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prévoyance

Le pain de la vieillesse se pétrit pendant la jeunesse.

Auteur: Proverbe provençal

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[ retraite ]

 

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vacuité

Trente rayons se joignent au moyeu de la roue
Qui permet l'usage du char dans l'espace.
On pétrit l'argile pour en faire un vase
Mais sans le vide interne quel usage en ferait-on ?
Portes et fenêtres sont percées pour bâtir une chambre
Seul le vide en permet l'usage.

Auteur: Hiroshige

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préliminaires

Katsuro se mit à gémir tandis qu’une bosse se formait sous l’étoffe de son kimono à hauteur du sexe, bosse que Miyuki empoigna, pétrit, malaxa, écrasa, broya. Sous l’attouchement, les testicules et la verge de Katsuro ne formèrent plus qu’une seule masse qui roulait sous l’étreinte de la main. Miyuki avait l’impression de palper un petit singe qui recroquevillait ses pattes. 

Auteur: Decoin Didier

Info: Le Bureau des jardins et des étangs, Stock 2017. Texte primé lors des Bad Sex awards en 2019. Chaque année les BSA réconpensent " la plus remarquablement abominable scène de sexe de l’année dans un roman bon par ailleurs"

[ burlesque involontaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Il l'embrasse, il s'enroule autour d'elle. Il ne touche pas ses seins ni son ventre ni son sexe, il la pétrit en haut des cuisses et aux hanches, elle noue ses jambes autour de sa taille. Elle le sent dans son ventre, à force de se frotter il y est venu naturellement. Elle sent qu'il cherche à lui donner sa force à lui, à lui ôter du poids. Ils transpirent beaucoup, lèchent leurs plaies l'une contre l'autre. Nadine se laisse aller sous lui, calmée pour un instant.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Baise-moi

[ sexe ] [ action ]

 

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musique

La voix traînante de John Lee Hooker semble repousser obstinément le flux ravageur du désespoir, de la mort lente. Chaque chanson est une opportunité de jeter dans le combat pour la vie toute sa dévotion, tout son dévolu, comme si l'apocalypse était pour l'instant d'après. Cette voix a quelque chose d'obstiné, de résolu, d'absolu ; quelque chose de renversant, de bouleversant ; quelque chose qui prend d'assaut, et le corps, et l'esprit, et qui les pétrit rythmiquement dans le spleen. Elle exprime la misère, la souffrance, l'humiliation, la solitude de l'homme d'ébène qui endure la plus tragique destinée de tous les temps.

Auteur: Nangala Camara

Info: Le Printemps de la liberté

[ blues ] [ Afrique ]

 

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soumission

Ce monde étrange paraît loin de vous. Vous vous dites que vous aurez le temps de le voir venir. Il est venu. Il est en vous. Il se forme en vous. Comme vous êtes déjà différents de ceux qui vous précédèrent au cours des âges ! Comme la liberté vous paraît déjà moins précieuse ! Comme vous supportez aisément, comme vous subissez bien ! Mais hélas, vos fils seront capables de supporter plus, de subir plus. Car vous avez déjà perdu votre liberté la plus précieuse, ou du moins vous ne conservez d’elle qu’une part chaque jour plus restreinte. Votre pensée n’est plus libre. Jour et nuit, presque à votre insu, la propagande, sous toutes ses formes, la traite comme un modeleur le bloc de cire qu’il pétrit entre ses doigts.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Dans "La liberté, pour quoi faire ?", éditions Gallimard, 1995, page 123

[ transformation lente ] [ invisible ] [ renoncement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

chasseur

Les mains serrées sur son épais gourdin, Dakil tendit l'oreille. Le bruit sourd d'un galop résonnait dans le sous-bois. On ne discernait rien encore au travers des fourrés. Pourtant, le chemin était tout proche. À un jet de salive, au plus. Mais Dakil avait bien choisi son poste d'observation. Personne ne pourrait le voir : il s'était accroupi derrière un buisson épineux, petits yeux noirs brillant d'excitation, nez pointu reniflant l'air par brèves inspirations fureteuses. Le voyageur se rapprochait, le sol vibrait déjà sous le poids de sa monture. Dakil sourit, dévoilant ses dents pointues et mal plantées. Il entrevoyait, de sa place, la corde qu'il avait tendue au milieu du sentier, et qui allait faire voltiger dans les airs l'innocent pèlerin qui venait droit vers lui à grande chevauchée ! Le cheval allait d'une enjambée rapide, régulière. Belle prise en perspective ! Sans nul doute, un fringant destrier, monté par un chevalier cousu d'or ! Dakil plissa un peu plus ses yeux ronds, riant tout seul en imaginant la surprise de celui qui allait s'étaler de tout son long, le nez dans la poussière, avant de se faire estourbir d'un coup de bâton en pleine tête ! D'enthousiasme, il ôta son bonnet, le pétrit entre ses doigts, le remit, l'enfonça au ras de ses sourcils broussailleux, ce qui fit ressortir un peu plus ses oreilles pointues.

Auteur: Roger Marie-Sabine

Info: Dakil, le Magnifique

[ affût ] [ plaisir ] [ aux aguets ]

 

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