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personnage

La jeune fille, objet des attentions du gandin, se leva et me fit une petite révérence. Une bouffée d'odeur de violettes m'inonda les naseaux et je faillis éternuer. Elle avait un visage ovale et fade, une chevelure blonde filasse et des yeux d'un bleu délavé dont le regard perdu évoquait le veau cherchant sa mère. La seule chose qui donnait un peu de relief à son physique étaient ses dents irrégulières.

Auteur: Evans Alex

Info: L'Échiquier de jade

[ insipide ] [ terne ] [ femme-par-homme ]

 

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être humain

L'âme du monde aspire et expire par les naseaux et les branchies. Mais l'homme a voulu son âme à soi. Il a morcelé stupidement l'âme générale. Il n'y a pas d'âme des hommes. Il n'y a qu'une série de petits lots d'âme où poussent de maigres fleurs et de maigres légumes. Les âmes d'homme avec les saisons entières, avec le vent entier, avec l'amour entier, c'est ce qu'il t'aurait fallu, c'est horriblement rare.

Auteur: Giraudoux Jean

Info: Ondine, p.124 Livre de Poche no1657

[ isolé des autres ]

 

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odeur

Qui a déjà humé à pleins naseaux un schabziger fraîchement extrait de son emballage ne craint plus grand-chose sur terre. Parbleu que ce fromage cocote! Un parfum primitif et sauvage, cinglant et tellurique, qui n'est pas sans évoquer le vestiaire en fin de match. Le goût? Plus corsé encore. Scotchant. Hallucinogène. Autant dire qu'en ces heures d'aseptisation culinaire et de globalisation gustative, le schabziger fait figure de farouche rebelle alpin. Sans foi ni déo, le rebelle.

Auteur: Estèbe Jérôme

Info:

[ puanteur ]

 

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visage

Elle n'était pas repoussante - du moins aux yeux d'un passionné de chevaux. Elle avait de grandes incisives très saines, une bouche lippue et sensuelle ainsi qu'un nez bien formé, évoquant tout juste des naseaux. Aucune de ces caractéristiques - pas même son étonnante chevelure rousse - n'était laide en soi. Mais l'ensemble rappelait immanquablement un cheval. Quand elle s'apercevait dans un miroir, elle avait parfois l'impression qu'elle allait se mettre à hennir. Et le pire c'est qu'elle éprouvait de temps à autre le BESOIN de hennir

Auteur: Remin Nicolas

Info: Gondoles de verre

[ animal ] [ humour ]

 

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homme-animal

Je crois bien que je pourrais m’en retourner vivre chez les animaux, si placides, si autonomes,

Eux que je resterais des heures et des heures à regarder, sans bouger.



Jamais ils ne s’échinent ni ne se lamentent sur leur état,

Jamais ne passent la nuit à pleurer sur leurs péchés,



Jamais n’ont de ces discussions nauséeuses sur leurs obligations envers Dieu,

Jamais ne sont insatisfaits, ni saisis de la folie furieuse de posséder les choses,

Jamais ne s’agenouillent devant un autre, ou des ancêtres ayant vécu plusieurs milliers d’années plus tôt,

Jamais ne se prétendent respectables ni malheureux sur terre.



Oui, ils me montrent leur parenté avec moi, que j’accepte,

Me montrent d’évidentes images de moi qu’ils ont clairement en leur possession ;



 Je me demande où ils les ont trouvées,

Les aurais-je négligemment laissées tomber en passant chez eux il y a des siècles ?



 Sur ma route éternellement tendue vers le futur,

Dans ma rapidité à toujours recueillir plus, toujours montrer plus de choses,

Infinies et omnigénériques, entre autres ces images,

Sans trop avoir souci exclusif de qui ira chercher mes souvenirs,

Choisissant, par exemple, celui-ci que j’aime et m’entendant avec lui en termes d’amitié.



 Ce gigantesque, sculptural étalon qui répond facilement à mes caresses,

Tête, front haut, large entre les oreilles,

Pattes luisantes et souples, queue balayant la poussière,

Œil brillant d’étincelles de fureur, oreilles finement coupées, allure flexible.



Ses naseaux se dilatent comme mes talons l’étreignent,

Ses membres harmonieux frissonnent de plaisir dans la course qui nous ramène.



 Je ne t’emploie qu’une minute, étalon, avant que je ne te laisse,

Pourquoi ce besoin de tes foulées alors que mon galop dépasse le tien ?

Sans bouger, assis sur ma chaise, je vais plus vite que toi.

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 103-104

[ lignée parallèle ] [ miroir du passé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson