Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 20
Temps de recherche: 0.0379s

décadence

Le respect invincible, insurmontable, inattaquable qui jadis pénétrait les oreilles et l'esprit du peuple est aujourd'hui évanoui et a fait place à la peur. Le succès, voilà ce que les mortels regardent comme un dieu, plus qu'un dieu.

Auteur: Eschyle

Info: Les Choéphores

[ envie ] [ réussite ] [ célébrité ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

enquête

Chaque fois qu'il pénétrait dans un nouvel appartement, il avait l'impression d'avoir devant les yeux la couverture d'un livre dont il venait de faire l'acquisition. L'appartement lui-même, les meubles, les tableaux, les odeurs, tout cela constituait le titre. Maintenant, il allait se mettre à lire.

Auteur: Mankell Henning

Info: Meurtriers sans visage, p.337, Policiers Bourgois, 1994

[ police ] [ observation ]

 

Commentaires: 0

enfance

Ce monsieur l'accompagna à l'intérieur de la maison, et, au fur et à mesure qu'il pénétrait dans l'intimité qu'on lui offrait, il était gagné par la sensation de s'enfoncer dans un grand tiroir. Il éprouvait ce que doivent éprouver les chiots quand ils fouillent dans un tas de linge pour s'en recouvrir et s'y coucher, ou ce qu'éprouveraient, en admettant que ce soit possible, les bijoux rangés dans leurs écrins.

Auteur: Calders Pere

Info: Chroniques de la vérité cachée

[ découverte ] [ terrier ]

 

Commentaires: 0

amour

Son parfum, je le humais comme une bouffée d'opium qui pénétrait en moi jusqu'aux viscères, pour y réveiller l'animal tapi dans sa tanière de sang qui s'ébrouait, allumait les braises de ses yeux nyctalopes, sortait ses griffes, affutait ses dents pour mieux mordre, déchirer, graver son empreinte en pleine peau, le désir n'exultant que dans la dévoration, le gout du sang, et le baiser n'étant, peut-être que la forme adoucie, mais à peine de la morsure.

Auteur: Chems Palace de Ali Bécheur

Info:

[ passion ]

 

Commentaires: 0

météo

Il atteignit l'hôtel, traversa le plancher affaissé de la véranda et entra dans le bar. On y était à l'ombre, mais pas au frais. Il ne faisait jamais frais à Tiboonda, mis à part les nuits de plein hiver, quand le froid te pénétrait les os. En hiver, on désirait l'été; en été, on désirait l'hiver; et été comme hiver, c'était bien le diable si l'on ne souhaitait pas être à des milliers de kilomètres de Tiboonda.

Auteur: Cook Kenneth

Info: Cinq matins de trop

[ extrêmes ] [ inconfort ]

 

Commentaires: 0

simulation

Désidéria : Viola lui demandait toujours d'être sodomisée : C'était la forme d'érotisme qu'elle préférait. Mais dans la position qu'obligatoirement elle adoptait, elle ne pouvait pas voir le visage d'Érostrato, qui en profitait pour lui faire des grimaces, même lui tirer la langue pendant qu'il la pénétrait. Il se mettait aussi bien à gémir, à respirer bruyamment tout en restant de bois. Il finissait quelquefois par hurler, par lui planter ses dents dans la nuque, par enfoncer ses ongles dans ses épaules pour lui faire croire qu'il était en train de jouir.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Desideria

[ sexualité ] [ couple ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

dissonance

Les rectangles de verre coloré qui composaient la façade de Saint-Luc avaient certainement pour objectif d'améliorer le moral des familles, de leur suggérer l'idée d'un hôpital pour rire, un hôpital de Lego, un hôpital jouet. L'effet n'était que très partiellement atteint, le verre était terne et sale par endroits, l'impression de gaieté douteuse ; mais de toute façon, dès qu'on pénétrait dans les couloirs et dans les chambres, la présence des moniteurs de contrôle, des appareils d'assistance respiratoire vous ramenait à la réalité. On était pas là pour s'amuser ; on était là pour mourir, la plupart du temps.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Anéantir, p.65

[ maladie ] [ fatum ] [ contrariété ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par SFuchs

menaces

Durant mes années de service à la cour, je n'ai jamais quitté une seule fois le palais sans être accompagnée. Dès les premiers jours, les tantes nous annonçaient qu'en le quittant toute seule, nous risquions de subir la plus grande des punitions. "Franchir seule la porte du palais? Même la peine de mort n'est pas trop sévère pour punir cette infraction", répétaient-elles souvent. Pour celle qui osait marcher comme bon lui semblait dans la cour, la règle ordonnait "de mutiler la jambe gauche et de casser la jambe droite". Quant à celle qui pénétrait dans les autres palais sans permission, "elle serait au moins expulsée du palais si on ne lui coupait pas la tête".

Auteur: He Rong Er

Info: Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite

[ femmes ] [ punies ] [ esclaves ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

souvenir maternel

Dans le dernier tiroir, le plus profond, je gardais les écharpes et les foulards de ma mère : ils étaient de toutes les étoffes et de toutes les couleurs, car Anita aimait les porter à chaque saison. Lorsque je les ai pris à pleine mains et que j'y ai plongé mon visage en poussant un grand soupir, j'ai pu sentir le parfum de sa mère : des rouges à lèvres qui coloraient ses lèvres, et des parfums qu'elle mettait derrière ses oreilles tendres et sur le creux de son cou, et, plus intensément encore, je pouvais sentir sa peau, qui me pénétrait droit dans le cœur. Puis un étourdissement de souffrance s'empara de moi, un manque si proche du désespoir que je du me forcer pour ne pas y céder.  

Auteur: Di Lascia Maria Teresa

Info: Passaggio in ombra, p 177

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

action

L'enjeu de l'éveil, c'était, semblait-il, non la vérité et la connaissance, mais la réalité, le fait de la vivre et de l'affronter. L'éveil ne vous faisait pas pénétrer près du noyau des choses, plus près de la vérité. Ce qu'on saisissait, ce qu'on accomplissait ou qu'on subissait dans cette opération, ce n'était que la prise de position du moi vis-à-vis de l'état momentané de ces choses. On ne découvrait pas des lois, mais des décisions, on ne pénétrait pas dans le coeur du monde, mais dans le coeur de sa propre personne. C'était aussi pour cela que ce qu'on connaissait alors était si peu communicable, si singulièrement rebelle à la parole et à la formulation. Il semblait qu'exprimer ces régions de la vie ne fît pas partie des objectifs de langage.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Le jeu des perles de verre, Calmann-Lévy

 

Commentaires: 0