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couple

Les différents noms que se donnent maris et femmes suivant l’occasion sont comme les touches d’un instrument de musique. Anatole appelait parfois- bien que rarement- sa femme Tamara Ivanovna, en adjoignant au besoin à ce nom avec une légère ironie taquine un "Sa Majesté"; il l’appelait tout simplement Tamara, les jours sans ennuis et sans nuages qui leur évoquaient leur jeunesse, "maman",..devant les enfants.., "ma colombe" pour dissiper un surcroît d’amertume au moyen d’un terme inoffensif mais sentimental et "la compagne de les jours heureux" quand il voulait davantage de bonheur et un bonheur plus intense....

Auteur: Raspoutine Valentin

Info: L'honneur de Tamara Ivanovna

[ petits noms ] [ surnoms ]

 

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écriture

Lorsque le monde lui déplaît sous tous ses angles, l’écrivain, sur le papier, métamorphose le tissu de la vérité. Il ne se contente pas dénoncer, sur un ton d’amertume dépitée, ce qui l’entoure. Il ne reproduit pas trait pour trait l’élémentaire brutalité, l’animale tragédie à quoi se réduit le destin des hommes.
Au lieu de cela, il choisit, de la vie réelle, les brins les plus ténus, ombres et harmoniques, et à ses souvenirs il les entremêle à des visions qu’il a eues pendant son sommeil et qu’il chérit, à son passé il les entrelace, aux impatiences, aux erreurs, aux croyances déçues de son enfance.

Auteur: Volodine Antoine

Info: Alto solo

[ onirique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lupanar

Les femmes apparurent enfin. Je les comptai. Elles étaient au nombre de sept.

Leurs robes courtes exhalaient cette odeur de vice et de misère qu’exhalent les toilettes pailletées qui affublent les monstres de cire exposés dans les musées forains.

Elles avaient un teint pâle et luisant de poupée de carton glacé. Des bagues, en ligne sur les doigts, brillaient.

Quand l’une de ces filles galantes était seule ses jambes semblaient bien faites, mais dès qu’elle se mêlait à ses compagnes, leurs défauts sautaient aux yeux, sans que je pusse m’en expliquer la raison.

Une femme vint s’asseoir près de nous et rebondit en riant sur la banquette. Elle avait des dents jaunes qui, à cause de la blancheur du visage, paraissaient plus jaunes encore. Les yeux étaient rayés comme un vieux cadran. Le parfum qu’elle dégageait sentait plus fort quand elle bougeait.

Neveu la regardait avec admiration. Il était complètement changé. Il parlait, il riait et ne se préoccupait plus de moi.

Soudain cette femme se leva, et, prenant le marinier par le bras, elle l’entraîna.

Je restai seul. Sur la table, il y avait trois verres et deux bouteilles.

Je payai tout et je sortis, l’âme pleine d’amertume.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ bordel ] [ solitude ] [ femmes-par-homme ] [ prostituées ] [ comparées ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson