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argent
Un petit, intéressé dans les affaires, faisant l'éloge des financiers, disait qu'il n'y avait qu'eux qui soutenaient l'État : " Cela est vrai, dit une personne, les gens d'affaires soutiennent la France, de même qu'une corde soutient un pendu, en l'étranglant.
Auteur:
Internet
Années: 1985 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: R
Profession et précisions: tous
Continent – Pays: Tous
Info:
in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Carpenteriana
[
pouvoir
]
vocabulaire
Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment, ils ont l'air de rien les mots, pas l'air de dangers bien sûr, plutôt de petits vents, de petits sons de bouche, ni chauds, ni froids, et facilement repris dès qu'ils arrivent par l'oreille par l'énorme ennui gris mou du cerveau. On ne se méfie pas d'eux des mots et le malheur arrive. Des mots, il y en a des cachés parmi les autres, comme des cailloux. On les reconnaît pas spécialement et puis les voilà qui vous font trembler pourtant toute la vie qu'on possède, et tout entière, et dans son faible et dans son fort... C'est la panique alors... Une avalanche... On en reste là comme un pendu, au-dessus des émotions... C'est une tempête qui est arrivée, qui est passée, bien trop forte pour vous, si violente qu'on l'aurait jamais crue possible rien qu'avec des sentiments... Donc, on ne se méfie jamais assez des mots, c'est ma conclusion.
Auteur:
Céline Louis-Ferdinand
Années: 1894 - 1961
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Voyage au bout de la nuit, p.487, Folio no28
[
littérature
]
pendaison
Et il se retourna et s’en alla.
Descendant les collines il vit très clairement
Deux images dans son esprit : celle de la mort de Fawn
Avec la gorge tranchée, l’autre de lui-même qui s’était pendu,
Et il devait choisir. D’une nature honnête,
Il choisit la seconde et se pendit avec une bride en crins
Sous une poutre de la grange.
Il n’aura plus jamais à
Brailler à la recherche de la vérité, la vérité, bien qu’elle fût
venimeuse,
Ni à sentir deux mille ans d’instruction s’affaisser sous ses pieds
Comme un plancher pourri. Il ne sentira plus le vent,
Ni le goût de la pluie, ni ne verrait à nouveau la beauté suprême de l’année, cette tempête venant du sud-est
La semaine de Noël ou du Nouvel An, quand le vent s’acharne contre le toit comme un homme vertueux
Tire son épouse infidèle par les cheveux
Du lit jusqu’à la porte, et quand sous les rugissements du ciel bleu-noir l’océan
Noir enflamme tout de son écume blanche,
Et que pas un oiseau ne vole. Ferguson ne verra pas
Ces deux goélands voler au-dessus du feu d’une soirée d’avril
Sur le genou de la montagne. L’herbe fraîche et maculée de sang,
Les veaux hurlent, les hommes sont épuisés et brutaux, le whisky est bu,
Et dans le crépuscule bleuâtre deux goélands aux ailes arquées en faux
Dérivent au-dessus de la beauté rougeoyante du feu,
Raillant, et étirant leur cou : puis quelqu’un lève les yeux
Et se fend d’une étrange pensée. Ce ne sera pas Ferguson.
Auteur:
Jeffers Robinson
Années: 1887 - 1962
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, poète
Continent – Pays: Amérique - Etats-Unis
Info:
Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, pages 54-55
[
suicide
]
[
mélancolie
]