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évolution

Le temps est une couturière spécialistes en retouches.

Auteur: Baldwin Faith

Info:

[ durée ] [ tâtonnement ]

 

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homographe

Les fils de la couturière lui posent problème...

Auteur: Internet

Info:

[ langue française ] [ phonétique ]

 

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parents-enfants

Jack et Nellie étaient les artisans de l'éducation reçue par Rita; ils l'avaient coulée dans un moule dont les vertus mutilatrices étaient aussi efficaces que s'ils avaient sciemment imité les Chinois qui bandaient les pieds des petites filles pour les empêcher de grandir.

Auteur: Bainbridge Beryl

Info: La Couturière, p.257

[ castration ]

 

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écriture

Le matin, Mamoune s'asseyait dans la cuisine, sur le fauteuil orange qu'elle avait fait sien, avec sa tasse de café à la main, les yeux dans le vague, la tête penchée sur le côté, dans une sorte de ravissement. Ensuite, elles partageaient un petit-déjeuner avant que Jade ne se remette à la correction de son livre. Elle avait l'impression d'être une couturière qui, partie pour raccourcir une jupe, avait au final décider de la transformer en robe du soir. Cela méritait réflexion et nouvelles étoffes mais désormais cela ne lui faisait plus peur.

Auteur: Deghelt Frédérique

Info: La grand-mère de Jade

[ routine ]

 

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réalité partagée

Je ne puis regretter profondément de n’avoir pu être un empereur romain, mais je peux regretter amèrement de n’avoir jamais seulement adressé la parole à la petite couturière qui, vers les neuf heures, tourne toujours à droite au bout de la rue. Le rêve qui nous promet l’impossible, de ce fait même nous en prive déjà, mais le rêve qui nous promet le possible intervient dans la vie elle-même et y délègue sa solution. L’un vit en toute indépendance, en excluant tout le reste ; l’autre est soumis aux contingences des événements extérieurs.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ chimères personnelles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couturière

Elle cousait de nombreuses heures d'affilées et conservait dans une pièce des coupons et des étoffes. Des femmes venaient prendre les mesures pour des jupes et des châles ; mais parfois aussi des hommes, pour des pantalons et des chemises destinés aux jours de fêtes. Les hommes ne franchissaient pas le seuil de la pièce aux étoffes ; Bonaria les accueillait dans la salle à manger, où ils demeuraient debout sans bouger. À genoux, armée de son mètre en cuir, elle se mouvait aussi rapidement qu'une araignée, tissant autour de ses proies une mystérieuse toile de mesures.

Auteur: Murgia Michela

Info: Accabadora

[ courtepointière ] [ métrer ]

 

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art pictural

Corbin le dit aussi : à Paris, les ouvrières, blanchisseuses, couturières ou fleuristes ne gagnent pas suffisamment pour vivre de leur salaire et se vendent occasionnellement. James Tissot ou Pascal Dagnan-Bouveret en témoignent. Beaucoup de ces grisettes cherchent un monsieur de la bourgeoisie qui leur assurerait un quotidien plus doux. Zola l'écrit dans Au Bonheur des Dames : certains métiers sont saisonniers et expliquant ce type de comportement. Les peintres qui osent montrer cela sont assez rares, et la présence d'un Tissot dans ces rangs est d'autant plus surprenante qu'il est le peintre de la bourgeoisie et de ses mondanités, à l'instar de Béraud.

Auteur: Internet

Info: in L'Objet d'Art hors-série 91, Le regard des écrivains, De la pierreuse à la petite employée, prostituée occasionnelle

[ putains ] [ historique ]

 

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femmes-entre-elles

L'impératrice Elisabeth, méfiante et vindicative ? Jeune, elle est méprisée par la cour de la terrible tsarine Anne*. Un soir, avec une anxieuse ferveur de débutante, elle se rend à un grand dîner. Sa robe, son unique habit de fête, va émerveiller les invités ! Elle entre dans la vaste salle illuminée... Un moment de silence et c'est un déferlement de rires : le tissu de la nappe est le même que celui de la robe d’Élisabeth** ! Ses ennemis se sont renseignés auprès de sa couturière... Plus tard, montée sur le trône, elle disposera de quinze mille robes et, après chaque bal, on découpera sur elle son habit somptueux.

La comtesse Lopoukhina qui avait choisi le tissu de la nappe aura la langue tranchée…

Auteur: Makine Andreï

Info: Une femme aimée. *Tsarine de Russie (1730-1740), **Tsarine de Russie (1741-1762)

[ anecdote ] [ vêtements ] [ jalousie ] [ vengeance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

patriarcat

En fait, il n'est pas exagéré de comparer la masculinité à une noblesse. Pour en convaincre, il suffit d'observer la logique, bien connue des Kabyles, du double standard, comme disent les Anglo-Saxons, qui instaure une dissymétrie radicale dans l'évaluation des activités masculines et féminines. Outre que l'homme ne peut sans déroger s'abaisser à certaines tâches socialement désignées comme inférieures (entre autres raisons parce qu'il est exclu qu'il puisse les accomplir) les mêmes tâches peuvent être nobles et difficiles, quand elles sont réalisées par des hommes, ou insignifiantes et imperceptibles, faciles et futiles, quand elles sont accomplies par des femmes; comme le rappelle la différence qui sépare le cuisinier de la cuisinière, le couturier de la couturière, il suffit que les hommes s'emparent de tâches réputées féminines et les accomplissent hors de la sphère privée pour qu'elles se trouvent par là même ennoblies et transfigurées (...)

Auteur: Bourdieu Pierre

Info: La Domination masculine

[ professions ]

 

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habit

Les rois et les reines qui ne portent leurs vêtements qu'une fois, bien qu'ils soient faits par un tailleur ou une couturière à la mesure de leurs majestés, ne connaissent pas le plaisir de porter un vêtement qui leur va. Ils ne sont que des portemanteaux de bois sur lesquels on pend les vêtements propres. Chaque jour, nos vêtements épousent plus exactement notre personnalité, recevant la marque du caractère de celui qui les porte, si bien que nous hésitons à les laisser de côté, retardant le moment de le faire, leur administrant des soins médicaux et entourant leur départ de quelque solennité, comme nous le faisons pour notre corps. Nul homme n'a jamais baissé dans mon estime parce qu'il avait un habit rapiécé ; cependant je suis sûr que la plupart des gens désirent bien plus avoir des vêtements à la mode, ou du moins propres et sans raccommodages, que d'avoir la conscience nette.

Auteur: Thoreau Henry David

Info: Walden ou la vie dans les bois, 1854, collection bilingue Aubier 1967, p.99

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