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idiomes

Je crois savoir que le langage est la sagesse accumulée d'un ensemble de gens. Parmi une quantité potentiellement infinie d'expériences sensorielles, le langage sélectionne les choses qui sont les plus répétitives dans l'expérience des personnes qui développent le langage et qu'ils ont trouvé utile de prendre en compte dans leur conscience.

Auteur: Grinder John

Info: Frogs into Princes: Neuro Linguistic Programming. Avec Richard Bandler

[ miroirs grégaires ]

 

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déracinement

La perte de cette tradition orale et la rupture de la communication entre les générations avaient laissé ma famille à la dérive, flottant sans but, sans histoire et sans toute l'expérience accumulée pour nous guider. Nous avons besoin de contexte, de mythes, de légendes familiales pour voir l'héritage invisible qui nous suit, qui nous dit qui nous sommes.

Auteur: Wilson Diane

Info:

[ discontinuité ]

 

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grégarisme

Dans l'histoire de l'humanité, les vêtements, outils, armes ainsi que les traditions, prennent la place des peaux, des mains, des dents et des instincts, dans la recherche de nourriture et d'un abri. Les coutumes et les interdictions, condensant des siècles d'expérience accumulée et transmise par la tradition sociale, se substituent aux instincts hérités, facilitant la survie de notre espèce.

Auteur: Childe Vere Gordon

Info: Man Makes Himself

[ historique ] [ culture humaine ] [ émergence ]

 

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expérience sensorielle

Pour donner une idée plus claire de ces perceptions infimes que nous sommes incapables de distinguer de la foule, j'aime prendre l'exemple du bruit de la mer qui nous envahit lorsqu'on se trouve sur le rivage. Pour entendre ce grondement comme nous le faisons, il faut entendre les parties qui composent ce tout, c'est-à-dire le bruit de chaque vague, bien que chacun de ces petits clapot ne se fasse connaître qu'une fois combiné confusément avec tous les autres, alors qu'il ne serait pas remarqué si la vague qui l'a produit était unique.

Auteur: Leibniz Gottfried Wilhelm

Info: (Nouveaux essais sur l'entendement humain. Traduit par P. Remnant et J. Bennett. Cambridge : Cambridge University Press, 1996, p. 54).

[ ressac ] [ analogie ] [ océan sonore ] [ vaguelettes accumulées ]

 

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voile sémantique

Chaque individu est à la fois victime et bénéficiaire de la tradition linguistique dans laquelle il est né - bénéficiaire dans la mesure où le langage lui donne accès aux archives accumulées de l'expérience d'autrui, victime dans la mesure où ça le conforte dans la croyance que cette conscience réduite est la seule conscience ce qui entrave son sens de la réalité, de sorte qu'il est trop enclin à prendre ses concepts pour des faits, ses mots pour des choses réelles. Pour le coup,  dans le langage religieux, ce que nous nommons "ce monde", n'est que l'univers formulé d'une conscience réduite, et, pour ainsi dire, pétrifié par le langage.

Auteur: Huxley Aldous

Info: The Doors of Perception & Heaven and Hell

[ langage ] [ limitation anthropocentrique ]

 

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vue-de-l'esprit

A partir de sensations collectées et en usant de mots et de phrases, le mental des hommes peut décrire trois mondes distincts, qui s'interpénètrent : la réalité extérieure, le monde intérieur, les espaces imaginaires. 

Quels sont les les repères, points d'ancrages et de comparaison à notre disposition pour ce faire ? 

a) le corps incarné et son ego-parcours de vie-miroir, imprégné par un endroit/époque, animé par un puissant programme-désir de survie/reproduction doté d'une grande curiosité intrinsèque. 

b) le langage, agencement de signes-symboles consensuels destinés à coder-représenter l'univers-priméité-source tel que perçus par les entendements humains qui en sont émergés.

c) la dualité rationaliste scientifique, et toutes les couches d'expériences accumulées subséquemment à nos capacités à reproduire des rapports de cause-à-effet, et a les enregistrer. Elle nous permet actuellement de foncer vers une civilisation techno-machiniste.

Auteur: Mg

Info: 3 décembre 2022

[ triade ]

 
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limitation

Afin que la survie biologique soit possible, l'esprit libre doit être canalisé par la valve réductrice du cerveau et du système nerveux. Ce qui en ressort à l'autre extrémité est un minuscule filet du type de conscience qui nous aidera à rester en vie à la surface de cette planète particulière. Pour formuler et exprimer le contenu de cette conscience réduite, l'homme a inventé et élaboré à l'infini des systèmes de symboles et des philosophies implicites que nous appelons les langues. Chaque individu est à la fois bénéficiaire et victime du système linguistique dans lequel il est né - bénéficiaire dans la mesure où la langue lui donne accès aux archives accumulées via l'expérience des autres, victime dans la mesure où elle le conforte dans la croyance que cette conscience réduite est la seule conscience et, d'une certaine manière, elle altère son sens de la réalité, de sorte qu'il n'est que trop apte à prendre ses concepts pour des données, ses mots pour des choses réelles. 

Auteur: Huxley Aldous

Info: The Doors of Perception & Heaven and Hell

[ linguistique ] [ raison restrictive ] [ pensée délimitée ] [ symboles ] [ sémiotique ] [ sémantique ] [ illusion ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

enracinement

Ecoutez les bruits qui nous sont familiers et qui montent du village voisin, martelage de la forge, piétinement du troupeau, raclement de la chaîne sur la mangeoire, mélopées de l’école, causeries du foyer, son de la cloche, et je ne fais pas fi du tintement des verres au cabaret, ou, dans le midi, du choc des quilles renversées par la boule sur la promenade. Tous ces bruits, d’inégale importance, montent, se réunissent, se confondent. C’est la rumeur du village français animant les mirabelliers de Lorraine, les pommiers de Normandie, les oliviers de Provence. Et qui de nous ne l’aimerait ! Tout y est vrai, crée par le temps, chargé de sens. C’est l’harmonie, la somme des expériences accumulées par les générations. L’individu y trouve sa nourriture complète. Toutes les parties de l’âme y sont cultivées, menées quasi au point de la perfection, juste assez loin de la barbarie, sans aller à ces raffinements qui ne tardent pas à débiliter une race. […] Mais certains veulent détruire l’église.

Auteur: Barrès Maurice

Info: La grande pitié des églises de France, pp.109-110

[ religion ] [ simplicité ] [ décor sonore ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femme-par-homme

Du point de vue amoureux Véronique appartenait, comme nous tous, à une génération sacrifiée. Elle avait certainement été capable d’amour ; elle aurait souhaité en être encore capable, je lui rends ce témoignage ; mais cela n’était plus possible. Phénomène rare, artificiel et tardif, l’amour ne peut s’épanouir que dans des conditions mentales spéciales, rarement réunies, en tous points opposées à la liberté de mœurs qui caractérise  l’époque moderne. 

Véronique avait connu trop de discothèques et d’amants ; un tel mode de vie appauvrit l’être humain, lui infligeant des dommages parfois graves et toujours irréversibles. L’amour comme innocence et comme capacité d’illusion, comme aptitude à résumer l’ensemble de l’autre sexe à un seul être aimé, résiste rarement à une année de vagabondage sexuel, jamais à deux. En réalité, les expériences sexuelles successives accumulées au cours de l’adolescence minent et détruisent rapidement toute possibilité de projection d’ordre sentimental et romanesque ; progressivement, et en fait assez vite, on devient aussi capable d’amour qu’un vieux torchon. Et on mène ensuite, évidemment, une vie de torchon ; en vieillissant on devient moins séduisant, et de ce fait amer. On jalouse les jeunes, et de ce fait on les hait. Cette haine, condamnée à rester inavouable, s’envenime et devient de plus en plus ardente ; puis elle s’amortit.



 

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Extension du domaine de la lutte, Éditions Maurice Nadeau, 1994

[ pessimisme ] [ blasée ] [ désillusionnée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vitupération

ET ces pauvres demeurés humains, singes savants, posés là par "Dieu c'est qui ?"... pour nommer les choses... bla bla... les définir par de petits murs de lettres. Et ça, comment s'appelle hein ? Comment ?... Une TRUELLE... ah bon ?! vachement intéressant. Perso je l'aurai définie comme une petite pelle manuelle plate... Et le chaud, vous savez, cette sensation ?... mais oui, ce qui est chaud, comme le soleil... Vous dites comment ? CA CHAUFFE ? C'est comme ça qu'on le formule ?... Et le froid, ça FROIDE alors?... Non, ça froide pas ? Ah bon, ça brûle... intéressante non logique... Comme tout pouvait tourner en rond... tous ces débiles, abusés par l'ordre, les conventions, tout ce chenit... destinés à l'origine à établir une saine communication entre les être, communication vite métamorphosée en tromperies ressassées, quasi pédagogiques de faits, décors de cartons pates maintenant solidement fixés sur leurs socles de corail... Accumulation perverse, toujours plus solides, installées tous azimuts... médiatiques, politiques... militaires... professionnelles, sociétales... Le faux partout, des masques "sur et sous" les apparences... Et tous menés par leurs petits intérêt, le pognon, Mammon, niark niark, ravi lui... mort de rire le Mammon... Jamais le dernier pour les rassurer, ces crétins... (...) Il voyait défiler ces gamins et il allait devoir leur enseigner un truc... quelque chose... Mais quoi? Aaah, de la musique. Ach so, vont ânonner quoi alors ? Le solfège ? ce truc qui pue la mort des bourgeois séculaires... ou carrément recopier de ces vieilleries classiques qui réconfortent à peine les vieux et les installés, ceux qu'ont plus envie de se faire bousculer, les morts tièdes du convenu agréé par les habitudes... Par la paresse et les convenances qui pensent pour vous. Non créativité véritable, mort, abrutissement, hébétude du surtravail et du stress qui, une fois abandonnés, ne laissent plus place qu'au vide mou, passés au papier de verre du médiatique fédérateur. Monstre repu non pensant, lancinament bourré jusqu'à la gueule par les gouttes incessantes du jus siroteux qui suinte des médias formatés... Tous, jusqu'à la dernière virgule.. Tous... Satiété.

- Bon, les enfants, aujourd'hui on s'en fout, voilà... le son c'est le son... vouloir le mettre sur papier c'est une arnaque, ça veut rien dire... écoutez un peu cette même mélodie jouée par machin avec sa guitare saxophone, ou machine avec sa voix... Eh oui, vous entendez la même phrase musicale, écrite ici... Etonnant, non ?... Et si ces deux mélodies s'étaient ressemblées c'eut été de la tromperie les gars, parfaitement... - Quoi ? A cause des timbres différents... mais j'espère bien petits connards, et alors ? C'est parce qu'on a mis des mots sur les sensations qu'on se portes mieux ?... Pauvres naïfs, continuateurs de l'ennui du monde, robots inorganiques, sans vraie fiente dedans... Allez plutôt mourir, tristes sopalins jamais utilisés, inutiles... Crottes propres. Et cette saleté d'âge, qui vient vous brouiller tout, couches et couches superposées, tant d'expériences contradictoires, vérités contredites, sagesses éphémères... Inversées folies, dictons à trois coups... Langages verrouilleurs de l'esprit... Qu'est alors devenue la force vive qui nous animait ? Qui, en dépit des emmerdes accumulées, nous faisait aller de l'avant... Cette force qui nous permettait de faire et d'observer tout en même temps... Tels d'impériaux brises glaces dans les banquises urbaines, heures de pointes... femmes et des hommes,... C'est quand même ahurissant, cette réalité qui ne vous montre qu'une infime partie du bouillonnement qui tressaute dans ses intérieurs... petits être diables-lumières, tous différents dans leurs similitudes, chacun engoncé dans sa monade... Sa monade dans la grande monade des hommes. la nôtre, ouais, ouais... T'as déjà communiqué avec une autre monade ?... A part celle de ton chien... MAis non, laisse tomber, y'a que la notre... monade si terne, blabaltant ad infinitum avec elle-même... Il est où le gnière qui communique avec les dauphins, les fourmis, les bougainvilliers... graviers... Hein ? Réponse, rien, nada... Personne... Personne, tu m'entends... Des singes malins qui ne se commettent qu'entre eux, sans réels soucis des autres espèces, essences, races, systèmes... L'homme, moi l'homme... om OME... heaume... home... Aume... Mon cul !! Que sais-je ?.... Moi qui ne fais pas de réserve pour l'avenir, préférant le détruire... Oui Monsieur, pas besoin... Pourquoi faire ?... La nature me donne tout... C'est du DU tout ça, ben voyons. Du DU pour moi ! Et ceux qui sont contre je les enfiente, surmerde, compisse... Doigts d'honneurs devant vos faces d'empaffés mous, juste capables de penser à vos petits frichtis... Salopes, SALOPES... Et ne me parlez pas, vous puez du bec... et de l'âme

Auteur: Mg

Info: 14 janv. 2013

[ écologie ] [ environnement ] [ colère pulsionnelle ]

 

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