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hiver

Quelques minutes plus tard, une blancheur dévastatrice, des congères volantes, déferlant telles des vagues de neige à cette altitude, ondulaient le long de l'avion qui émergea de la houle au-dessus des collines. La beauté de ces terres étouffait sous la neige.

Auteur: Giraldi William

Info: Aucun homme ni dieu

[ nuage ] [ aéronef ]

 

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alcool

Il est vrai qu'il avait juré par tous les dieux de ne pas dépenser cet argent, ce jour-là du moins, en eau-de-vie. Sa ferme et unique intention était pourtant de l'employer à cet usage, immédiatement. Mais que lui importait ? L'appétit du plaisir étouffait les scrupules de sa conscience.

Auteur: Korolenko Vladimir

Info: Le rêve de Makar

[ plaisir ] [ addiction ]

 

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justice

Les lois se trouvent encore en contradiction avec la nature lorsqu'elles exigent d'un accusé le serment de dire la vérité quand il a le plus grand intérêt à la taire ; comme si l'on pouvait s'obliger de bonne foi, par serment, à contribuer à sa propre destruction ; comme si la voix de l'intérêt n'étouffait pas dans la plupart des hommes celle de la religion.

Auteur: Beccaria Cesare Bonesana Marquis de

Info: Des délits et des peines

[ paradoxe ]

 

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nature

Abandonné à son triste sort, fouillis inextricable, le jardin était retourné à l'état sauvage, un peu comme des animaux de cirque qui auraient oublié les tours qu'on leur a appris. La plante que tout le monde appelle patchouli du peuple (parce qu'elle prolifère au Kérala autant que le communisme) étouffait les plantes exotiques. Seule la vigne vierge arrivait encore à pousser, à l'image des ongles sur les orteils d'un cadavre. Elle se faufilait dans les narines des nains roses et s'épanouissait dans leurs têtes creuses, leur donnant l'expression de quelqu'un qui hésite entre l'étonnement et l'éternuement.

Auteur: Arundhati Roy

Info: Le Dieu des Petits Riens

[ littérature ] [ jungle ]

 

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réminiscence

Le temps ! Le passé ! Soudain quelque part - un chant, un parfum senti par hasard - soulève en mon âme le bâillon qui étouffait mes souvenirs... Tout ce que j'ai été et ne serai jamais plus ! Tout ce que j'ai eu, et n'aurai plus jamais ! Et les morts ! Ces morts qui m'ont aimé tout enfant ! Quand je les évoque, toute mon âme se glace et je me sens banni des coeurs humains, seul dans la nuit de moi-même, et pleurant, tel un mendiant, le silence clos de toutes les portes.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ son ] [ odeur ] [ mémoire ] [ catalysée ]

 

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dernières paroles

L'agonie fut terrible. Elle l'étouffait devant les yeux de tous. A un moment, on eut cette impression que c'était le moment ultime. Il ouvrit soudain les yeux pour envelopper tous ceux qui l'entouraient. Un regard horrible, entre la démence et le courroux, plein d'horreur face à la mort et aux visages des médecins penchés sur lui. Ce regard nous enveloppa tous en une fraction de seconde. Et alors - chose incompréhensible et terrifiante que je ne comprends pas encore aujourd'hui, mais que je ne puis oublier -, il éleva la main gauche (la valide, on aurait dit qu'il indiquait quelque chose là-haut, ou qu'il nous menaçait tous). Le geste était incompréhensible, mais menaçant, et on ne savait à qui ni à quoi il s'adressait. L'instant d'après son âme, après un dernier effort, s'arracha à son corps.

Auteur: Staline Joseph

Info: rapporté par sa fille Svetlana Allilouïeva

[ . ]

 

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odeurs

Soudain, je fus frappé par le lourd parfum des fleurs. De l'autre côté il y avait un jardin à peu près de la taille d'une petite pièce, une parcelle de terrain surélevée par un remblai à hauteur de taille. Rempli de fleurs. Une flore luxuriante et particulière. Longues tiges aux fleurs en forme de corne avec des pétales de velours noir. Dans un coin un buisson ressemblant à du lys étai parsemé de fleurs blanches, comme des coupes géantes. Eparpillées dans ce jardin, des plantes aux fines tiges parées de têtes blanches d'un seul pétale rose. Il semblait que ceux-ci dégageait une douceur exotique qui s'étouffait elle-même. Au milieu de tout cela pendaient de grosses fleurs cramoisies, leurs fleurs soyeuses et charnues s'enfonçant dans de longues tiges d'herbes au vert furieux. Cette petite intrigue magique était comme un kaléidoscope. Des iris violets avaient fleuri Juste devant mes yeux. Une myriade de parfums se mêlaient dans un éblouissant fumet, chaque teinte de l'arc-en-ciel émanait de ces fleurs.

Auteur: Csath Géza

Info: Opium et autres histoires

[ luxuriance ] [ couleurs ]

 

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épidémie

Ce qui aggrava le fléau, ce fut l'affluence des gens de la campagne dans la ville : ces réfugiés étaient particulièrement touchés. Comme ils n'avaient pas de maisons et qu'au fort de l'été ils vivaient dans des baraques où on étouffait, ils rendaient l'âme au milieu d'une affreuse confusion ; ils mouraient pêle-mêle et les cadavres s'entassaient les uns sur les autres ; on les voyait, moribonds, se rouler au milieu des rues et autour des fontaines pour s'y désaltérer. Les lieux sacrés où ils campaient étaient pleins de cadavres qu'on n'enlevait pas. La violence du mal était telle qu'on ne savait plus que devenir et que l'on perdait tout respect de ce qui est divin et respectable. Toutes les coutumes auparavant en vigueur pour les sépultures furent bouleversées. On inhumait comme on pouvait. Beaucoup avaient recours à d'inconvenantes sépultures, aussi bien manquait-on des objets nécessaires, depuis qu'on avait perdu tant de monde. Les uns déposaient leurs morts sur des bûchers qui ne leur appartenaient pas, devançant ceux qui les avaient construits, et y mettaient le feu ; d'autres, sur un bûcher déjà allumé, jetaient leurs morts par-dessus les autres cadavres et s'enfuyaient.

Auteur: Thucydide

Info: Histoire de la guerre du Péloponnèse, Livre II, Chapitre LII

[ historique ]

 

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