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vacheries

J'ai souvent dit que l'Histoire a besoin de médiocres, ou même d'inconscients imbéciles, parfois camouflés en grands hommes, pour ouvrir les écluses qu'un homme de bon sens ne consentirait jamais à entrebâiller... Daladier était tout à fait l'homme qui convenait à la conjoncture.

Auteur: Déat Marcel

Info: à propos de Daladier

 

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solidarité

De ce mode de vie imposé par la ruralité attaché a ses valeurs, à ses traditions, maintenu aussi par le fait que les moyens de communications étaient encore limités, découlait une forme de résignation qui souvent n'était pas subie, mais acceptée, parce qu'elle s'accompagnait du sens du partage, de l'entraide, le tout dans une monotonie et une simplicité plutôt rassurante.

Auteur: Bernier Henriette

Info: Le rêveur de l'écluse

[ campagne ] [ village ] [ routine ]

 

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vivre

Il paraît que pour faire la nique à la Mort, il se mit alors à griller du pétun et à écluser de la gnole et du raki comme un diable.
- Bamboche sur bamboche, Ivan ! Autrement tu deviens fou d’ennui, se disait-il.
Mais qu’aurait-il pu faire d’autre, le pauvre homme, puisque la mort était aveugle et ne le voyait pas ?…
Ainsi vécut Ivan l’immortel des siècles innombrables et peut-être qu’il vit toujours, s’il n’est pas mort.

Auteur: Creanga Ion

Info: Contes, Ivan Turbinka

[ ripaille éternelle ] [ fuite ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

...Le sang ne sort pas lentement comme d'une blessure. Il tombe à la fois de toutes les veines rompues et le mouvement de l'âme qui circule dans tous les membres s'interrompt au milieu des flots. Jamais la vie ne sortit par une plus large écluse. La partie inférieure du tronc n'étant plus alimentée par les sources de la vie, devient aussitôt la proie du trépas; mais celle où le poumon se gonfle et respire, où le coeur entretient tout son feu, lutte encore longtemps contre l'heure fatale. Et après de longs assauts la mort en triomphe à peine.

Auteur: Lucain Marcus A Lucanus

Info:

[ suicide ]

 

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dégradation

L'énergie libérée lorsque les substrats subissent une oxydation* à l'air n'est pas libérée en une seule fois, comme on le pensait autrefois, mais elle est libérée par étapes. Au moins six étapes distinctes semblent être impliquées. Le processus n'est pas sans rappeler celui des écluses d'un canal. Chaque écluse est franchie lors de l'ascension d'un niveau inférieur à un niveau supérieur, et une certaine quantité d'énergie est dépensée. De même, l'énergie totale résultant de l'oxydation des denrées alimentaires est libérée par petites unités ou parcelles, étape par étape. La quantité d'énergie libre libérée à chaque étape est proportionnelle à la différence de potentiel des systèmes composant les différentes étapes.

Auteur: Glendinning Ball Eric

Info: Mécanismes oxydatifs dans les tissus animaux", Symposium sur les enzymes respiratoires (1942), 22. *Combinaison (d'un corps) avec l'oxygène, donnant un oxyde ; réaction dans laquelle un atome ou un ion perd des électrons. Oxydation et réduction.

[ oxygénation ] [ brunissement enzymatique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décapitation

Judith, à la main droite une épée nue comme elle, dont la pointe meurtrit le sol a très peu de distance de ses orteils menus et dont la lame très large et très solide vient de trancher la tête d’Holopherne, qui pend, débris sinistre, à la main gauche de l’héroïne, doigts et cheveux mêlés pour une atroce union — Judith, parée d’un collier aussi lourd qu’une chaîne de bagnard, dont le froid autour de son cou voluptueux rappelle celui du glaive près de ses pieds —, Judith placide et ne paraissant déjà plus songer à la boule barbue qu’elle tient à la main comme un bourgeon phallique qu’elle aurait pu couper rien qu’en serrant ses basses lèvres au moment où les écluses d’Holopherne s’ouvraient ou encore que, ogresse en plein délire, elle aurait détaché du gros membre de l’homme aviné (et peut-être vomissant) d’un soudain coup de dents.

Auteur: Leiris Michel

Info: L’âge d’homme p 142

[ angoisse de castration ] [ trophée ] [ ancien testament ] [ massacre ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

religion

L'Islam, c'est la totalité de ce que le désert implique de réalités humaines, concordantes et discordantes aussi, cette famille de problèmes géographiques que nous avons signalés. Énumérons encore : les grandes routes caravanières ; les zones riveraines, car l'Islam a vécu de ces Sahels, de ces bordures de vie sédentaires installées face à la Méditerranée, au long du golfe Persique, de l'océan Indien ou de la mer Rouge, et aussi au contact des pays soudanais ; les oasis et leur accumulation de puissance que Hettner juge avoir été essentiel. L'Islam, c'est tout cela : une longue route qui, de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique perce la masse puissante et rigide du Vieux Monde. Rome n'a pas fait davantage quand elle a constitué l'unité de la Méditerranée.
L'Islam, c'est donc cette chance historique qui, à partir du VIIe siècle, en a fait l'unificateur du Vieux Monde. Entre ces masses denses d'hommes : l'Europe au sens large, les Afriques Noires, l'Extrême-Orient, il détient les passages obligés et vit de sa fonction profitable d'intermédiaire. Rien ne transite qu'il ne le veuille ou ne le tolère. Pour ce monde solide, où manque, au centre, la souplesse de larges routes maritimes, l'Islam est ce que sera plus tard l'Euroe triomphante à l'échelle de la planète : une économie, une civilisation dominantes. Forcément cette grandeur a ses faiblesses : le manque d'homme chronique ; une technique imparfaite ; des querelles intérieures dont la religion est le prétexte autant que le fondement ; la difficulté congénitale, pour le premier Islam, à se saisir des déserts froids, à les écluser au moins à la hauteur du Turkestan ou de l'Iran. Là est le point faible de l'ensemble au voisinage ou en arrière de la porte de Dzoungarie, entre le double danger mongol et turc.
Dernière faiblesse : l'Islam est prisonnier bientôt d'une certaine réussite, de ce sentiment confortable d'être au centre du monde, d'avoir trouvé les solutions efficaces, de ne pas avoir à en chercher d'autres. Les navigateurs arabes connaissent les deux faces de l'Afrique Noire, l'atlantique et l'indienne, ils soupçonnent que l'Océan les rejoint et ils ne s'en soucient pas...
Sur quoi arrive, avec le XVe siècle, l'immense succès des Turcs : un second Islam, un second ordre islamique, lié celui-ci à la terre, au cavalier, au soldat. "Nordique" et, par la possession des Balkans, terriblement enfoncé en Europe. Le premier Islam avait abouti à l'Espagne en fin de course. Le coeur de l'aventure des Osmanlis se situe en Europe et dans une ville maritime qui les emportera, les trahira aussi. Cet acharnement d'Istanbul à sédentariser, à organiser, à planifier est de style européen. Il engage les Sultans dans des conflits périmés, leur cache les vrais problèmes. En 1529, ne pas creuser un canal de Suez cependant commencé ; en 1538, ne pas s'engager à fond dans la lutte contre le Portugais et se heurter à la Perse dans une guerre fratricide, au milieu du vide des confins ; en 1569, rater la conquête de la Basse-Volga et ne pas rouvrir la Route de la Soie, se perdre dans les guerres inutiles de Méditerranée alors que le problème est de sortir de ce monde enchanté : autant d'occasions perdues !...

Auteur: Braudel Fernand

Info: La Méditerranée et le monde méditerranéen à l'époque de Philippe II, tome 1 : La Part du milieu

[ musulman ]

 

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