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travailleur

Les ampoules aux mains sont plus honorables que les bagues.

Auteur: Proverbe estonien

Info:

[ estimable ] [ ouvrier ]

 

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transgenre

Ils ne s’habillaient pas en homme, mais portaient un vêtement très semblable à celui des femmes (…). Ils s’ornaient de colliers, de bagues et d’autres bijoux féminins. Ils étaient très estimés et respectés par les hommes et les femmes ; avec celles-ci ils se comportaient en homme et, avec ceux-là, en femme.

Auteur: Métraux Alfred

Info: Religions et magies indiennes d'Amérique du Sud

[ historique ]

 

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désillusion

... Une heure avec les parents des élèves de CPPN, les hommes en minorité, rompus, éteints, marqués par les travaux de force, l'un d'eux déguisé en rocker, avec banane, blouson en jean trop court, bagues, les femmes à l'avenant, informes... ou alors vêtues de couleurs criardes, comme des adolescentes qu'elles ne sont plus depuis longtemps. Lorsque je retrouve leur progéniture, pour l'heure suivante, je me fais l'effet d'un qui jette, sans y croire, des graviers dans un gouffre béant...

Auteur: Bergounioux Pierre

Info: Carnet de notes 1991-2000, samedi 15 septembre 1984

[ prolétariat ] [ populo ] [ préjugés ]

 

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consumérisme

Vivre devient peu à peu l'équivalent de consommer, l'identité se construit à l'aide d'objets marchands, et le bonheur, ou le "souverain bien" d'Aristote, se réduit à une liste de courses dans le panier du consommateur. Les clips de rap sont l'une des meilleures illustrations de cette culture populaire de la consommation généralisée : les rebelles, les marginaux, les voyous, se distinguent par les grosses bagues et les voitures de sport aux couleurs criardes, les femmes-objets servant d'ustensiles de décor à cette promotion du "bling-bling", le "dealer", le marchand, prenant la place du drogué, le client, comme idole sulfureuse et modèle d'identification pour des adolescents.

Auteur: Matysiak Jean-Claude

Info: Le désir malade, Lattès 2011, p. 119, pp. 121-122. Ecrit avec Marc Valleur

[ religion ] [ propagande ] [ manipulation ] [ jeunesse ]

 

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cerveau

A peine étais-je devenu aveugle que j'avais oublié le visage de ma mère, celui de mon père, et généralement de tous les êtres que j'aimais. [...] Il m'était devenu subitement égal que les gens eussent les cheveux bruns ou blonds, les yeux bleus ou verts. Je trouvais même que les voyants employaient beaucoup trop de leur temps dans ces observations inutiles. [...] Les cheveux, les yeux, la bouche, le noeud de cravate et les bagues aux doigts comptaient si peu pour moi désormais que je ne pensais plus à eux, si bien que les gens n'en avaient plus. il se formait dans mon esprit des images d'hommes et de femmes sans tête, sans doigts [...]

Auteur: Lusseyran Jacques

Info:

[ imagination ] [ aveugle ] [ non-voyant ] [ témoignage ]

 

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enfance

Pas un pissenlit en vue ici, les pelouses sont soigneusement épilées. J'ai la nostalgie d'un pissenlit, un seul, poussé au hasard, dans son insolence d'ordure, difficile à éliminer et perpétuellement jaune comme le soleil. Gai et plébéien et brillant pareillement pour tous. Nous en faisions des bagues, et des couronnes et des colliers, nous tachant les doigts de son lait amer. Ou j'en tenais un sous son menton : "Est-ce que tu aimes le beurre?" A les sentir, elle se mettait du pollen sur le nez. Ou montés en graine : je la vois, courant à travers la pelouse, brandissant un pissenlit comme une allumette japonaise, petite baguette de feu blanc, et l'air se remplit de minuscules parachutes. "Souffle, et tu pourras savoir l'heure". Toutes ces heures envolées dans la brise d'été. C'étaient les marguerites pour lire l'amour, et nous les effeuillions à l'infini.

Auteur: Atwood Margaret

Info: La Servante écarlate

[ souvenirs ]

 

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mariage

Parmi les bagues trouvées dans le trésor de Saint-Melaine, plusieurs portent des chatons de pâte de verre gravés soit d'inscriptions, soit de personnages. L'une d'elle porte sur son chaton, surélevé et gravé en creux à l'envers, la mot latin "IULLI" que l'on peut traduire par "propriété de IULLUS". Iullus est un surnom d'origine celtique très répandu en Gaulle à la fin du IIIème siècle. Cet objet prouve l'influence des us et coutumes en provenance de Rome. En effet, le port de la bague se répand après la conquête de César ainsi que l'usage du sceau, de l'écriture et bien sûr de la langue latine. La forme de la bague permet de dater avec précision ce bijou, que les romains portaient à la main gauche car ils pensaient que la veine de ce doigt le reliait directement au cœur. L'usage perdure avec l'alliance conjugale portée au quatrième doigt de la main gauche...

