Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0294s

conventionnel

[...] la sottise est si commune et si puissante qu'on ne la réforme pas sans charivari.

Auteur: Diderot Denis

Info: Le Neveu de Rameau

[ bêtise ]

 

Commentaires: 0

vacherie

Le sire de Balzac écrit et parle un grand nombre de langues avec une pureté et une facilité qui font l'étonnement de tous ceux qui ne connaissent pas les langues. Nous citerons entre autres l'Indostan, le Tartare, le Mantchou, et surtout le Charabias.

Auteur: Le Charivari

Info: 26 juin 1837

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

Portugal

J'aime Lisbonne aux ruelles détrempées, dégringolant vers le Tage dans un charivari de voitures, de linges humides, de ferronnerie rouillée. J'aime Lisbonne, tachetée de couleurs ocres et rouges, aux poumons noircis par les gris insaisissables du ciel, de l'eau, des rues. J'aime Lisbonne, solitaire en ses palmiers brunis par le soleil, Lisbonne aux murs vérolés, Lisbonne des antennes paraboliques sur les balcons défoncés. J'aime le Musée d'Art Antique mais plus que tout j'aime les nuages au-dessus des façades, le petit peuple lisboète sous le chapiteau céleste, les joueurs d'échecs à deux pas du Cimetière des Plaisirs, les travailleurs austères et impeccables qui se croisent sans se connaître, le parc Edouard VII dont la serre aux essences exotiques de l'Estufia fria et quente finit par disparaître derrière des allées aux essences péruviennes, australiennes, chinoises, dans une jungle de poche où voyager rime avec rester immobile.

Auteur: Le Blanc Guillaume

Info: Lisbonne au coeur

[ ville ]

 

Commentaires: 0

envahissement

Ce jour-là, il y avait une bande de galopins dans l’eau, deux surtout, qui se disputaient le récif en s’éclaboussant d’eau. Assis sur le sable, Stefano les regardait, vaguement écœuré. Nus et noirs ainsi que des fruits de mer, ils criaient en leur patois ; et, par-delà l’écume, la mer apparaissait à Stefano pareille à un paysage de verre, inutilement bruyante, et devant qui tous ses sens s’amenuisaient, comme l’ombre sous ses genoux. Il ferma les yeux, et le petit nuage de la pipe de Giannino passa devant lui. La tension devenait si douloureuse que Stefano se leva pour partir. Un gosse lui cria quelque chose. Sans se retourner, Stefano remonta vers le pays.
Stefano craignait que, cet après-midi, Elena vînt le retrouver. Ce matin, en se réveillant dans son lit, il l’avait tellement désirée, et charnellement ; et maintenant il n’en voulait plus. Il voulait demeurer seul, dans sa tanière. Les visages des autres dansaient autour de lui, rieurs, vagues, bruyants, sots, comme pendant le charivari de la veille : attentifs et hostiles ainsi qu’au début, ainsi qu’il y a une heure.

Auteur: Pavèse Césare

Info: Dans "Avant que le coq chante", La prison, trad. Nino Frank, éd. Gallilmard, 1953, page 151

[ besoin de solitude ] [ gens intolérables ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson