Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!.....
Lire la suite >>
Résultat(s): 4
Temps de recherche: 0.0347s
dépotoir
La littérature était du côté de l’individu, de la solitude, de la défaite ; la communauté des petits hommes ne la supportait plus, et moi, renégat, je jetais, avec les autres, ma pelletée d’immondices sur son corps blessé et sublime.
Auteur:
Patrice Jean
Années: 1966 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "L'homme surnuméraire", page 167
[
déchet
]
[
antisocialisme
]
[
dénigrement
]
détermination
Voici comment j’ai compris l’art de la vie : éliminer… autrement dit : effacer et continuer. Je me suis, de bonne heure, fait un sac où je mettais les humiliations. Et quand il était plein, je le jetais à la mer.
Auteur:
Strindberg August
Années: 1849 - 1912
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, peintre, auteur dramatique
Continent – Pays: Europe - Suède
Info:
La Danse de mort
[
méthode
]
[
positiver
]
adaptation
On dit couramment que la cécité accroît les perceptions auditives. Je ne crois pas que cela soit vrai. Ce n’étaient pas mes oreilles qui entendaient mieux qu’autrefois, c’était moi qui me servais mieux d’elles. (…) J’avais besoin d’entendre et d’entendre encore. Je multipliais les bruits à plaisir. Je secouais des clochettes, je donnais du doigt contre tous les murs, j’essayais la résonance des portes, des meubles, des troncs d’arbres, je chantais dans les pièces vides, je jetais des galets au loin sur les entendre siffler dans l’air puis s’ébouler.
Auteur:
Lusseyran Jacques
Années: 1924 - 1971
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, résistant, non-voyant
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Et la lumière fut, p. 33
[
non-voyant
]
[
monde sonore
]
imploration
J'avais devant les yeux les ténèbres. L'abîme
Qui n'a pas de rivage et qui n'a pas de cime
Était là, morne, immense et rien n'y remuait.
Je me sentais perdu dans l'infini muet.
Au fond, à travers l'ombre, impénétrable voile,
On apercevait Dieu comme une sombre étoile
Je m'écriai: Mon âme! Mon âme! il faudrait,
Pour traverser ce gouffre où nul bord n'apparaît,
Et pour qu'en cette nuit jusqu'à ton Dieu tu marches,
Bâtir un pont géant sur des millions d'arches.
Qui le pourra jamais? Personne! Ô deuil! Effroi!
Pleure! - Un fantôme blanc se dressa devant moi
Pendant que je jetais sur l'ombre un oeil d'alarme,
Et ce fantôme avait la forme d'une larme;
C'était un front de vierge avec des mains d'enfant,
Il ressemblait au lys que sa blancheur défend;
Ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l'abîme où va toute poussière,
Si profond que jamais un écho n'y répond,
Et me dit : - Si tu veux, je bâtirai le pont.
Vers le pâle inconnu je levai ma paupière.
Quel est ton nom? lui dis-je. Il me dit : - la prière!
Auteur:
Hugo Victor
Années: 1802 - 1885
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La prière
[
demande
]
[
supplique
]
[
apparition
]