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humour

Bblle : Je t'envoie une photo de bonne nuit!
sch : Oh trop chou! :3
sch : Je vais définir la photo comme fond d'écran sur le moniteur de mes rêves. Et je laisserai mon processeur laguer en pensant binairement à toi, ôh petit pixel de mon dual core.
Bblle : C'est joli! Les paroles de ton dernier single? Dès qu'il est dispo dans les câbles tu me ping, je laisserai mes speakers débeater ses impulsions.
sch : ôh toi, tu sais parler aux machines!

Auteur: Internet

Info:

[ déclaration d'amour ] [ dialogue-web ]

 

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malheur

La mort de Vincent nous a amputés d'une partie de nos vies et d'un certain nombre de sentiments essentiels. Elle a profondément modifié le visage de ma mère au point de lui donner en quelques mois les traits d'une inconnue. Dans le même temps, son corps s'est décharné, creusé, comme aspiré par un grand vide intérieur. La disparition de Vincent a aussi paralysé tous ses gestes de tendresse. Jusque là si affectueuse, ma mère s'est transformée en une sorte de marâtre indifférente et distante. Mon père, autrefois si disert, si enjoué, s'est muré dans la tristesse, le silence, et nos repas, jadis exubérants, ont ressemblé à des dîners de gisants. Oui, après 1958, le bonheur nous quitta, ensemble et séparément, et, à table, nous laissâmes aux speakers de la télévision le soin de meubler notre deuil.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Une vie française

[ famille ] [ absence ]

 

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périple

... pour Bouvier, voyager n'était pas un divertissement mais un dur labeur. Il n'a pas cheminé à travers le monde pour découvrir ou pour visiter ou encore pour épater par des exploits du type : "voyage autour du monde en mobylette avec un oeuf dur cuit par maman", mais pour faire table rase en lui de tout ce que la maison, l'école et la religion lui avait inculqué, pour échapper aux démons de sa maison familiale -- plus c'était loin, mieux c'était. Ces démons le rattrapaient en chemin: une fois dans le ton professoral des speakers de la radio suisse qu'il avait entendu à Prilep, une fois dans les lettres de sa mère -- celle qui lui était parvenue à Ceylan l'avait mis le plus hors de lui, alors qu'il avançait à bout de forces, sa mère lui disait qu'il serait temps qu'il grandisse et qu'il se trouve un travail honnête... Sur la route, il se dépouillait, la route le purifiait ! Tous les mille kilomètres, une "étiquette" se décollait, une autre pointait dessous et encore une jusqu'à ce qu'il débarque à Tabriz nu comme un ver avant que le désert du Balouchistan ne s'ouvre devant lui.
Avec l'âge, il écrivait de moins en moins, il était fasciné par la frontière du silence, par l'espace entre les mots. Il méditait plus qu'il n'écrivait.

Auteur: Wilk Mariusz

Info: La maison du vagabond, p 255

[ fuite ] [ littérature ]

 

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