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femmes-hommes

L'homme qui prépare les onguents et les médecines a pour nom apothicaire. Lorsque c'est une femme qui exerce cette activité, on l'appelle sorcière.

Auteur: Follett Ken

Info: Un monde sans fin, p.154

[ inégalité ]

 

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mourir

La perspective certaine de la mort pourrait mêler à la vie une goutte délicieuse et parfumée d'insouciance - mais, âmes bizarres d'apothicaires, vous avez fait de cette goutte un poison infect, qui rend répugnante la vie toute entière !

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info:

[ outil ] [ christianisme ]

 

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déprime

La mélancolie... Cet état délicat où l'on se complaît à être triste, dont on dit parfois qu'il est à l'origine de la philosophie parce ce qu'il nous confronte à la solitude profonde de l'être et donc au questionnement du sens que l'on donne à cette solitude, à la vie même.

Auteur: Loevenbruck Henri

Info: L'apothicaire

[ moteur ] [ motivation ]

 

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essences

La boutique exhalait des parfums exotiques, des milliers d'herbes embaumaient : menthe sèche, anis, clous de girofle, gingembre... la liste est longue. Depuis que je suis petite, j'ai toujours trouvé que c'était un lieu merveilleux avec ses innombrables flacons aux couleurs étincelantes, ses bocaux de toutes formes et de toutes tailles, ses jarres de pierre hermétiquement fermées, ses herbes sèches suspendues au plafond, ses paniers et ses boites en bois de santal empilées sur le comptoir. Tout est étiqueté, le contenu noté en latin d'une écriture en pattes de mouche. Notre apothicaire a l'air aussi vieux que certains de ses ingrédients... 

Auteur: Oldfield Pamela

Info: L'année de la grande peste, p. 54

[ variétés ] [ odeurs ]

 

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opiat

Ce qui m'arrive me rappelle Salustiano de Uribe, cet apothicaire qui fit fortune à Bilbao après la seconde guerre carliste, lorsqu'il inventa et fit breveter la découverte de sa vie: un élixir dentifrice rafraîchissant auquel il donna le nom commercial de Licor del Polo. ça se vend toujours. La marque appartient maintenant à la société Schwarzkopf & Henkel, de Düsseldorf. Eh bien, sur son lit de mort, l'apothicaire Uribe prononça ces dernières paroles: "Je ne crois pas en Dieu ni en Licor del Polo." Avec cette phrase, il faillit bien surpasser Paul Claudel: "Docteur, vous pensez que c'était la saucisse?"

 

Auteur: Bas Juan

Info: Vade retro Dimitri

[ anecdote ] [ dernières paroles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

être humain

La majorité des dirigeants de la génération précédant la mienne, imbus de la supériorité de l'homme blanc, considéraient les population humaines sous cette forme hiérarchique simplifiée, de haut en bas : l'homme blanc, l'asiatique, le nègre, le singe. Comptabilité dérisoire. L'homme blanc, triste apothicaire de la vie, juste capable de se battre à mort pour imposer ses croyances et les conserver. Qu'aura-t'il amené au finish par cette domination ? Surpopulation, éloignement de la nature, pollution, irrespect des autres croyances, camps de concentrations, bombe atomique.... La grande classe.
Pire, les populations, affolées par les images clinquantes du consumérisme américain, tentent encore de poursuivre dans cette direction.

Auteur: Mg

Info: 30 avril 2012

[ races ] [ occident ] [ pessimisme ] [ vingtième siècle ] [ nord-sud ]

 

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thérapies

Quand on venait quérir dans son officine quelque médicament et qu’on expliquait son mal, il restait silencieux un instant, comme s’il n’avait point de réponse à fournir, prenait un air absorbé, presque distant, puis il disparaissait dans son laboratoire et revenait enfin avec une préparation dont il ne disait souvent rien mais qui, toujours, apportait au patient toute satisfaction. La scène, inlassablement, se jouait dans un silence théâtral. Plus d’une fois on le vit corriger discrètement le diagnostic d’un illustre médecin – bien que cela fût rigoureusement interdit par les maîtres de la profession – et proposer à ses visiteurs une cure différente de celle préconisée par le supposé savant, et alors, dit-on, jamais il ne se trompait. On raconte même qu’il soigna bien des pauvres âmes que la médecine avait depuis longtemps abandonnées et qu’il ne se privait jamais de faire payer davantage ses clients les plus aisés pour assurer, sans la moindre ostentation, la gratuité aux démunis. Cela, encore, contredisait le serment prêté par les maîtres pharmaciens, mais l’homme était un iconoclaste et faisait passer la santé de ses semblables avant le respect de sa confrérie, ce qui lui valut, comme on le découvrira, quelques mésaventures.