Auteur: Brohan Gilles

Info: Guide secret de Rennes et de ses environs

[ tradition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

Il suffit de poser la main sur la nuque ou le cou des femmes avec la tendresse d’un hypnotiseur et elles renversent la tête en arrière comme des chevaux, découvrent leurs dents et mouillent à tel point que de l’écume jaillit par tous leurs orifices. Nul ne les voit rêvasser à leurs amours défuntes. Mais tout le monde les voit aspirer à un nouvel amour que voici déjà. Quelle chance que j’aie tout de même pris la voiture. Ô voiture japonaise de classe moyenne et de couleur claire que l’on a vue sur les lieux du crime ! La langue pointe hors de la bouche ouverte, elle veut être matraquée par une autre langue, où est la limite ? Les lèvres veulent encore s’attarder longtemps à l’endroit où la chose s’est produite et échanger encore davantage de caresses, à croire que cela se passe comme dans un petit roman à l’eau de rose ; du fer-blanc contre des chaînes en or, des bagues et des bracelets, de même que l’on a donné de l’or pour du fer, où est la limite ?

Auteur: Jelinek Elfriede

Info: Avidité

[ question ] [ excitation sexuelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

Le temps d'atteindre la station de métro la plus proche puis d'aller jusqu'à Ladbroke Grove, Mo n'en pouvait plus. Trop d'images l'assaillaient : Jimi jouant Hey, Joe ! la première fois qu'il l'avait vu à la télé (il allait encore à l'école, à l'époque) ; Jimi à Woodstock, à des festivals et des concerts dans tout le pays ; Jimi avec ses grands chapeaux à plumes, ses chemises multicolores extravagantes, ses doigts lesté de bagues, qui martyrisait sa Strato blanche, la levait au-dessus de sa tête, pinçait les cordes avec ses dents, la fourrait entre ses jambes écartées, la faisait pleurer, vagir et palpiter, obtenant bien plus d'une guitare que personne avant lui. Lui seul pouvait leur donner vie, les transformer en créatures organiques, à la fois pénis, femme, cheval et serpent. Mo jeta un coup d'oeil à ses bras, mais les reptiles se tenaient tranquilles. Le soleil se couchait quand il prit Lancaster Road, plus par habitude que dans une but précis. Il avait à présent une autre image à l'esprit, celle de Jimi en voleur d'âme qui s'alimentait de la force vitale des spectateurs. De martyr, Jimi se métamorphosa en vampire. Mo sut qu'il devenait complètement parano et qu'il devait se trouver des amphés au plus vite.

Auteur: Dozois Gardner Raymond

Info: Alternative rock

[ guitare électrique ] [ demi-dieu ]

 

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lupanar

Les femmes apparurent enfin. Je les comptai. Elles étaient au nombre de sept.

Leurs robes courtes exhalaient cette odeur de vice et de misère qu’exhalent les toilettes pailletées qui affublent les monstres de cire exposés dans les musées forains.

Elles avaient un teint pâle et luisant de poupée de carton glacé. Des bagues, en ligne sur les doigts, brillaient.

Quand l’une de ces filles galantes était seule ses jambes semblaient bien faites, mais dès qu’elle se mêlait à ses compagnes, leurs défauts sautaient aux yeux, sans que je pusse m’en expliquer la raison.

Une femme vint s’asseoir près de nous et rebondit en riant sur la banquette. Elle avait des dents jaunes qui, à cause de la blancheur du visage, paraissaient plus jaunes encore. Les yeux étaient rayés comme un vieux cadran. Le parfum qu’elle dégageait sentait plus fort quand elle bougeait.

Neveu la regardait avec admiration. Il était complètement changé. Il parlait, il riait et ne se préoccupait plus de moi.

Soudain cette femme se leva, et, prenant le marinier par le bras, elle l’entraîna.

Je restai seul. Sur la table, il y avait trois verres et deux bouteilles.

Je payai tout et je sortis, l’âme pleine d’amertume.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ bordel ] [ solitude ] [ femmes-par-homme ] [ prostituées ] [ comparées ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson