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famine
Mes repas imaginaires arrivaient à soulager provisoirement cette sensation douloureuse. C'est étonnant, car la faim est une tenaille qui vous tord l'estomac, c'est une pieuvre qui vous dévore de l'intérieur.
Auteur:
Mordillat Gérard
Années: 1949 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: romancier et cinéaste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Personne ne m'aurait cru, alors je me suis tu
[
creux
]
[
disette
]
hommes-par-homme
Les hommes attendent une certaine chose des femmes. Une chose fragile et facile à détruire. Car l'amour est la chose la plus délicate du monde. C'est comme une orchidée. Et les hommes essaient de cueillir les orchidées avec des tenailles. Les imbéciles !
Auteur:
Anderson Sherwood
Années: 1876 - 1941
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Pauvre Blanc, P. 154
[
lourdauds
]
[
crétins
]
[
différents
]
[
inférieurs
]
torture
La Guesle, procureur général, requit, outre le tenaillement et le démembrement de son corps, de verser sur la main du parricide du plomb fondu, de l'huile, et de la poix bouillantes, mêlés de cire et de soufre. Les parlements avaient déjà usé de ces ingrédients à plusieurs reprises mais séparément. La Cour trouva cette suggestion pertinente et l'adopta. Il fallait un supplice exemplaire...
Auteur:
Petitfils Jean-Christian
Années: 1944 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: historien
Continent – Pays: Europe - France
Info:
L'assassinat de Henri IV
[
régicide
]
obsession
Ce que sont pour le libertin les cuisses ouvertes, ce qu'est un vol d'oiseaux migrateurs pour l'ornithologue, ce qu'est la tenaille pour l'ajusteur, voilà ce qu'était pour le jeune Stencil la lettre V. Il rêvait, une fois par semaine, peut-être bien, que tout cela n'avait été qu'un rêve, et qu'à présent il se réveillait pour découvrir que la poursuite de V. n'était après tout qu'une recherche purement intellectuelle, une aventure de l'esprit, selon la tradition du Rameau d'or ou de la Déesse blanche.
Auteur:
Pynchon Thomas
Années: 1937 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
V.
[
monomanie
]
structure
Se raconter à soi-même qu’il y aurait une spiritualité perdue de la sexualité, un sexe comme sacré, comme rituel à retrouver, ce sont là des effets exactement, au XXe siècle, de ce que j’ai examiné dans mon livre comme dévotion occultiste, comme occultisme plus ou moins nettement dessiné et conscient ; se mettre ensemble pour aller de l’avant, en communauté, par rapport à cette question de sacré, se mettre en société, en social, pour progresser, voilà des effets de ce que j’ai étudié comme l’autre face de la dévotion occultiste, à savoir le socialisme ou les progressismes, l’ensemble formant la tenaille initiatique où se rêve l’organisme humain quand il parvient à se raconter qu’il peut lui arriver encore quelque chose.
Auteur:
Muray Philippe
Années: 1945 - 2006
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: essayiste et romancier
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 134
[
effet de discours
]
[
grégaire
]
[
mythe
]
[
libido
]
sexualité
N'en déplaise aux nouveaux beaufs qui s'imaginent être subversifs là où ils ne font qu'apporter leur écot à un marché de dupes, le joug de la censure ne s'est desserré, semble-t-il, que pour céder la place à la loi du marché, dont les tenailles garantissent, bien plus sûrement que la morale n'a su le faire, le maintien d'un certain ordre social, celui d'un sexe normé et formaté. Car le porno n'a de cesse de nous montrer comment (on doit) faire l'amour et s'acharne à nous dire que le sexe n'est que déballage, tripotage de chair plus ou moins fraîche, mais n'est surtout pas affaire de désir, encore moins de liberté. Prenez n'importe quel film X, au hasard, Niqueurs-nés de Fred Coppula, diffusé à la fin de cette soirée. On est dans la mécanique combinatoire des corps interchangeables, où les notions de subjectivité, de goût, de choix, n'ont pas cours. La virilité y est fantasmée, la féminité instrumentalisée, et la métonymie à l'oeuvre - les acteurs se réduisent à leur queue, les actrices à des trous. S'astiquant la nouille avec une touchante énergie, les hommes ont toujours envie et les filles n'offrent jamais de résistance. Le désir ne pose pas de problème, il n'existe plus. La liberté non plus. On pourrait, comme Houellebecq, s'en réjouir, mais il est difficile de ne pas y voir une nouvelle forme de totalitarisme.
Auteur:
Dray Nathalie
Années: 19?? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: ?
Continent – Pays: Europe - France
Info:
à propos des Hot d'or sur Ciné Cinémas, Les Inrockuptibles, 16 mai 2000
voies publiques
[Au 18e siècle] Les routes ne sont pas encore ces voies d’asphalte régulières et éclairées auxquelles les Occidentaux sont aujourd’hui habitués. Les chemins sont précaires, régulièrement impraticables. À la saison des pluies, ils se transforment en d’inextricables bourbiers où s’enfoncent les hommes et les chevaux, parfois pour y mourir. Les registres paroissiaux de Chécy rapportent par exemple, en 1738, le décès d’un enfant tombé de voiture et englouti par la boue. En hiver, nombreux sont les villages confinés, pris au piège par des neiges abondantes ou des rivières qui s’épanchent. En été, lorsque les routes sont sèches, la poussière étouffe les convois, les cahots abîment les véhicules et secouent les voyageurs. Les trous qui se forment sur les routes cassent les essieux ; ils obligent à se déplacer prudemment, au pas, c’est-à-dire presque aussi lentement qu’un homme à pied. De multiples angoisses tenaillent les voyageurs : la peur des chutes et des embûches qui embourbent, des intempéries et des ténèbres qui égarent, des brigands et des bandits de grand chemin qui détroussent… Pour braver la distance et ses multiples obstacles, l’homme ne peut compter que sur la force musculaire, la sienne et celle de ses animaux. Sur les sentiers les mieux aménagés, il est possible de faire circuler la marchandise par convois, en chariot, mais là où les routes sont les plus précaires, il faut abandonner la roue et charger des bêtes de somme.
Auteur:
Galluzzo Anthony
Années: 198? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: maître de conférences, historien de la consommation et du marketing
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "La fabrique du consommateur", éd. La découverte, Paris, 2020
[
historique
]
réversibilité des mérites
Une minute vient de s’écouler. Cela fait environ cent morts et cent nouveau-nés de plus. Une centaine de vagissements et une centaine de derniers soupirs. Le calcul est fait depuis longtemps. Le compte est exact. C’est la balance du grouillement de l’humanité. Dans une heure, il y aura six mille cadavres sous votre lit et six mille petits enfants, tout autour de vous, pleureront par lierre ou dans des berceaux.
Or, cela n’est rien. Il y a la multitude infinie de ceux qui ne sont plus à naître et qui n’ont pas encore assez souffert pour mourir. Il y a ceux qu’on écorche vivants, qu’on coupe en morceaux, qu’on brûle à petit feu, qu’on crucifie, qu’on flagelle, qu’on écartèle, qu’on tenaille, qu’on empale, qu’on assomme ou qu’on étrangle ; en Asie, en Afrique, en Amérique, en Océanie, sans parler de notre Europe délectable ; dans les forêts et dans les cavernes, dans les bagnes ou les hôpitaux du monde entier.
Au moment même où vous bêlerez de volupté, des grabataires ou des suppliciés, dont il serait puéril d’entreprendre le dénombrement, hurleront, comme en enfer, sous la dent de vos péchés. Vous m’entendez bien ? De vos péchés ! Car voici ce que vous ne savez certainement pas, aimable fantôme.
Chaque être formé à la ressemblance du Dieu vivant a une clientèle inconnue dont il est, à la fois, le créancier, et le débiteur. Quand cet être souffre, il paie la joie d’un grand nombre, mais quand il jouit dans sa chair coupable, il faut indispensablement que les autres assument sa peine.
Auteur:
Bloy Léon
Années: 1846 - 1917
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 278-279
[
plaisir-souffrance
]
[
vie-mort
]
[
cycles
]
cité imaginaire
Pour finir, le voyage conduit à la ville de Tamara. On y pénètre par des rues hérissées d’enseignes qui sortent des murs. L’œil ne voit pas des choses maisdes figures de choses qui signifient d’autres choses: la tenaille indique la maison de l’arracheur de dents, le pot la taverne, les hallebardes le corps de garde, la balance romaine le marchand de fruits et légumes. Statues et écussons représentent des lions, des dauphins, des tours, des étoiles : signes que quelque chose— qui sait quoi? — a pour signe un lion ou un dauphin ou une tour ou une étoile. D’autres signes avertissent de ce qui est quelque part défendu — entrer dans la ruelle avec des charrettes, uriner derrière le kiosque, pêcher à la ligne du haut du pont — et de ce qui est permis — faire boire les zèbres, jouer aux boules, brûler les cadavres de ses parents. Par la porte des temples on voit les statues des dieux, tous représentés avec leurs attributs: la corne d’abondance, le sablier, la méduse, par quoi le fidèle peut les reconnaître et leur adresser les prières qui conviennent. Si un édifice ne porte aucune enseigne ou figure, sa forme même et l’endroit qu’il occupe dans l’ordonnance de la ville suffisent à en indiquer la fonction : le château royal, la prison, l’hôtel de la monnaie, l’école pythagoricienne, le bordel. Même les marchandises que les commerçants disposent sur leurs étalages valent non pas pour elles-mêmes mais comme signes d’autrechose: le bandeau brodé pour le front veut dire élégance, la chaise à porteurs dorée pouvoir, les volumes d’Averroès sagesse, le collier de cheville volupté. Le regard parcourt les rues comme des pages écrites: laville dit tout ce que tu dois penser, elle te fait répéter son propre discours, et tandis que tu crois visiter Tamara tu ne fais qu’enregistrer les noms par lesquels elle se définit elle-même et dans toutes ses parties. Comment sous cette épaisse enveloppe de signes la ville est-elle en vérité, que contient-elle ou cache-t-elle, l’homme ressort de Tamara sans l’avoir appris. Au-dehors s’étend jusqu’à l’horizon la terre vide, s’ouvre le ciel où courent les nuages. Dans la forme que le hasard et le vent donnent aux nuages, l’homme déjà s’applique à reconnaître des figures: un voilier, une main, un éléphant.
Auteur:
Calvino Italo
Années: 1923 - 1985
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, oulipien
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Villes invisibles
[
pancartes
]
[
panneaux
]
[
langage
]
[
reconnaissance des formes
]
[
symboles
]
déclaration d'amour
Poussant la porte en toi, je suis entré
Agir, je viens
Je suis là
Je te soutiens
Tu n'es plus à l'abandon
Tu n'es plus en difficulté
Ficelles déliées, tes difficultés tombent
Le cauchemar d'où tu revins hagarde n'est plus
Je t'épaule
Tu poses avec moi
Le pied sur le premier degré de l'escalier sans fin
Qui te porte
Qui te monte
Qui t'accomplit
Je t'apaise
Je fais des nappes de paix en toi
Je fais du bien à l'enfant de ton rêve
Afflux
Afflux en palmes sur le cercle des images de l'apeurée
Afflux sur les neiges de sa pâleur
Afflux sur son âtre.... et le feu s'y ranime
AGIR, JE VIENS
Tes pensées d'élan sont soutenues
Tes pensées d'échec sont affaiblies
J'ai ma force dans ton corps, insinuée
...et ton visage, perdant ses rides, est rafraîchi
La maladie ne trouve plus son trajet en toi
La fièvre t'abandonne
La paix des voûtes
La paix des prairies refleurissantes
La paix rentre en toi
Au nom du nombre le plus élevé, je t'aide
Comme une fumerolle
S'envole tout le pesant de dessus tes épaules accablées
Les têtes méchantes d'autour de toi
Observatrices vipérines des misères des faibles
Ne te voient plus
Ne sont plus
Equipage de renfort
En mystère et en ligne profonde
Comme un sillage sous-marin
Comme un chant grave
Je viens
Ce chant te prend
Ce chant te soulève
Ce chant est animé de beaucoup de ruisseaux
Ce chant est nourri par un Niagara calmé
Ce chant est tout entier pour toi
Plus de tenailles
Plus d'ombres noires
Plus de craintes
Il n'y en a plus trace
Il n'y a plus à en avoir
Où était peine, est ouate
Où était éparpillement, est soudure
Où était infection, est sang nouveau
Où étaient les verrous est l'océan ouvert
L'océan porteur et la plénitude de toi
Intacte, comme un œuf d'ivoire.
J'ai lavé le visage de ton avenir
Auteur:
Michaux Henri
Années: 1899 - 1984
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Face aux verrous. AGIR, JE VIENS
[
poème
]