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vice

Il est inhumain de bénir qui nous maudit.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Par-delà le bien et le mal, 1886, oeuvres II, Robert Laffont, Bouquins 1990, 181 p.629

[ . ]

 

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religion

Le merveilleux de la guerre, c'est que chaque chef des meurtriers fait bénir ses drapeaux et invoque Dieu solennellement avant d'aller exterminer son prochain.

Auteur: Voltaire

Info:

[ justification ] [ fanatisme ]

 

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rapports humains

Dites à un malheureux : c'est votre faute, il n'en est que trop convaincu ; et si en même temps vous adoucissez le reproche en lui donnant quelque consolation, il vous bénira et vous promettra tout pour l'avenir.

Auteur: Mérimée Prosper

Info: Arsène Guillot et autres nouvelles

[ manipulation ] [ contrôle ] [ s'excuser ]

 

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joie

La porte se referma derrière le secrétaire. Pendant quelques secondes lourdes de sous-entendus, le prélat garda le silence et se contenta de jauger son visiteur. "Vous les avez trouvés ?" s'enquit-il enfin.
- Oui, répondit Rufo.
Un instant, il sembla que Sa Sainteté allait sauter de joie et frapper dans ses mains. Ses robes voletèrent lorsqu'il arrondit le dos comme pour se préparer à bondir. Ses mains papillonnèrent comme pour bénir la foule, se rapprochèrent l'une de l'autre : allait-il réellement applaudir ? Non, il se ressaisit. Le sautillement se transforma en double révérence, l'applaudissement en poignée de main réfléchie et pieuse. Il abaissa ses lèvres sur ses phalangines réunies.

Auteur: Norfolk Lawrence

Info: Le rhinocéros du pape, p.351

[ dissimulation ] [ contentement ] [ contenu ]

 

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étymologie

Oui, Baruch dérive de la racine BRK qui signifie s'agenouiller (BéRèk c'est le genou) et bénir. De la même racine dérive BeRaKHA, la chance, la baraka. Baruch est donc l'équivalent exact du latin Benedictus, Benoît, à cette différence près que l'hébreu privilégie le geste au lieu que le latin accorde la primauté au langage.
Et Baruch [Spinoza], face à la malédiction dont il est l'objet, réaffirme en un geste de joyeuse provocation qu'il demeure le Béni, n'en déplaise à ses juges ; mais il le fait dans une langue étrangère où n'existe pasla nuance de soumission incluse dans le terme hébreu et où triomphe l'idée d'acceptation positive de ce qui est ; il devient Benedictus.

Auteur: Rödel Patrick

Info: Dans "Spinoza, le masque de la sagesse", page 39

[ réinvention ]

 

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vie

[...] La vie a pour chacun, une fois au moins dans son éternité de douleurs, l'heure exquise qui ferait accepter toutes les autres. Pour l'amant, c'est l'ivresse du premier aveu, du premier amour heureux et confiant, de la première tendresse sans larmes. Pour le poète ou l'artiste, c'est l'oeuvre qu'il rêve et qu'il va entreprendre, l'oeuvre dans laquelle il mettra tout son être. Pour le penseur, c'est une idée saisie ; pour le savant, c'est une vérité démontrée ; pour la femme triste, c'est un déshérité qu'elle console ; pour le malade d'amour, c'est une petite jouissance puérile et délicieuse, - une fleur tombée ou un gant jeté. Cela n'est rien, et toute la vie tient dans ce moment-là. Et, pour ce moment, pour ce moment seul, précédé de souffrances, suivi de souffrances, nous devrions bénir encore la vie, - la vie qui nous a donné ce qu'elle pouvait nous donner, une heure d'extase et d'oubli.

Auteur: Fuster Charles

Info: Essais de critique, p.61, Éd. Princepts, 1886

[ contraste ] [ illumination ]

 

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judaïsme

L'abbé Grégoire [dans son "Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs", en 1788] consacre plusieurs pages à la condition de la femme chez les juifs. "Un autre obstacle à leur réforme, pense-t-il, c'est le peu d'estime qu'ils ont toujours eu pour les personnes du sexe." Il continue en écrivant que "la considération pour les personnes du sexe est la mesure du progrès d'une nation dans la vie sociale", après avoir cité la prière que les mâles juifs prononcent pour bénir Dieu qui ne les a pas faits femmes. Et Jacques Chirac [dans son discours sur la laïcité] de faire écho: "Le degré de civilisation d'une société se mesure d'abord à la place qu'y occupent les femmes." On finirait par croire que la France est féministe depuis le XVIIIe siècle. (...) Il ne reste rien à ajouter, sinon à souligner les similitudes observables dans le traitement des juifs et des musulmans sur une relative longue durée.

Auteur: Benbassa Esther

Info: Le président Chirac en nouvel abbé Grégoire, La République face à ses minorités, Les juifs hier, les musulmans aujourd'hui

 

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religieux-civil

La révolution de 1830 avait été en grande partie faite contre le clergé, celle de 1848 fut faite sinon pour lui, du moins à son profit. Quel changement en moins d’une génération ! Le peuple qui, dix-sept ans plus tôt, saccageait l’Archevêché et poursuivait dans les rues le costume ecclésiastique, appelait le clergé à bénir ses frêles arbres de la liberté. La première Assemblée élue par le suffrage universel inscrivait le nom de Dieu au fronton de sa constitution républicaine. Les catholiques qui avaient donné à leurs coreligionnaires le mot d’ordre de liberté eussent pu s’attribuer le mérite de ce prompt revirement populaire. Ils recueillaient alors, avec le bénéfice de la froideur ou des ombrages que leur avait témoignés la monarchie de Juillet, le bénéfice de leur indépendance vis-à-vis de la royauté déchue. Une autre raison avait rendu au clergé une popularité dont il était dès lors désaccoutumé, l’élection, en 1846, du pape Pie IX, qui, en quelques mois, était devenu "l’idole de l’Europe". Dans la presse et dans les Parlements, dans les Chambres françaises spécialement, les hommes politiques les plus divers, Thiers, Odilon Barrot, Lamartine, Guizot, avaient salué à l’envi, comme un des grands faits du siècle, l’avènement d’un pontife que tous croyaient jaloux d’accomplir la réconciliation de l’Eglise et de la société moderne.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 140-141

[ France ] [ histoire ]

 

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