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émergences

Les ailes ont évolué de manière indépendante chez les insectes, les reptiles, les oiseaux et les chauves souris : des profils aérodynamiques similaires sont apparus pour répondre aux contingences similaires de l'air. Cette tendance des organismes à évoluer dans des directions semblables en dépit de leur origine différentes s'appelle la convergence. Et la convergence suggère que de nombreuses espèces iront dans l'espace comme de nombreuses espèces ont abordé la terre ferme ou conquis l’atmosphère.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel, le microcosme à venir, p 265

[ développement ] [ évolution ] [ confluences ] [ conquête spatiale ] [ phénétiques ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

fusion

Quand l’individu ne sent plus aucune limite entre lui-même et son environnement, que tous deux sont devenus une seule et même chose, on dit qu’ils sont en confluence : la partie ne peut plus être distinguée du tout. Ainsi, les nouveau-nés n’ont aucun sens d’une quelconque distinction entre intérieur et extérieur, entre eux-mêmes et les autres : ils vivent en confluence. Même un adulte peut être en confluence avec son environnement dans un moment d’extase, de grande joie ou de concentration extrême.

Auteur: Perls Frederick "Fritz"

Info: Manuel de Gestalt-thérapie, pages 51-52

[ holistique ] [ psychologie ] [ définition ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

mousson

Dans les annales de notre bourg, les déluges n'ont rien d'exceptionnel. À Lubok Sayong, nous n'incriminons ni l'état des routes, ni la déforestation, ni l'envasement des rivières, ni l'engorgement du réseau pluvial, ni même ces coupables tout désignés que sont les fonctionnaires corrompus employés dans les administrations responsables des routes, forêts, rivières et réseaux en question. Quand on vit à la confluence de la volonté divine et des lois de la météorologie, on se résigne à l'idée d'être submergé plusieurs jours par an.

Auteur: Shih-Li Kow

Info: La somme de nos folies

[ résignation ]

 

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malvoyant

<HVYVince> : Tu es déjà allé au nouveau cinéma de Lyon, à Confluence ?
<Vamlord> : Non.
<HVYVince> : Eh ben c'est l'truc tout neuf, tu vois. A peine 3 mois que c'est ouvert. J'y suis allé. Et là, devant TOUS les escaliers, tu as, tu sais, ces petits picots au sol, pour prévenir les aveugles qu'il y a un escalier justement...
<Vamlord> : Et ?
<HVYVince> : Ca t'choque pas, toi ?
<Vamlord> : Non, je trouve même ça normal.
<HVYVince> : Les trucs pour les aveugles ?
<Vamlord> : Ben oui.
<HVYVince> : Au CINEMA ?
<Vamlord> : Ah, ouais...

Auteur: Internet

Info:

[ logique ] [ dialogue-web ]

 

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homme-animal

Une rencontre avec un animal sauvage, c’est quelque chose de viscéral, de primal, ça se vit avec le cœur, les yeux dans les yeux ; cela s’éprouve avec tous ses sens. Ça vient du fond du corps. Ce n’est pas quelque chose de cérébral ou d’intellectuel. On est à la merci de l’animal, c’est lui qui décide de vous accorder ou pas son attention, une "audience". On est à la merci de sa fuite. Il faut être humble, bienveillant, respectueux. Il faut savoir recevoir. C’est lui qui octroie le bonheur du moment. La rencontre est authentique ou elle n’est pas. On ne peut pas tricher, négocier, louvoyer. Voilà pourquoi c’est bouleversant.

Auteur: Sarano François

Info: https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/07/27

[ confluence ] [ surprise ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

babillerie

Le chant de la grive sort de la syrinx enfouie dans les profondeurs de sa poitrine. A l'intérieur, des membranes vibrent et augmentent la pression de l'air qui s'échappe des poumons. Ces membranes entourent la confluence des bronches, transformant une exhalation sans timbre en une douce musique qui monte dans la trachée et jaillit du bec. Seuls les oiseaux produisent un son de cette manière, se servant d'un hybride biologique entre la colonne d'air tournoyante de la flûte et les membranes vibrantes du hautbois. Les oiseaux modifient la texture et le ton de leurs chants en variant la tension des muscles qui enveloppent la syrinx ; le chant de la grive est sculpté par dix de ces muscles au moins, plus courts que des grains de riz.

Auteur: Haskell David George

Info: Un an dans la vie d'une forêt

[ vocalise ] [ anches naturelles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

soufisme

Selon l’islamologue universitaire Abd’Allâh Penot, le Barzakh est "littéralement "ce qui se tient entre", "ce qui sépare" ou "ce qui combine et unit" ; par extension, ce terme désigne le lieu de confluence des deux mondes. […] cette notion a une racine coranique (Coran, S.18, V.60) : le confluent des deux mers (majma’al-bahrayn) y est le symbole du monde intermédiaire dans lequel se réunissent les réalités supérieures et inférieures". Le Barzakh désigne précisément cette "jonction des deux mers" où interfèrent la réalité absolue et le néant absolu et c’est la raison pour laquelle il s’assimile en puissance au domaine subtil de la "Toute-possibilité" incluant les essences principielles et archétypales des êtres manifestés, tout en constituant les états contingents de l’Essence divine. Ce domaine où interfèrent les réalités est également nommé Mundus Imaginalis par Henry Corbin : le "pays du non-où" royaume des corps subtils que désigne la notion de "Huitième climat", c’est le lieu où les influences spirituelles prennent corps et où les corps se spiritualisent, lieu insaisissable enfin situé hors des frontières géographiques connues, au-delà même de l’espace et du temps.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle"

[ monde imaginal ] [ hors septénaire ] [ astral ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

Gaule

Qu'entendre par identité de la France ? Sinon une sorte de superlatif, sinon une problématique centrale, sinon une prise en main de la France par elle-même, sinon le résultat vivant de ce que l'interminable passé a déposé patiemment par couches successives, comme le dépôt imperceptible de sédiments marins a créé, à force de durer, les puissantes assises de la croûte terrestre ? En somme un résidu, un amalgame, des additions, des mélanges. Un processus, un combat contre soi-même, destiné à se perpétuer. S'il s'interrompait, tout s'écroulerait. Une nation ne peut ÊTRE qu'au prix de se chercher elle-même sans fin, de se transformer dans le sens de son évolution logique, de s'opposer à autrui sans défaillance, de s'identifier au meilleur, à l'essentiel de soi, conséquemment de se reconnaître au vu d'images de marque, de mots de passe connus des initiés (que ceux-ci soient une élite, ou la masse entière du pays, ce qui n'est pas toujours le cas). Se reconnaître à mille tests, croyances, discours, alibis, vaste inconscient sans rivages, obscures confluences, idéologies, mythes, fantasmes… En outre, toute identité nationale implique, forcément, une certaine unité nationale, elle en est le reflet, la transposition, la condition.

Auteur: Braudel Fernand

Info: L'Identité de la France, tome 1 : espace et histoire. Introduction

[ définition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Afrique

Ce n'est pas pour rien qu'on a surnommé Mopti "la Venise du Soudan" : toutes ses activités sont plus ou moins liées à la vie du fleuve et au rythme de ses crues. Les Bozos qui sont les plus anciens occupants du lieu, fabriquent à la main ces longues et merveilleuses pirogues que l'on voit fendre silencieusement les eaux et dont certaines sont capables de transporter des tonnes de marchandises. Peuple de pêcheurs et de chasseurs, ils sont les "maîtres de l'eau" traditionnels de toute la région. Dans cette zone de confluence des eaux noires et des eaux blanches, on rencontre des ethnies de diverses origines, des plus claires aux plus sombres. Après les Bozos, les plus anciennes sont les Songhaïs et les Peuls. Les Bambara et les Dogons n'y sont venus que plus tardivement. Toute la région de la Boucle du Niger constituait autrefois, dans sa partie ouest, un véritable réservoir des richesses du pays en matière d'agriculture, d'élevage, de pêche et de chasse, sans parler des traditions religieuses et culturelles. L'homme y vivait à l'aise et l'artisanat traditionnel y était particulièrement développé. Le Macina, où les Peuls vinrent se fixer jadis en raison de la richesse de ses pâturages, est situé au coeur de cette région dont Mopti est l'un des fleurons.

Auteur: Bâ Amadou Hampâté

Info: Amkoullel, l'enfant Peul

[ historique ]

 

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philosophe

Platon est un témoin très particulier. On peut dire qu’il ment, et d’autre part qu’il est véridique même s’il ment, car à interroger Socrate, c’est sa question, à lui Platon, qui se fraye son chemin.

Platon est tout autre chose. Ce n’est pas un va-nu-pieds. Ce n’est pas un errant. Nul dieu ne lui parle, ni ne l’a appelé. Et à la vérité, je crois qu’à lui les dieux ne sont pas grand-chose. Platon est un maître, un vrai, un maître du temps où la cité se décompose, emportée par la rafale démocratique qui prélude aux grandes confluences impériales – une sorte de Sade en plus drôle.

[…] Ce que Platon voit à l’horizon, c’est une cité communautaire, tout à fait révoltante à ses yeux comme aux nôtres. Le haras pour tous, voilà ce qu’il nous promet dans un pamphlet qui a toujours été le mauvais rêve de tous ceux qui ne peuvent se remettre du discord toujours plus accentué de la société avec leur sentiment du bien. Cela s’appelle La République, et tout le monde l’a pris au sérieux, en croyant que c’était vraiment ce que voulait Platon.

Il y a quelques autres malentendus et élucubrations mythiques. Le mythe de l’Atlantide, par exemple, me semble bien plutôt être l’écho de l’échec des rêves politiques de Platon, et il n’est pas sans rapports avec l’aventure de l’Académie.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" page 104

[ description ] [ interprétation ] [ sens de l'œuvre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson