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femmes-par-femme

Les femmes indiennes, quel que soit leur pourcentage de sang indigène, choisissent très soigneusement les hommes avec qui elles ont des enfants, pas seulement à cause des gènes et tout ça, mais pour des questions d’appartenance tribale et d’avantages accordés par le gouvernement, en vertu des traités, qui peuvent aller jusqu’à la priorité pour l’entrée à l’université. Avoir des enfants, c’était la grande affaire.

Auteur: Erdrich Louise Karen

Info: Le jeu des ombres

[ reproductrices ] [ conscientes ] [ organisées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

temps

D’un Yuga à l’autre, la dégénérescence s’accompagne d’une décroissance de la durée, qui est d’ailleurs considérée comme influençant la longueur de la vie humaine ; et ce qui importe avant tout à cet égard, c’est le rapport qui existe entre les durées respectives de ces différentes périodes. Si la durée totale du Manvantara est représentée par 10, celle du Krita-Yuga ou Satya-Yuga le sera par 4, celle du Trêtâ-Yuga par 3, celle du Dwâpara-Yuga par 2, et celle du Kali-Yuga par 1 ; ces nombres sont aussi ceux des pieds du taureau symbolique de Dharma qui sont figurés comme reposant sur la terre pendant les mêmes périodes. La division du Manvantara s’effectue donc suivant la formule 10 = 4 + 3 + 2 + 1, qui est, en sens inverse, celle de la Tétrakys pythagoricienne : 1 + 2 + 3 + 4 = 10 ; cette dernière formule correspond à ce que le langage de l’hermétisme occidental appelle la "circulature du quadrant", et l’autre au problème inverse de la "quadrature du cercle", qui exprime précisément le rapport de la fin du cycle à son commencement, c’est-à-dire, l’intégration de son développement total ; il y a là tout un symbolisme à la fois arithmétique et géométrique que nous ne pouvons qu’indiquer encore en passant pour ne pas trop nous écarter de notre sujet principal.

 Quant aux chiffres indiqués dans divers textes pour la durée du Manvantara, et par suite pour celle des Yugas, il doit être bien entendu qu’il ne faut nullement les regarder comme constituant une "chronologie" au sens ordinaire de ce mot, nous voulons dire comme exprimant des nombres d’années devant être pris à la lettre ; c’est d’ailleurs pourquoi certaines variations apparentes dans ces données n’impliquent au fond aucune contradiction réelle. Ce qui est à considérer dans ces chiffres, d’une façon générale c’est seulement le nombre 4320, pour la raison que nous allons expliquer par la suite, et non point les zéros plus ou moins nombreux dont il est suivi, et qui peuvent même être surtout destinés à égarer ceux qui voudraient se livrer à certains calculs. Cette précaution peut sembler étrange à première vue, mais elle est cependant facile à expliquer : si la durée réelle du Manvantara était connue, et si en outre, son point de départ était déterminé avec exactitude, chacun pourrait sans difficulté en tirer des déductions permettant de prévoir certains événements futurs ; or, aucune tradition orthodoxe n’a jamais encouragé les recherches au moyen desquelles l’homme peut arriver à connaître l’avenir dans une mesure plus ou moins étendue, cette connaissance présentant pratiquement beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages véritables. C’est pourquoi le point de départ et la durée du Manvantara ont toujours été dissimulés plus ou moins soigneusement, soit en ajoutant ou en retranchant un nombre déterminé d’années aux dates réelles, soit en multipliant ou divisant les durées des périodes cycliques de façon à conserver seulement leurs proportions exactes ; et nous ajouterons que certaines correspondances ont parfois aussi été interverties pour des motifs similaires.

Auteur: Guénon René

Info: Formes traditionnelles et Cycles cosmiques, éditions Gallimard, 1970

[ indétermination ] [ hindouisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson