Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0285s

prémonition

Hier soir, lors de l'émission de la Hollande d'outremer, le ministre Bolkestein a dit dans son discours qu'après-guerre l'on ferait une collection des lettres et des mémoires concernant notre époque. Naturellement tous les yeux se sont tournés vers moi : mon Journal semblait pris d'assaut. Figure-toi un roman sur l'Annexe publié par moi, n'est-ce pas que ce serait intéressant ? (Rien que le titre ferait croire à un roman policier.)

Auteur: Frank Anne

Info: Journal

[ littérature ]

 

Commentaires: 0

perdu

Écoute, le sol se dérobe, les mots dérapent ; partout, nos appuis s'érodent. Nous vivons "au-dessus" du monde, dans des bulles d'histoires ; ce que nous voyons, au loin, depuis cette hauteur, c'est une Terre abîmée, épuisée. Nous entrons dans un temps vertigineux.

Et moi, figure-toi, avec les livres qui m'ont accompagné, j'ai voulu saisir les formes de ce vertige. Comprendre cette guerre, ce combat, et cette blessure, entre les langages humains et les autres formes de la vie...

Auteur: Toledo Camille de

Info: Une histoire du vertige

[ aucun point fixe ] [ impuissante littérature ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

drague

Ombre : Hey, salut ! Figure-toi que je me suis posé dehors sur ma terrasse pour lire un livre (oui, je sais) ! Eh bah, en 2h30, PERSONNE n'est passé par ma rue (pourtant c'est la rue principale du village)
Ombre : Du coup, je m'suis dit "Hey, ça se trouve t'es le dernier humain sur Terre et tu le sais même pas !"
Ombre : Du coup je t'envoie un message pour vérifier
Meline : Non je te rassure, je suis encore là moi ;)
Ombre : Super, t'as survécu aussi ! Du coup on baise ?
Meline : ...

Auteur: Internet

Info:

[ humour ] [ astuce ] [ dialogue-web ]

 

Commentaires: 0

déclaration d'amour

Anetchka, mon trésor, je ne cesse de penser à toi ; dans toutes les images et représentations possibles et imaginables. Tu sais qu'après chaque longue séparation, je m'éprends de toi et te reviens, chaque fois, amoureux. Mais, mon ange, cette fois, il en va quelque peu autrement : tu as sans doute remarqué que j'ai, cette fois, quitté Pétersbourg, déjà amoureux de toi. Suite à notre grosse dispute, j'ai pu être ronchon et, en me préparant pour le voyage, me montrer impatient (tel est mon caractère) mais, dans le même temps, je tombais amoureux de toi, je m'en suis d'ailleurs rendu compte et émerveillé moi-même. Au cours des neuf années de notre vie commune, j'ai été amoureux de toi quatre ou cinq fois, pour quelque temps chaque fois. (Je me rappelle même avec délectation qu'il y a 4 ans de cela, j'étais épris de toi, alors que nous nous étions, je ne sais pourquoi, sérieusement disputés et ne nous étions plus parlés de plusieurs jours ; nous avions été invités je ne sais plus où, je m'étais assis dans un coin et je te regardais, je t'admirais, le coeur battant, toi qui pouvais parler gaiement avec d'autres.) Figure-toi que l'idée m'est venue, ici, que si je m'étais épris de toi, les derniers jours, à Pétersbourg, c'est en partie parce que nous dormions ensemble. Il y a beau temps que nous ne le faisions plus, de nombreuses années (depuis les enfants), et cela a pu avoir un effet sur moi. Ne dis pas, Ania, que cette idée est trop prosaïque ; il n'y a pas, en l'occurrence, que du prosaïsme. L'idée, qu'un être m'appartient totalement, qu'il ne veut pas se détacher de moi, au point de dormir avec moi dans le même lit, cette idée, donc, joue terriblement. Certes, je me suis montré égoïste : tu dormais sur des chaises, c'était inconfortable pour toi, cependant, chaque fois qu'au matin je me couchais à mon tour, il m'était si agréable de te trouver à mes côtés que cette sensation, au bout du compte, était pour moi absolument neuve ; nous avions pourtant dormi ensemble auparavant, mais je l'avais oublié depuis longtemps. Juge donc, maintenant que nous sommes séparés, avec quelle volupté je songe à toi. Et bien que, je le répète, j'aie été épris de toi trois ou quatre fois plusieurs jours d'affilée, à divers moments, il n'en a jamais été comme à présent. Je pense à toi et te vois chaque instant en pensée, je passe en revue tout ce dont nous avons parlé. (...) Ecris-moi, mon trésor, je voudrais noircir, à ton intention, quelque 10 pages sur ce thème. Je t'embrasse jusqu'au dernier atome, d'ici je t'embrasse à chaque instant tout entière, absolument tout entière. Je t'aime jusqu'au tourment, Ania, ne te moque pas de moi. Il m'est même doux de t'avouer mon amour. Embrasse les enfants. Je les bénis tous. Ton F. Dostoïevski.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: A Anna Grigorievna Dostoïevskaia, lettre du 13 juillet 1876. Ems, Correspondance, Tome III, Bartillat, pp. 366-367

[ . ]

 

Commentaires: 0