Auteur: Loevenbruck Henri

Info: L'apothicaire

[ personnalisées ]

 

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destin

Oui, certes, la matière est grave, presque triste, digne d'analyse surtout. Le fait que je vais vous révéler a, en effet, pour point de départ, l'existence d'une fatalité s'ajoutant au lourd faisceau déjà des fatalités humaines et longtemps méconnues par les observateurs superficiels. L'alphabet - ça a l'air innocent un alphabet : eh bien ! c'est tout simplement un succédané, comme disent les apothicaires, de la boîte de Pandore - est une source insondable de maux mystérieux ; car dans ses vingt-quatre caractères, chacun de nous a une lettre qui lui porte malheur. Ne vous récriez pas ! Voilà vingt ans que je pioche ma découverte et je suis sûr de ce que j'avance aujourd'hui. J'avais été moi-même l'objet de ma première observation. Mes maîtresses ne me trompaient jamais (oh ! non, elles s'en gênaient, les pauvres !) qu'avec des gens dont le nom commençait par un B. Bientôt je ne leur en voulus plus, car je sentais qu'elles subissaient, comme moi, une loi supérieure à leur volonté. Mais je ne leur aurais pas passé, par exemple, un amant ayant un C ou un D pour initiale. Je me contentai de fuir comme la peste les bonshommes qui s'appelaient Benoît, Bertrand, Barnabé, etc... Et maintenant encore, quand passant devant un corbillard surmonté d'un écusson, je vois un B se prélassant parmi les draperies noires, j'ai un accès secret et coupable de joie mauvaise, quelque chose comme une voix qui me dit intérieurement : Enfin ! en voilà encore un de moins !

Auteur: Silvestre Armand

Info: in "Histoires réjouissantes", éd. A la Librairie illustrée, p. 143-144

[ signes prémonitoires ] [ humour ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

sorciers

Et pourquoi fallait-il aller de l'autre côté du monde pour voir un chaman, nom de Dieu : Pourquoi était-ce si farfelu, si exotique pour nous, Occidentaux ? Après tout, autrefois, nous avions aussi des chamans.
Mais nous les avions anéantis. Ou fait de notre mieux pour les anéantir. Les Romains, d'abord, avaient écrasé les druides de Gaule et de Grande-Bretagne. Puis l'Eglise catholique, entre 1400 et 1700, avait fait son possible pour en éradiquer les derniers vestiges. C'est-à -dire essentiellement, en Europe de l'Ouest, des sages, de vieilles villageoises qui connaissaient les plantes, dont des générations entières étaient mortes sur le bûcher. Il y avait toujours des chamans d'un ancien type, antérieur aux Romains, aux confins de l'Europe - parmi les Lapons, ou Samis (eux aussi éleveurs de rennes), du nord de la Scandinavie, les tribus de la Baltique et quelques ermites païens dans des endroits comme la Cornouaille, le pays de Galles, l'Ecosse, la Bretagne et la Pays Basque. Mais même ces zones reculées furent agressivement christianisées, et beaucoup de chamans qui se raccrochaient à leurs traditions le payèrent de leur vie. L'église, tant protestante que catholique, fit son possible pour les brûler tous.
Au XVIIIeme siècle, quand les bûchers finirent par s'éteindre, les physiciens et les apothicaires des Lumières durent tout réapprendre : l'anatomie, les sciences naturelles, la phytothérapie - toute la base et la science de la médecine moderne. Mais le fondamentalisme et le fanatisme et le fanatisme n'étaient pas morts, eux. Ils s'étaient divisés en deux branches parallèles, une pour la religion, l'autre pour la science. Tel était, semblait-il, notre héritage.

Auteur: Isaacson Rupert

Info: L'enfant cheval, la quête d'un père pour guérir son fils autiste

[ rationnel ] [ paranormal ]

 

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dialogue

Le frère du roi, indifférent à l’affolement qu’il avait provoqué, se dirigea tout droit vers la vieille femme au teint hâlé qui, assise sur son tabouret, surveillait le quartier du haut de ses soixante-dix ans.

— Que nous vaut l’honneur ? ricana la vieille femme. Seraient-ce tes jolis drilles qui voudraient goûter du combat amoureux ?
— Non, madame. C’est vous que je suis venu voir.

Si elle était bien vieille et qu’il lui manquait beaucoup de dents, la femme n’était pourtant pas vilaine, au contraire : il y avait dans ce visage ridé et brûlé de soleil une sorte de beauté digne, d’immortelle fierté, le miroir d’une grâce ancienne, et ses yeux noirs étaient si brillants qu’ils lui donnaient presque un air fripon.

— Monsieur fait dans les antiquités ? Je suis sûre que j’ai pour toi de la viande bien plus fraîche, mon bichon…
— Sais-tu à qui tu t’adresses ? s’emporta le comte de Valois, offusqué par l’impertinence de la vieille femme.
— Je m’en tamponne la mouniche, du moment que t’es bien monté, mon bijou, et à en juger par ta culotte, je dirais que t’en as bien sept pouces moins la tête. Quant à ce nez ! Ce nez ! Chez moi on dit : beau clocher, belle église !

L’un des soldats, fulminant, s’approcha d’elle en portant la main à l’épée. De Valois l’arrêta aussitôt et, s’obligeant à retrouver lui-même son calme, revint au voussoiement :

— Êtes-vous bien celle qu’on appelle Izia ?
— Ici on m’appelle la Mère, mais pour toi je veux bien m’appeler Marie-Madeleine, Jeanne de Navarre ou même le grand Robert, si t’es plutôt de la rosette !

Auteur: Loevenbruck Henri

Info: L'apothicaire

[ famiiarité ] [ prostitution ]

 

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