais je ne vois pas comment il peut devenir un absolu. Il fait tout juste partie des relations humaines, pas davantage. Et il fait tout juste partie d’une relation humaine quelle qu’elle soit. Et pourquoi serait-on obligé de le ressentir toujours, plus qu’on n’éprouve de la joie ou du chagrin ? Je ne puis le concevoir. L’amour n’est pas un désidératum, c’est une émotion qu’on ressent ou qu’on ne ressent pas, selon les circonstances.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, pages 184-185

[ démystification ] [ définition ] [ indifférence ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

fin

Birkin regardait le paysage, contemplait la soirée et pensait : "Oui, même si l’humanité est détruite, si notre race est anéantie comme Sodome, il suffit qu’il y ait ce beau soir sur la terre et les arbres illuminés ; cela me suffira. Ce qui l’anime est tout entier ici et ne peut jamais se perdre. Après tout, qu’est-ce que l’humanité, sinon une expansion de l’incompréhensible ? Et si l’humanité disparaît, cela signifiera simplement que cette expression est complète et achevée."

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 83

[ humain ] [ indifférence ] [ acceptation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-femme

Elle l’avait attendu dans un faible délire de torture nerveuse. Comme elle se tenait debout, accablée par le poids de ses pensées, l’expression de son regard perdu qui semblait spirituelle comme celle des anges, mais venait en réalité de sa torture, apparut si poignante à Birkin que la pitié lui tordit le cœur. Il vit sa tête penchée, son visage transporté, sa face plongée dans une sorte d’extase diabolique. Sentant qu’il la regardait, elle releva la tête, chercha ses yeux, tandis que les siens, magnifiques et gris, allumaient pour lui un signal flamboyant. Mais il évita son regard ; elle laissa son visage retomber dans le tourment et la honte, son cœur torturé retourna à son mal. Et lui aussi la honte le torturait, une pitié aiguë pour elle parce qu’il ne désirait pas rencontrer ses yeux, ne désirait pas recevoir la flamme qu’elle lui adressait en signe de reconnaissance.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, pages 29-30

[ observation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

fragilité

Elle se sentait toujours vulnérable, il y avait toujours un défaut secret dans son armure. Elle ne savait pas elle-même en quoi il consistait. C’était le manque d’un moi robuste. Elle n’avait pas d’assurance naturelle. Il y avait en elle un terrible vide, une absence, un défaut d’existence.

Et elle voulait quelqu’un pour combler ce déficit, pour le combler à jamais. Elle avait faim de Rupert Birkin. Quand il était là, elle se sentait complète, elle était entière. Le reste du temps, elle était établie sur le sable, construite sur un gouffre et en dépit de toute sa vanité et de son assurance, la première servante venue, de tempérament positif et robuste, pouvait par la plus légère allusion moqueuse ou méprisante la précipiter dans l’abîme sans fond de son insuffisance.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 23

[ faiblesse ] [ portrait ] [ dissimulation ] [ homme-femme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

philosophie

Se torturer les méninges avec des questions sans réponse, cela prouve qu'on tient encore à la vie. Si l'on n'y tient pas, en revanche, il n'y a aucune raison de s'angoisser. Refuser de mourir autrement que par sa propre volonté, ce n'est sans doute pas la même chose que de tenir à la vie…

Auteur: Mishima Yukio

Info: Vie à vendre

[ suicide ] [ liberté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

nouveau testament

La vérité seule est absolue ; l’erreur ne peut être que relative – C’est seulement l’absence du vrai comme l’ombre est seulement l’absence momentanée de la lumière –. Il n’existe donc pas une seule théorie, un seul livre, une seule opinion qui ne renferme un peu de lumière. Dans ces conditions, il ne faut rien rejeter comme absolument mauvais et vous, surtout, qui avez un moyen de comparaison merveilleux : l’Evangile ; vous pouvez sans crainte d’errer, examiner tout, étudier tout, comprendre toutes choses, vous adapter à tous les êtres ; car, d’une part, tout ce que vous trouverez, tout ce qu’on vous dira, si c’est dans l’Evangile c’est bon et toujours, en tout, il y aura une parcelle de Vérité si petite soit-elle et, si c’est la vérité, ce sera forcément dans "le Livre Suprême". D’autre part, tout ce qui ne sera pas dans le Livre est douteux. Ainsi, vous avez une base vraiment solide pour la tolérance.

Auteur: Phaneg Georges Descormiers

Info:

[ christianisme ] [ référentiel ] [ ouverture ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

hosto

[…] le temps ne se mesure pas de la même manière dans un hôpital. Ceux qui savent qu’ils en sortiront cherchent à le tuer, les autres tentent d’en gagner un peu. Ils se l’injectent par intraveineuse, le réajustent d’un bilan sanguin à l’autre, se font une raison ou finissent par la perdre. 


Auteur: Chacour Éric

Info: Ce que je sais de toi

[ dualité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

maturité

Tu finissais par croire que c'était cela, l'âge adulte : la disparition de toute forme de doute.

Un jour, il t'apparaîtrait pourtant avec évidence qu'il n'existe que très peu d'adultes véritables. Que nul ne se départ tout à fait de ses peurs originelles, de ses complexes adolescents, du besoin inassouvi de venger ses premières humiliations.


Auteur: Chacour Éric

Info: Ce que je sais de toi

[ illusion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

unicité

L'ombre apparaît comme l'unité.

Dans cette unité qu'y a-t-il?

L'homme a sondé, d'abord avec la prunelle, puis avec le télescope, puis avec l'esprit.

Cette unité, qu'est-ce?

C'est la noirceur, c'est la simplicité épouvantable, c'est l'immanence morte du gouffre, c'est le désert, c'est l'absence. Non. C'est la fourmilière des prodiges. C'est la Présence.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les choses de l'infini - Contemplation Suprême. 1901.

[ dualité ] [ mystère ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel